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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

3 septembre 2020 4 03 /09 /septembre /2020 07:52

Après un conseil municipal longuement et essentiellement consacré à des désignations de représentants de la commune à divers organismes, la maire Nesrine Menhaouara a refusé sous un prétexte fallacieux et en contradiction avec son propre règlement intérieur de soumettre au vote du conseil le vœu que les conseillers municipaux du groupe "Vivons Bezons" proposaient d'adopter en cette journée symbolique d'ouverture du procès d'Assises sur les attentats contre Charlie Hebdo, la policière municipale de Montrouge et l'Hyper Casher.

Je suis sidéré de ce refus de soumettre ce vœu au vote du conseil municipal en ce jour si particulier. Quels que soient les prétextes de la nouvelle majorité municipale, c’est minable. Les Bezonnais et les citoyens de notre pays jugeront de l’à propos de ce refus...

Voici le texte du vœu qui devrait pourtant rassembler tous les élus attachés à la République et à la Laïcité, quelle que soit leur étiquette politique, et sans qu'on puisse lui opposer des arguties pseudo-réglementaires :

« Ce mercredi 2 septembre s’ouvre le procès des attentats contre Charlie Hebdo, une policière municipale de Montrouge et l’Hyper Casher de la Porte de Vincennes.
Ce temps de la Justice qui vient enfin est indispensable pour la mémoire, l’histoire, le respect des victimes et pour éclairer autant que possible la préparation et le déroulement de ces assassinats de masse.
C’est le procès d’une barbarie qui n’a rien à voir avec la Foi ou les idées tout avec la volonté d’opprimer et de détruire.
En ce jour symbolique, le Conseil Municipal de Bezons réaffirme solennellement son attachement irréductible à la République – car elle incarne une communauté nationale qui rassemble tous ses citoyens quelles que soient leurs origines ou leurs croyances –, et son attachement irréductible à la liberté d’expression, d’information et d’opinions qui sont les meilleurs remparts de la Démocratie contre tous les fanatismes et obscurantismes. »

Frédéric Faravel
Conseiller municipal Gauche Républicaine & Socialiste de Bezons
membre du groupe municipal "Vivons Bezons"

A la fin du conseil municipal de Bezons qui se tenait le mercredi 2 septembre 2020, j'ai eu l'honneur de présenter au nom du groupe "Vivons Bezons" un vœu proposant au conseil municipal de marquer le coup solennellement en cette journée si particulière de début du procès des attentats contre Charlie Hebdo, contre une policière municipale de Montrouge et contre l'Hyper Casher et ses clients.

Madame Nessrine Menhaouara, nouvelle maire (PS) de Bezons, a refusé de le soumettre au vote du conseil tirant prétexte fallacieux d'une interprétation erronée du règlement intérieur qu'elle avait fait adopter le 4 juillet 2020. Habituellement un vœu doit pouvoir être examiné avant le conseil par une commission municipale et pour cela être adressé en mairie 5 jours avant le conseil ; or dans ce règlement intérieur, Mme Menhaouara a fait supprimer ("provisoirement" nous a-t-elle assurée) les commissions municipales. Nous n'avions donc plus d'autres choix que de présenter directement ce vœu en conseil municipal, puisqu'aucune commission n'existait plus pour l'examiner au préalable.

J'avais déjà expliqué avec calme mais inquiétude le 4 juillet 2020 que cette incohérence du Règlement intérieur empêcherait l'opposition municipale de proposer des vœux ; la démonstration en a été faite, de triste manière. Mais le pire dans cette affaire c'est que Mme Menhaouara n'a pas eu l'intelligence d'accepter de transiger par rapport à son interprétation erronée du règlement intérieur, pour mettre aux voix un texte avant tout symbolique qui aurait rassemblé tout le conseil dans une expression de solidarité envers les victimes et réaffirmation de nos valeurs républicaines.

Chaque jour se confirme à quel type d'élue nous avons à faire et je suis consterné qu'aucun membre de sa majorité n'ait pensé à avoir un sursaut de dignité dans ce moment (regroupant des élus nominalement membres du PS, d'EELV - ceux-là transfuges opportunistes du PS -, de Génération Ecologie, macronistes ou de la droite dure, il y avait pourtant suffisamment de diversité politique pour qu'on puisse espérer à un moment une réaction). Je veux croire que cette attitude de Mme Menhaouara, et par défaut de son équipe municipale, n'est que l'expression de son sectarisme, de son mépris et parfois de sa haine personnelle envers l'opposition municipale de gauche. Le comble du ridicule a été atteint lorsqu'elle a affirmé sans rire : "Je ne sais même pas sur quoi je me prononce"..
Quand Nesrine Menhaouara refuse de soumettre au vote du conseil municipal un vœu républicain le jour de l'ouverture du procès sur les attentats contre Charlie Hebdo et l'Hyper Casher
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