Samedi 21 novembre 2020, à la fin du conseil municipal, Nessrine Menhaouara présentait sa demande de protection fonctionnelle en vue d'attaquer en justice pour "diffamation" des conseils municipaux de l'opposition.
Sa majorité municipale et elle-même ont refusé d'informer les élus des faits précis mis en cause et qui figureraient dans les comptes-rendus des conseils municipaux précédents (au demeurant en faisant reproduire dans le compte-rendu d'un conseil municipal des propos qu'elle juge "diffamatoires", Mme Menhaouara se serait donc elle-même rendu coupable de diffusion de "propos diffamatoires", voilà qui est cocasse).
Non seulement cela entache la délibération de nullité juridique, mais par ailleurs il n'existe aucun fait de diffamation dans les dizaines de pages de compte-rendu concernées. Nous alertons donc le préfet du Val-d'Oise sur cette délibération et ce comportement illégal et anti-démocratique.
En réalité, comme nous l'avions vu à l'occasion d'une délibération précédente sur son projet de Charte des réseaux sociaux, Mme Menhaouara ne supporte pas la contradiction, elle ne supporte pas les désaccords, elle ne supporte pas les arguments démontrant qu'elle a tort. Elle ne supporte pas tout simplement d'avoir une opposition, que cette opposition aient des arguments et qu'elle représente deux fois plus de suffrages exprimés que sa majorité municipale.
Que cela engendre chez elle une fragilité politique et personnelle ne saurait justifier ces comportements de sa part. Cela ne justifie pas plus qu'elle cherche ainsi à faire peur à toute personne qui pourrait émettre des critiques publiques contre sa politique. J'ai demandé le retrait de cette délibération ; elle l'a refusée. Nous obtiendrons qu'elle soit cassée.
Avec de tels comportements, nous craignons qu'à travers elle la commune de Bezons soit ridiculisée.
Frédéric Faravel
conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons
responsable du groupe municipal "Vivons Bezons"