Les affrontements ont commencé à cause d’expropriations de Palestiniens à Jérusalem Est par le gouvernement Netanyahu qui veut renverser définitivement le rapport de force démographique à Jérusalem Est pour imposer à la communauté internationale le fait que la ville de Jérusalem entière est sa capitale et qu’aucune entité palestinienne ne pourra plus revendiquer Jérusalem Est comme capitale : son moyen est d’accélérer la colonisation illégale (car c'est bien de cela dont il s'agit en droit international) avec des méthodes violentes et répréhensibles. Benyamin Netanyahu joue la politique du fait accompli en accélérant les expulsions des Palestiniens et la colonisation à Jérusalem Est pour s'assurer que les gains des politiques d'extrême droite encouragées sous Donald Trump ne seront pas remis en cause.
La population palestinienne de Jérusalem proteste, se révolte, et s'en suit un classique enchaînement émeutes/répression qui n'a jamais de fin.
Les islamistes du Hamas et du Djihad islamique ont, avec l'opportunisme criminel qui les caractérise, décidé d'instrumentaliser la colère légitime des manifestants palestiniens hiérosolomytains pour tenter de déclencher un conflit généralisé qui servira leur stratégie victimaire.
Les affrontements qui en découlent sont en train de dégénérer, la communauté internationale doit faire pression sur les belligérants pour stopper les combats dont les populations civiles sont les premières victimes. les populations civiles se trouvent victimes à la fois des émeutes, des attentats et des actions militaires. Les civils des deux camps sont pris en étau par les extrémistes des deux camps qui ont chacun de leur point de vue intérêt à ce que la situation dégénère en Cisjordanie, en Israël ou à Gaza. Les islamistes du Hamas doivent arrêter immédiatement leurs tirs de roquettes et Israël doit mettre un terme à ses ripostes qui sont toujours disproportionnées.
Le rôle de la communauté internationale est de faire pression pour mettre un terme à ce nouveau cycle de violence. J'apporte tout mon soutien aux animateurs du Camp de la Paix. Seule une solution à deux Etats reconnus dans les frontières de 1949, conforme au droit international, la garantie de la sécurité pour les citoyens des deux Etats et l'arrêt de la colonisation peuvent ramener l'apaisement.
Frédéric FARAVEL
conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons