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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

21 juin 2021 1 21 /06 /juin /2021 10:06

Comme je l'avais annoncé, j'ai voté blanc hier aux élections régionales et départementales.

Aux élections régionales, la gauche partait divisée alors que rien ne le justifiait, en tout cas pas les programmes des trois listes concurrentes présentées. Je ne pouvais cautionner une telle bêtise. La très faible participation a sans doute sauver la gauche en Île-de-France : leur faible nombre de voix leur a quand même permis de rassembler 12,9% des voix pour le pôle écologiste conduite par Julien Bayou, 11% pour la liste du PS conduite par Audrey Pulvar et 10,2% pour la liste de LFI et du PCF conduite par Clémentine Autain. La dynamique vient d'ailleurs de la liste écologiste et de la liste de la gauche radicale qui gagnent chacune quelques milliers de voix et 4 points quand la liste PS s'effondre (-550.000 voix et -14 points). Les trois têtes de liste ont annoncé qu'elles fusionneraient ENFIN en une liste de rassemblement de la gauche et des écologistes ce qu'elles auraient dû faire dès avant le premier tour. Il n'est pas toujours trop tard pour devenir intelligent. Dimanche 27 juin 2021, je voterai donc avec détermination pour cette liste qui sera conduite par Julien Bayou et qui peut battre Valérie Pécresse et sa droite ultra-conservatrice et mettre fin à une direction de droite calamiteuse pour la région comme nous l'avons subie pendant 6 ans.

Aux élections départementales, ce qui était prévu s'est passé... La pantalonnade "embrassons nous folle ville" des deux candidats qui avaient par leur désunion et les insultes réciproques fait perdre la ville de Bezons à la Gauche pour qu'elle tombe entre les mains de la nouvelle municipalité divers droite s'effondre : leur "rassemblement" recueille 18% à Bezons des voix quand l'addition de leurs deux listes aux municipales en totalisait 45% (-27 points). Ils ont ouvert un boulevard à Menhaouara qui a recueilli 45% des suffrages dès le 1er tour sur la commune (+10 points). Le représentant de la droite progresse de 6 points passant de 19 à 25%. Le scrutin départemental mettant en scène les mêmes acteurs, la comparaison est pertinente. Si l'on compare avec les élections départementales de 2015, le constat est le même : le ticket PCF-LFI perd plus d'un point sur celui du PCF en 2015 ; Menhaouara gagne 20 points ; la droite gagne 6 points... L'abstention et les votes blancs et nuls ont sanctionné en priorité le tandem improbable Noël-Lesparre. Ce n'était pas faute de les avoir prévenus. Il est temps que la gauche se ressaisisse. J'y travaillerai. Dimanche 27 juin, je refuse de choisir entre la droite conservatrice qui assume le mauvais bilan de l'exécutif départemental de droite et la candidate sortante et inutile de la municipalité PS-LREM-divers droite (dont le complément est aussi un des acteurs de l'union PS-LREM à Argenteuil) : entre le bonnet blanc et le blanc bonnet, on ne peut que voter blanc.

Vous trouverez ci-dessous les communiqués nationaux et départementaux de la Gauche Républicaine et Socialiste (que j'ai contribué à écrire) sur le premier tour des élections régionales et départementales.

Frédéric FARAVEL
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons
Coordinateur national des pôles thématiques de la GRS

Le crash démocratique du 20 juin 2021 ne peut être passé par pertes et profits...
Premier tour des élections régionales et départementales : Après le « crash démocratique », préparer le sursaut à gauche !

 

Au soir du dimanche 20 juin 2021, le premier enseignement des deux scrutins c’est que nos concitoyens ont choisi massivement de s’abstenir. Avec 32 % de participation au niveau national, jamais un tel seuil n’avait été atteint. Ce chiffre cache par ailleurs des réalités plus diverses qui traduisent à nouveau que ce sont les catégories populaires qui ont boudé le plus fortement les urnes.
Cette dépression démocratique démontre encore à quel point notre système institutionnel est mal en point et que la confiance entre les citoyens et leurs institutions est profondément atteinte.

Par ailleurs, les départements et les nouvelles régions fusionnées déroutent également nos concitoyens, qui ne savent plus quelles sont les compétences et l’action des exécutifs locaux et s’interrogent sur la pertinence de leur mobilisation pour ces collectivités. Aucune information sur les régionales et départementales n’a été diffusée en amont du scrutin, ce qui est inédit. Il faut également noter que de graves défauts d’organisation, de la distribution des professions de foi à la tenue des bureaux de vote, entachent le déroulement du scrutin et de la campagne.

Dans ce contexte, il serait donc prétentieux de tirer des éléments signifiants sur l’évolution nationale des rapports de force politiques. Si, au soir du premier tour, tous les commentateurs glosent sur le recul du Rassemblement national, c’est sans doute qu’il pâtit au premier chef de l’abstention des catégories populaires : ne nous trompons pas, si nous ne faisons rien d’ici le printemps 2022 les réveils post-électoraux pourraient alors être douloureux. La faiblesse de la base électorale de la majorité présidentielle LREM-MODEM est confirmée ; les sortants ont bénéficié plus que jamais dans ce contexte de leur position leur promettant une perspective de reconduction dans la plupart des régions.

Pour le second tour, la Gauche Républicaine et Socialiste appelle l’ensemble des listes de gauche et des écologistes à se rassembler pour l’emporter dans le plus grand nombre de régions et de départements et pour porter PARTOUT la voix de la Justice sociale, de la République et de l’Écologie.
Nous appelons la gauche et les écologistes à se concentrer sur les priorités de nos concitoyens pour construire une alternative de progrès social et écologique et se mettre enfin au travail pour reconquérir les catégories populaires et moyennes qui se sont massivement abstenues aujourd’hui.

Le crash démocratique du 20 juin 2021 ne peut être passé par pertes et profits...

Il faudra tenir réellement compte du Crash démocratique du 20 juin 2021

Au niveau départemental comme au niveau national, la première et principale information qu’il faut retenir des scrutins régionaux et départementaux du dimanche 20 juin est le niveau de l’abstention : avec près de 73 % le Val-d’Oise se hisse tout en haut de la liste des territoires dans lesquels nos concitoyens ont boudé les urnes. Cette abstention est plus forte encore dans les quartiers populaires.

Cette dépression démocratique démontre encore à quel point notre système institutionnel est mal en point et que la confiance entre les citoyens et leurs institutions, mais aussi les organisations politiques qui donnent d’elles un spectacle peu reluisant, est profondément atteinte.

Il ne suffira pas pour que les Valdoisiens et les Français retrouvent le chemin des urnes de leur « faire la leçon » et de leur donner des ordres. Le débat politique doit sortir de la médiocrité, l’intérêt général et les convictions doivent redevenir les boussoles des partis politiques, notamment de gauche, plutôt que les jeux d’appareils et les querelles accessoires.

Au niveau des élections départementales, la Gauche Républicaine et Socialiste se réjouit des scores encourageants réalisés par ses candidats sur les cantons de Vauréal et de Cergy 1 où ils se présentaient pour la première fois sous nos couleurs. Nous constatons que la droite renforce ses positions dans un département qu’elle dirige depuis sa création (sauf 3 années de 2008 à 2011). Le score du Rassemblement national dans le département démontre que contrairement aux commentaires des chaînes d’information, l’extrême droite reste un danger ancré dans nos territoires. Pour le second tour, la Gauche Républicaine et Socialiste appelle donc partout à faire battre les candidats des droites libérales (LREM), conservatrices (UVO/LR) et extrêmes (RN) ; nous n’apporterons pas notre caution aux candidats qui ont pactisé avec la droite ou les macronistes.

Au niveau des élections régionales, le score des listes de gauche démontre l’effort qui reste à faire pour recréer la confiance avec les catégories moyennes et populaires. La division au premier tour, alors que les programmes étaient si proches qu’ils ne la justifiaient en rien, n’a pas non plus aidé à mobiliser les électeurs. La Gauche Républicaine et Socialiste se réjouit que Julien Bayou, Audrey Pulvar et Clémentine Autain aient immédiatement annoncé leur intention de constituer une liste commune pour le second tour. La Gauche Républicaine et Socialiste appelle à voter massivement pour cette liste de rassemblement de la gauche et des écologistes qui sera conduite par Julien Bayou et qui – si les électeurs le lui permettent – est en capacité de battre la droite conservatrice de Valérie Pécresse et lui reprendre le conseil régional, après 6 années d’actions calamiteuses.

À plus long terme, nous appelons la gauche et les écologistes à se concentrer sur les priorités réelles de nos concitoyens pour construire une alternative de progrès social et écologique et se mettre enfin au travail pour reconquérir les catégories populaires et moyennes qui se sont massivement abstenues aujourd’hui.

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