Vous en trouverez le texte et la liste des premiers signataires sous les illustrations plus bas.
Fabien Roussel parle directement à nos compatriotes sans les mépriser, il parle de leurs préoccupations, il parle de leur vie et pas des fantasmes d'une petite bourgeoisie qui s'enferme dans les métropoles et n'a en réalité aucune idée de ce que vivent nos compatriotes dans les quartiers populaires, les zones périphériques et les territoires ruraux. Il parle plus simplement encore que Montebourg des sujets déterminant pour leur vie quotidienne et l'avenir du pays : une autorité républicaine et laïque, la réindustrialisation de la France et la relocalisation de nos usines, le plein-emploi et l'augmentation des salaires, la défense des ouvriers, agriculteurs, paysans, petits-commerçants, artisans et retraités, le développement de la production nationale et de l'art de vivre à la française pour tous, la promotion du patrimoine matériel et immatériel de la France, la mise en avant d'un mix énergétique capable de décarboner rapidement nos activités économiques et sociales grâce au nucléaire, la création d'un pôle public du médicament, et tant d'autres propositions actant une proximité significative entre les deux projets politiques.
Il est nécessaire que ces idées soient entendues lors de la campagne pour l’élection présidentielle tant elles répondent à la revendication de dignité de notre peuple, jusque là systématiquement ignorée.
Le discours de Fabien Roussel est orienté vers la défense de nos souverainetés nationale et populaire et la critique d'une Union européenne enfermée dans une dérive ordolibérale qui agit contre les intérêts des peuples. Ce positionnement est d'autant plus indispensable aujourd'hui que la France subit une crise démocratique, économique et sociale depuis des années et que nombre des causes de celle-ci prennent leur origine dans les dérives de la construction européenne. Nos concitoyens ont bien compris que la déconstruction progressive de notre modèle social et républicain découle directement de la coalition des technocraties de Bercy et de Berlaymont, poreuses aux intérêts des banques et des multinationales à force de pantouflages et de rétro-pantouflages, et acquises aux « bienfaits » du néolibéralisme : la polémique de l’automne sur la commande des réformes des retraites et de l’assurance chômage par la commission européenne en a été la nouvelle démonstration. Il est urgent d'acter la priorité absolue au social, au retour de l’État dans toutes ses missions de service public, à la souveraineté de la Nation, à la concrétisation du patriotisme économique, populaire et social (que nos voisins n’hésitent jamais à mettre en œuvre) et à l'égalité républicaine.
Enfin, alors que les identitaires de droite et de gauche menacent la concorde républicaine, tenir haut une l’affirmation universaliste et d’une laïcité sans concession ni adjectif sont des mesures de salut public pour faire France de tout bois. En outre, il est nécessaire de ne plus imposer aux Français le choix entre le droit à la sécurité et la protection sociale si nous voulons une Nation unie par un projet majoritaire d'intérêt général.
Ce soutien à la candidature de Fabien Roussel ne vaut naturellement pas adhésion au Parti Communiste Français. Il va dans le sens d'un élargissement politique autour de la ligne politique défendue par le candidat. Elle participe par contre à l’impérative nécessité d’entrer dans une phase de reconstruction politique où les différentes familles de la Gauche républicaine devront travailler ensemble pour reconquérir ENFIN le terrain abandonné à la droite et à l’extrême droite du côté des classes populaires et pour reconquérir une forme d’hégémonie culturelle au sein d’une gauche qui s’est enfermée dans querelles picrocholines et accessoires pour se définir … et finir par se perdre.
Conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons
Président de "Vivons Bezons, le groupe des élus communistes, socialistes & républicains"
Avec Fabien Roussel une gauche populaire authentique est de retour. Celle de la République laïque et sociale chère à Jean Jaurès, celle du Front Populaire qui fit contrepoids à l’exploitation capitaliste par des conquêtes mémorables (congés payés, semaine de 40 h, meilleurs salaires), celle du Conseil National de la Résistance qui à la Libération maria la justice sociale et la reconstruction économique. On osa rêver alors « Les Jours Heureux ». La gauche et le peuple de France faisaient corps dans l’espérance collective. Après la reconquête de la liberté par la victoire sur le fascisme, la promotion de l’égalité et de la solidarité déboucha sur la Sécurité Sociale, fleuron du modèle social français. À l’horizon, il s’agissait d’instaurer « une véritable démocratie économique et sociale ». Ce programme, l’Europe capitaliste de Jean Monnet l’a remis en cause pour le malheur des services publics et des droits sociaux. Puis Denis Kessler, vice-président du MEDEF, a fixé le cap : « Il s’agit aujourd’hui de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ». Un projet hélas relayé par une gauche égarée au point de considérer que la paix imposait une Europe néo-libérale.
Aujourd’hui, dans le sillage du CNR, Fabien Roussel refonde l’espoir. Il ressuscite une gauche fière de ses valeurs. Son programme réinvente « Les Jours Heureux » pour une politique au service du peuple. Finies, les trahisons d’une gauche à contre-emploi, réformant le code du travail sous la dictée du MEDEF, sacrifiant les services publics au nom de la « concurrence libre et non faussée ». Finie la litanie d’une réduction de la dépense publique dont on voit le mal qu’elle fait aux hôpitaux et aux écoles publiques. Finie la désertification industrielle par des multinationales attachées à réduire le coût du travail en délocalisant les centres de production. La souveraineté populaire va refonder la souveraineté nationale pour sauver les droits sociaux. Fini le fatalisme intéressé de Madame Thatcher affirmant « There is no alternative ». Finis aussi les communautarismes qui enferment les individus dans des identités partielles, réelles ou supposées. Notre boussole, c’est l’universalisme républicain !
Fabien Roussel veut promouvoir une République laïque, écologique et sociale. À l’heure des crises climatiques et énergétiques inéluctables qui se profilent, il y a urgence à rompre avec le productivisme capitaliste, qui n’assume aucun des coûts de sa frénésie de profit : ni son coût social, ni son coût humain, ni son coût écologique. Écologie et justice sociale vont de pair. La nature, avec sa biodiversité en danger, est le premier de nos biens communs. A nous de protéger les écosystèmes, à rebours de l’irresponsabilité capitaliste. Concilier environnement et développement, c’est assurer l’avenir. Dans ce but un mix énergétique incluant le nucléaire et toutes les énergies renouvelables doit rester du ressort de la puissance publique. Place à la coopération internationale des peuples et à la relocalisation industrielle, assortie d’un pouvoir accru des travailleurs dans les entreprises. Il faut revaloriser le travail en augmentant le salaire direct. Il faut aussi reconstruire les services publics, forme de salaire indirect qui met à la portée de tous les biens fondamentaux. Santé, instruction, culture, accès à l’énergie et au transport, logement social doivent finaliser les politiques publiques. Sécurité Sociale et retraite à 60 ans sont à conforter par la cotisation sociale. Quant à l’impôt, sa progressivité doit agir comme levier de redistribution et de solidarité. Le cas échéant il y aura lieu de désobéir aux traités européens qui entravent notre souveraineté économique et sociale. Place à la relocalisation des emplois abandonnés à une mondialisation néolibérale avide de travail à bas coût. La souveraineté alimentaire repose sur nos agriculteurs, qui doivent jouir de revenus dignes. Quant au légitime souci de sécurité il serait insensé de l’abandonner à la droite. Il ne doit plus exister de territoires perdus de la République, où ses lois sont bafouées au nom de la religion. La laïcité est un vecteur d’émancipation et d’égalité, notamment des femmes, qu’elle délivre de la domination patriarcale trop souvent sacralisée par les religions. Elle doit être appliquée partout, y compris en Alsace-Moselle, où elle ne fera aucun mal aux droits sociaux, qui n’ont aucun rapport avec les privilèges concordataires. Honneur à l’école laïque et à son pari sur l’émancipation par le savoir, fondement d’une citoyenneté éclairée. La promotion multiforme de la culture doit redevenir une priorité de la nation.
Tenants fidèles d’une République laïque, écologique et sociale, nous saluons le projet de Fabien Roussel, qui parle au cœur comme à la raison. Un projet d’avenir, digne du meilleur de la gauche et de l’intérêt national, mais aussi de portée universelle. Vive la République ! Vive la France !
Premiers signataires :
- Marinette Bache, Présidente de Résistante sociale, ancienne conseillère de Paris
- Alain Bergeot, République et Socialisme, ancien candidat Front de gauche
- Pierre Bihet, ancien conseiller départemental de la Manche
- Hervé Burnouf, ancien adjoint au Maire de Cherbourg-en-Cotentin
- Madée Carbonelle, secrétaire de la Société Fraternelle les Amis de l’Egalité
- Hervé Castel, fonctionnaire, militant de gauche
- François Cocq, essayiste politique
- Brigitte Courtois, retraitée de l’industrie pharmaceutique, militant républicaine
- Charles Coutel, philosophe, militant laïque et républicain
- Denise Drutinus-Boulanger, féministe, République & Socialisme
- Jean-François Dupland, conseiller municipal Gauche Républicaine et Socialiste d’Herblay sur Seine
- Romain Dureau, docteur en agroéconomie
- Marie Estripeaut-Bourjac
- Frédéric Faravel, conseiller municipal et communautaire Gauche Républicaine et Socialiste de Bezons
- Stéphane Fouéré, militant de la Gauche progressiste et du socialisme républicain
- Hélène Franco, juriste, militante laïque, ancienne secrétaire générale du Syndicat de la magistrature
- Clémence Garcia
- Michel Garcia
- David Gerbaudi, syndicaliste, militant associatif familial laïque
- Lucien Jallamion, ancien responsable national du Front de Gauche, syndicaliste
- Marianne Journiac, militante syndicaliste santé
- Alain Léger, responsable associatif
- Marie-Pascale Legret, ancienne responsable de service hospitalier
- Olivier Leman, ancien conseiller municipal de Wallers-en-Fagne (59), R&S
- Mario Mandes, cadre retraité de la banque et de l’assurance
- Cédric Matthews, citoyen pour une République moderne
- Franck Meissel, militant de la Gauche républicaine et socialiste
- Laura Negri, cadre de santé, militante républicaine
- Henri Pena-Ruiz, philosophe et écrivain
- Yves Perlein, enseignant, associatif, militant de gauche et républicain
- Alain Poirson, professeur de philosophie
- Nicolas Pomiès, responsable d'une association familiale nationale
- Hugo Prod’homme, militant républicain de gauche, Lille (59)
- Vincent Ramecourt, militant associatif familial laïque
- Philippe Reig, militant syndicaliste, République & Socialisme
- Matias Richards, chômeur, militant de gauche
- Maryvonne Rocheteau, adjointe au Maire Gauche Républicaine et Socialiste d’Arceuil (94), militante associative familiale laïque
- Luc Schaffauser, retraité Sécurité sociale, Syndicaliste CGT, République & Socialisme
- Jean-Paul Scot, historien et écrivain
- Patrice Siard, République & Socialisme
- Bruno Streiff, écrivain et conférencier
- Mourad Tagzout, député suppléant, militant associatif Les Émancipés /Combat laïque, Combat social