Encore un conseil municipal où il a fallu essuyer le mépris et le manque de respect de Mme Menhaouara. Un conseil avec 40 délibérations à l'ordre du jour et un dossier de 930 pages, tellement épais qu'il a été édité en deux volumes mais nous avons toujours seulement 5 jours pour préparer le conseil municipal tout en continuant à mener nos vies familiales et professionnelles.
La Maire de Bezons peut bien ironiser sur les difficultés que nous rencontrons à préparer les conseils, elle et son équipe peuvent préparer les dossiers pendant de nombreuses semaines et de nombreux mois (ce qui n'est pas le cas des élus d'opposition), elle a plein temps sur son mandat de maire et perçoit pour cela (en cumulant les syndicats, l'agglomération et le conseil départemental où elle ne fait strictement rien) plus de 6.000 euros d'indemnités par mois.
Elle gagnerait à agir avec plus de respect pour tous les élus d'opposition qui investissent plus d'efforts et de réflexion dans leur travail municipal qu'elle ne le fera jamais.
Vous trouverez ci-dessous les point saillants du conseil municipal du 21 novembre 2024. Je vous souhaite une bonne lecture.
Frédéric Faravel
Conseiller municipal et communautaire de Bezons
Membre de la direction nationale de la Gauche Républicaine et Socialiste
Animateur du collectif citoyen "Vivons Bezons, pour un groupe des élus communistes, socialistes & républicains"
Le conseil municipal a commencé par une minute de silence en l'honneur de Jean-Noël Carpentier, maire de Montigny-lès-Cormeilles, qui est décédé subitement mercredi 20 novembre 2024. Cet hommage était nécessaire au regard des liens anciens et nombreux entre nos deux communes, un geste de compassion pour sa famille et de respect pour les Ignymontains.
Tirant la couverture à elle, même sur le dos des morts, Mme Menhaouara a oublié de préciser que cette minute de silence avait été demandée par notre collectif. Un preuve supplémentaire de son nombrilisme et de son indélicatesse sur le dos des morts, y compris quand il s'agit de nos camarades.
Jean-Noël Carpentier, Maire (MdP) de Montigny-lès-Cormeilles, ancien député, est décédé subitement mercredi 20 novembre 2024, après avoir annoncé le diagnostic d'un nouveau cancer..
Comme prévu, après la démission surjouée de Mme Aouchiche (qui a fait semblant de découvrir le processus de privatisation du service propreté de la commune alors qu'elle en a été complice pendant deux ans) lors du conseil municipal du 16 octobre dernier, Mme Martine Geneste a été élue adjointe à la Maire.
Considérant qu'il s'agissait d'une affaire interne à l'équipe Menhaouara, le collectif "Vivons Bezons" m'avait demandé de voter blanc.
Au passage, on remarquera qu'après presque 4 ans et demi de mandat comme maire (et 16 ans en tout si on compte ses 12 années où elle a été adjointe au Maire de 2008 à 2020) que Mme Menhaouara ne sait toujours comment se passe l'élection des adjoint(e)s.
Comme chaque année, nous votons en avance le versement d'une partie de la subvention pour le Comité des Œuvres Sociales (le "comité d'entreprise" du personnel communal), le CCAS, le Théâtre Paul Eluard, l'USOB... Nous le votions précédemment également pour la Caisse des Ecoles, mais Mme Menhaouara qui l'avait déjà condamnée à mort l'année dernière a exécuté sa sentence le 21 novembre, nous y reviendrons.
On peut donc d'année en année comparer ces avances : USOB et COS recevront donc des avances équivalentes aux avances votées fin 2023, l'avance pour le TPE baisse de 65.000 euros par rapport à 2023 et l'avance pour le CCAS augmente de moins de 7.000 euros.
Cet exposé a de quoi nous inquiéter à plusieurs titres et les moqueries de la Maire face à nos remarques accroissent notre préoccupation.
L'USOB et le COS devraient voir les avances qui leurs sont versées (et les subventions totales) augmenter d'une année sur l'autre : le nombre de personnes concernées ou les adhérents augmentent, les coûts aussi, mais depuis plusieurs années ni les avances ni les subventions totales n'augmentent ce qui veut dire qu'en euros constants, cela baisse. Nous ne préjugeons pas de ce qui nous sera présenté au début du printemps 2025 pour le vote du budget, mais cela augure mal de la suite : il faut augmenter ces subventions dans le prochain budget. La Maire a fait semblant de ne pas comprendre en se moquant de nous, mais "c'est à la fin de la foire qu'on compte les bouses" on verra si en 2025 Mme Menhaouara et son équipe proposent une augmentation de ces subventions ou pas, en tout cas nous le réclamons !
La faible progression de l'avance au CCAS laisse également augurer une faible progression de la subvention totale au CCAS qui sera voté lors du budget 2025 fin mars ou début avril : or nous avons vu la situation sociale se dégrader dans la commune, la ville devrait faire un effort plus important pour les politiques de solidarité et donc verser une subvention bien plus importante au CCAS. Depuis plusieurs années, une telle progression n'est pas au RDV - en 2022, ils avaient même baissé le budget du CCAS (!?!) : pour rattraper le retard, il faudrait au moins une augmentation globale de 100.000 euros du CCAS dans le budget 2025, nous jugerons sur pièce.
La diminution de l'avance pour le TPE🎭 par rapport à celle votée fin 2023 nous inquiète également : là aussi, la Maire a tenté de nous faire passer pour des imbéciles en prétextant une hausse de 175.000 euros de la subvention au TPE dans le budget supplémentaire pour 2024 qu'elle a soumis un peu plus tard dans la soirée au conseil municipal. Or cela étaye à nouveau notre démonstration : si le public semble être plus nombreux, les recettes encaissées ne sont toujours pas au niveau des pertes massives de subventions pour le TPE consécutives à la décision de Mme Menhaouara d'imposer ses choix et sa politique au Théâtre Paul-Éluard. Elle n'a même pas contesté quand j'ai indiqué que parfois les salles étaient remplies grâce à une large distribution d'invitations gratuites. La difficulté à trouver du public pour certains spectacles (dont nous ne contestons pas la qualité cependant) est encore démontré par le fait que la Maire diffuse sur son propre compte facebook des annonces pour des prix bradés présentés comme une "offre internet". Le TPE est encore fragile, même si son existence n'est plus en danger comme nous l'avions craint un moment, on ne devrait pas baisser ses avances de subventions d'une année sur l'autre ; par ailleurs, on voit difficilement comment la situation pourra se stabiliser sans continuer de verser une subvention en très forte hausse à nouveau en 2025 (la subvention supplémentaire qui lui est versée avec le budget supplémentaire pour 2024 démontre que l'estimation budgétaire initiale avait été sous-estimée) car la perte des subventions régionales ou départementales n'a pas été compensée.
Le collectif "Vivons Bezons" m'a demandé de m'abstenir : en effet, en 5 jours nous ne pouvions pas examiner en détail les dizaines de pages comparant ligne à ligne les tarifs municipaux que ce soit pour le Centre Communal d'Action Sociale, le périscolaire, la restauration scolaire, les droits de terrasse ou le Centre Municipal de Santé.
Mme Menhaouara dispose déjà d'une délégation de compétences excessive, qui lui permet de décider seule de bien trop de choses dans la commune et notamment en matière d'urbanisme où elle agit sans réel contrôle depuis la démission de son adjoint à l'urbanisme voici plusieurs années maintenant.
Nous avons donc refusé cette nouvelle extension de sa délégation de compétences ; au contraire, il faudrait la réduire.
Mme Menhaouara se croit déjà Reine-Maire, pas besoin d'élargir encore ses pouvoirs, elle en a trop !
Mme Menhaouara appelle cela la "mise en sommeil du budget de la caisse des écoles". Ainsi un an et 6 jours après qu'elle a imposé la dissolution du budget restauration scolaire de la caisse des écoles dans le budget communal, elle achève son projet en tuant la caisse des écoles. La prochaine étape sera sa dissolution. Nous avions expliqué il y a un an que Mme Menhaouara n'avait qu'un seul objectif : tuer la caisse des écoles. C'est chose faite.
Elle a laissé mourir cet établissement public après la crise sanitaire, refusant de travailler à sa redynamisation. Elle prétend avoir mis à la place un Parlement des Parents qui n'est consulté que sur des dossiers accessoires et qu'elle peut ignorer si besoin, alors que les décisions de la caisse des écoles (qu'elle ne contrôlait pas totalement) pouvaient s'imposer à elle. Et pour illustrer le fait ce que - selon elle - ça marche bien, elle claironne qu'elle a mis au vote une décision qui écrase le droit des enfants à choisir le plat qui leur plaît parmi le choix qui est proposé, qui annihile leur possibilité de découvrir d'autres nourritures que ce qu'ils ont à la maison, en fait d'imposer les interdictions confessionnelles en matière de nourriture aux enfants dans l'école laïque que cela leur plaise ou non.
Bref, Mme Menhaouara n'aime pas qu'on puisse la contredire et préfère développer une clientélisme communautariste.
il y a un an avec mon amie Florelle Prio, nous dénoncions la mort annoncée de la Caisse des écoles : c'est fait ! Menhaouara l'a tuée !
C'est ce qu'on appelle le "budget supplémentaire", c'est-à-dire la correction du budget initial que nous avions voté en avril 2024.
Mme Menhaouara, tentant de trouver une explication vaseuse au report injustifié du conseil municipal du 25 septembre au 16 octobre, l'avait expliqué en prétextant devoir s'adapter aux annonces gouvernementales budgétaires angoissantes du Premier ministre, expliquant dans la foulée qu'un conseil en novembre verrait un budget supplémentaire avec des évolutions massives pour les mêmes raisons. Or des annonces n'ont pas force de loi et le projet de loi de finances pour 2025 n'est toujours pas voté (on savait déjà qu'il ne serait pas voté fin novembre lors du conseil municipal du 16 octobre) et personne ne sait quand il le sera ni même s'il le sera. Mme Menhaouara avait fait le 16 octobre des moulinets avec les bras de manière un peu ridicules, nous le lui avions poliment expliqué.
La présentation du "budget supplémentaire" ce 21 novembre l'a confirmé : aucune évolution budgétaire nationale ne peut être prise en compte et le budget supplémentaire présenté appartient à la catégorie des ajustements classiques de fin d'année que font la plupart des communes sans changer les équilibres globaux du budget voté en avril, ce qui explique que j'aie à nouveau voté contre.
Seules modifications à signaler une légère baisse de l'investissement par rapport à ce qui était prévu - nous avions d'ailleurs émis des doutes sur la capacité de la municipalité à réaliser tout ce qu'elle avait annoncé pour l'année 2024 - et la hausse de 175.000 euros de la subvention accordée au TPE, nous en avons parlé plus haut : si le public semble être plus nombreux, les recettes encaissées ne sont toujours pas au niveau des pertes massives de subventions pour le TPE. Le TPE est encore fragile, on voit difficilement comment la situation pourra se stabiliser sans continuer de verser une subvention en très forte hausse à nouveau en 2025 ; cette hausse de subvention en cours d'année démontre que l'estimation budgétaire initiale avait été sous-estimée car la perte des subventions régionales ou départementales n'a pas été compensée.
J'ai voté pour, considérant que, malgré notre opposition globale au budget municipal, l'accélération des travaux (et donc des sommes dépensées pour cela) était une bonne chose.
Cela évitera donc à Mme Menhaouara que je vote contre les écoles et les élèves (oui, elle avait sorti une telle absurdité après la présentation du dossier de rénovation et d'extension de PVC lors de laquelle elle avait refusé de répondre aux questions que nous posions).
Le 16 octobre dernier, nous avions dénoncé le versement d'une subvention pour l'action humanitaire en direction des civils libanais, alors que rien avait été fait pour la Palestine, malgré le vœu voté avec plusieurs de nos amendements (l'arrêt de la livraison d'armes à Israël et l'exigence de la démission de Benyamin Netanyahu) par le conseil municipal le 6 avril 2024. Mme Menhaouara avait tenté de se justifier en expliquant qu'aucune association humanitaire n'avait sollicité la commune et que c'était donc impossible.
Nous l'avons dit et redit ensuite : tout cela relève de la mauvaise foi ! Quand une commune veut verser une subvention pour une action humanitaire et sociale, pour une cause, elle sait parfaitement trouver une association pour lui demander de la solliciter à le faire. Nous découvrons donc que, comme nous l'imaginions (et contrairement à ce que disait Mme Menhaoura), la Croix-Rouge française agit pour le soutien humanitaire à Gaza et en Cisjordanie, mais plutôt de demander à la Croix-Rouge française de la solliciter pour le versement d'une subvention à destination des populations civiles palestiniennes, l'équipe Menhaouara a imaginé une "solution" totalement baroque : on pouvait verser directement 5.000 euros à la Croix-Rouge - et c'est ce que j'ai exigé -, mais Mme Menhaoura a préféré demander à Bezons Humanity, association qui existe de fait depuis l'automne 2023 et juridiquement depuis avril 2024, de la solliciter, pour que la ville verse 5.000 euros à Bezons Humanity et que Bezons Humanity verse les 5.000 euros à la Croix-Rouge… Mais qu'est-ce que c'est que ce circuit totalement délirant ?!? pourquoi ne pas faire simple et verser l'agent directement ???? Nous sommes certains que les jeunes gens de Bezons Humanity mènent des actions sociales et solidaires utiles, et nous espérons qu'ils se rendent compte rapidement qu'ils sont instrumentalisés par la maire, mais ils n'ont aucune expérience en matière d'action humanitaire à l'international, il faut être un peu sérieux sur ces choses là. Donc j'ai refusé de prendre part au vote, refusant que l'argent ne soit pas directement versé à la Croix-Rouge, liée au Croissant-Rouge.
A la suite de cela, Mme Aouchiche est rentré dans des considérations politiques instrumentalisant le drame et l'horreur subis par les civils au Proche-Orient ; dans une démarche sectaire et idéologique, elle a volontairement oublié de rappeler que le chef militaire du Hamas était également visé par le mandat d'arrêt de la Cour Pénale Internationale pour crimes de guerre et contre l'humanité aux côtés de Netanyahu et Gallant (évidemment certains silences sont très parlant) ; elle a surtout porté une accusation directe mais pas totalement assumée de détournement d'argent municipal de la part d'une association bezonnaise. Accusation non étayée et diffamatoire : elle le sait et tente aujourd'hui de faire diversion en déposant plainte et en se mettant en scène en vidéo pour des insultes imaginaires.
Evidemment, Mme Menhaouara s'en est donnée à cœur joie après cette intervention délirante … et dénonçant le fait de faire de l'instrumentalisation politique sur le dos des victimes palestiniennes, elle a fait exactement la même chose. Ces deux personnes sont en train d'abaisser encore un peu plus le niveau du débat politique à Bezons : nous ne pensions pas que c'était possible vu le niveau souterrain déjà atteint.
Je conseille aux dirigeants de l'association visée par Mmes Aouchiche et Menhaouara de porter plainte.⚖️
Nous avons voté contre le déclassement puis la vente des terrains du parking attenant au carrefour contact entre les rues Édouard-Vaillant, de Villeneuve et Maurice-Berteaux.
En effet, cette ventre s'inscrit dans le cadre de l'ÉNORME projet d'aménagement urbain de Mme Menhaouara (tout l'ilôt entre les Rues Edouard-Vaillant, de Villeneuve, Maurice-Berteaux et Georges-Dupont, avec l'ancienne clinique Korian, le carrefour contact, le square Yves-Morel, les parking de surface et souterrain et quelques immeubles) qu'elle refuse toujours de présenter aux élus et aux Bezonais·es. Ce dossier pèse plusieurs millions d'euros et la maire explique faut se contenter des quelques esquisses minimalistes présentées voici deux ans pour justifier toutes ses décisions : vous comprenez ainsi pourquoi nous nous opposons systématiquement à toute extension de ses délégations de compétences.
Ce n'est pas acceptable : les Bezonnais et leurs élus ont le droit d'être informés pour se prononcer sur ce dossier structurant. Voilà qui serait de la vraie démocratie, la participation des habitants s'arrête pour Mme Menhaouara à des votes internet fermés sur le nom des squares. À un moment, il faut être un peu sérieux.
[à propos de sérieux, quand j'ai demandé si des installations complémentaires étaient prévues pour aménager le nouveau square rue Maurice-Berteaux et éviter que la porte donne directement sur la rue ce qui représentait un risque pour les enfants (précisant que le square avait été annoncé ouvert alors que les travaux n'était pas terminés - ce qu'avait confirmé le DGS en commission municipale le mardi 19 novembre), la Maire a osé m'attaquer indiquant que je diffusais des fakes news sur internet : outre le fait que je n'ai jamais rien écrit sur internet sur ce sujet avant le conseil municipal, je ne faisais que relayer la préoccupation émise en commission municipale le 19 novembre par la deuxième adjointe à la maire, Mme Michèle Vasic, qui était absente au conseil municipal et n'avait pas donné de pouvoir.]
voici les 3 seuls documents dont nous disposons depuis le conseil municipal du 23 novembre 2022 : le périmètre du projet, un schéma à peine ébauché de la pratique de circulation sur l'espace concerné en l'état, et ce que Mme Menhaouara ose appeler un "schéma d'intention des principes d'aménagement"... Mme Menhaouara refuse de communiquer plus de détails sur ce dossier majeur, nous vous laissons juges.
J'ai refusé comme chaque année de prendre acte du rapport d'activité du Syndicats des Eaux d'Île-de-France (SEDIF) par désaccord de principe sur les choix de gestion de cette institution qui se met à genou devant un géant capitaliste international (qu'il soit d'origine française ne change rien) plutôt que de s'occuper en priorité des besoins et du porte-monnaie des franciliens.
J'ai également demandé que le syndicat AZUR soit interpellé sur le fait que plusieurs copropriétés à Bezons n'avaient toujours pas mis en place la collecte sélective des déchets.
À force d'être insistant, je commence à obtenir quelques réponses à des questions importantes sur la façon dont le Marché "au temps des cerises" est géré depuis que le concessionnaire Mandon a claqué la porte au nez de Mme Menhaouara (qui avait expliqué en 2020-2021 que l'ancienne équipe municipale avait été trop dure avec lui).
Nous avons donc appris désormais clairement que la société Dadoun exerce les missions de placier (mais Mme Menhaouara ne nous a toujours pas transmis le contrat, la durée et le montant que nous lui avons demandé et qu'elle a l'obligation de nous transmettre) et que la facturation est effectuée par les services de la ville.
Ensuite, pas beaucoup de nouveautés à ce stade : le choix de la concession d'affermage est le seul possible à partir du moment où l'équipe municipale refuse le passage en régie communale - c'est possible contrairement à ce que dit Mme Menhaouara, il suffit de s'en donner les moyens et cela permettrait de ne plus dépendre du "chantage économique" organisé par les rares sociétés concessionnaires qui s'entendent pour se partager les marchés franciliens. Nous avons entendu que dans la nouvelle concession d'affermage qui sera proposée les travaux à la charge du futur concessionnaire seront diminués car c'est cela qui aurait bloqué le choix d'un nouveau prestataire selon la Maire : elle a donc commencé à céder au chantage organisé et les charges de la commune vont donc augmenter.
En attendant, nous sommes loin du compte, il faut encore que le cahier des charges soit établi par la Commission Consultative des Services Publics Locaux (et j'ai à nouveau demandé d'y être convoqué dans des conditions décentes, c'est-à-dire sur mon adresse électronique personnelle et à des horaires équivalentes aux commissions municipales qui sont réunies entre 19h30 et 21h00, alors que la CCSPL est systématiquement convoquée en cours de semaine à 10h ou 10h30 quand nous travaillons), avec quel niveau de redevance, quel niveau de pénalité (adjointe au Maire Dominique Lesparre, Mme Menhaouara avait laissé passer sans rien dire l'absence de toutes pénalités !?! donc elle ne peut pas encore une fois dire que ce n'est pas de sa faute), quelles garanties face aux dérives comme on a pu voir avec les malversations à Argenteuil, quel niveau de contrôle du délégataire, avant qu'une commission d'appel d'offres se prononce sur le choix des candidats s'il y en a.
Cela va être encore long et le marché manque de plus en plus de commerçants.
J'ai voté pour la convention de préfiguration du contrat local de santé et la convention de de partenariat avec le réseau périnatal départemental.
Après des débuts laborieux - on se souvient des débats houleux où, avec Mme Florelle Prio, nous avions dénoncé le manque de sérieux initial dans la préparation du contrat local de santé -, nous avons jugé que ce dossier avait enfin avancé depuis dans le bon sens.
Quant au réseau périnatal il permettra de favoriser le suivi et la prise en charge adaptée des enfants de 0 à 7 ans vulnérables sur le bassin de naissance de la ville de Bezons, tout au long de leur développement, afin de donner à ces enfants toutes leurs chances de développer au mieux leurs capacités.
La réorganisation de la direction de l'urbanisme et la création d'un poste pour l'extension de la Cité éducative sont une bonne chose, même si on peut s'étonner que cela se déroule en plein milieu de la révision du Plan local d'urbanisme (qui se poursuit dans l'opacité la plus totale) pour la direction de l'urbanisme.
Par contre, l'équipe Menhaouara décide d'augmenter de manière importante les postes dans la direction de la communication, ce qui n'est pas anodin à un an et demi des élections municipales, nous l'avons donc refusé.
J'ai également pointé le flou quant à la composition et au nombre de postes excessif dans le cabinet de la maire.
Nous avons appris que l'ancien directeur de cabinet M. Olivier Cloots était (enfin !) parti, après plusieurs mois d'absence réelle, de son poste et que M. François Guiot, embauché comme directeur adjoint de cabinet, occuperait désormais pleinement ce poste. Mais un autre agent était répertorié par tous les partenaires de la ville comme collaborateur de cabinet, mais Mme Menhaouara a osé expliquer que c'était un chargé de mission de la direction générale, puis décrivant son poste elle a finalement démontré que les missions qu'il exerce sont celles d'un collaborateur de cabinet, tout en niant le fait qu'il en soit un. Or mercredi à 13h50 est arrivée pour prendre son poste en mairie une toute nouvelle collaboratrice de cabinet (nous lui souhaitons la bienvenue) : cela fait en réalité TROIS collaborateurs de cabinet quand Mme Menhaouara n'en a légalement droit qu'à deux… mais elle joue avec les mots pour satisfaire ses besoins politiques.
Sur la proposition de "Vivons Bezons", le collectif citoyen pour un groupe des élus communistes, socialistes & républicains, le conseil municipal a adopté à l'unanimité un vœu dénonçant les menaces que le budget présenté par le gouvernement Barnier fait peser sur les finances des communes et donc sur les services publics de proximité et les investissements publics.
J'ai lu le texte originel du vœu, M. Cuvillier a présenté les ajouts proposés par la majorité municipale que j'avais validé avec lui mardi 19 novembre au soir.
C'est le texte amendé qui a été adopté.
vœu initial présenté par Vivons Bezons, nous mettrons en ligne le vœu adopté quand il aura été publié dans les actes administratifs de la commune.