De Jean-Pierre Dufau, candidat dans les Landes (2e circ) | 1er avril 2007
De fait, le quinquennat durant lequel les mêmes UMP et UDF se sont succédées au ministère de l’Education a été celui d’une régression sans précédent : déclin régulier du budget de l’éducation depuis 2002 et réduction permanente du nombre d’enseignants (-30.000 dans le seul enseignement secondaire !) ne représentent qu’une partie des atteintes parachevées par le « décret Robien ». Gilles de Robien et le Rectorat de Paris ont été moins actifs dans leur soutien à la Directrice d’école parisienne de Rampal placée en garde-à-vue après l’algarade entre la police et les parents d’élèves et enseignants. Quant à Sarkozy, il n’est plus ministre de l’Intérieur et donc n’est plus concerné ! Consternant !
Le Pacte présidentiel de Ségolène Royal entend inverser la tendance, en rendant notamment à l’éducation sa place de premier budget de la nation garanti par une loi de programmation, en organisant dès le mois de mai des « états généraux des enseignants » sur le mode participatif et en rétablissant les postes supprimés. La révision et non l’abandon de la carte scolaire pour supprimer les ghettos scolaires, le doublement de l’allocation de rentrée scolaire dès la rentrée 2007, la mise en place d’un service public de la petite enfance et la scolarisation obligatoire dès 3 ans ainsi que l’organisation du soutien scolaire individualisé gratuit font aussi partie du pilier Education du pacte présidentiel.