Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
Me contacter

en savoir plus

 

Trouve

Gauche Républicaine & Socialiste

27 avril 2007 5 27 /04 /avril /2007 15:23
Sacré Nicolas : il me manquera jamais une occasion pour faire rire son auditoire !

Chronique d'un face-à-face télévisé proposé, accepté, reporté puis annoncé
LE MONDE | 27.04.07 | 12h15 • Mis à jour le 27.04.07 | 16h01


endredi 27 avril, 15 h 48 : Nicolas Sarkozy dénonce à Puy-Guillaume les "procès de Moscou" intentés à son encontre par Ségolène Royal et François Bayrou.

13 h 43 : "L'arithmétique pointilleuse du CSA d'un côté, le poids des sympathies auprès du candidat Sarkozy de l'autre, font que le devoir d'informer subit une entrave insupportable dans une démocratie", souligne le Syndicat national des journalistes dans un communiqué.

13 h 30
: Simone Veil, soutien de Nicolas Sarkozy, dénonce "la haine" de François Bayrou envers le candidat UMP et l'accuse de vouloir "enfreindre les règles" du CSA sur le temps de parole.

13 heures : Ségolène Royal fait état de pressions sur le "système médiatico-financier" qu'elle dit lié à Nicolas Sarkozy dans le but de faire échouer l'organisation d'un débat télévisé avec François Bayrou, mais "pense que le débat aura lieu".

12 h 30 : Des sources proches du PS indiquent au Monde que le débat aura lieu samedi après-midi 28 avril, et sera organisé par BFM TV et RMC Info. De son côté, la radio confirme avoir eu l'accord des socialistes, mais dit attendre encore la réponse de François Bayrou.

11 heures : "Canal+ m'obéit", ironise Nicolas Sarkozy, estimant que "c'est insulter la presse régionale comme la presse tout court que de penser qu'elle peut céder à quelque pression que ce soit".

Matinée : Accusations et réactions se multiplient. "Nous avons envoyé des invitations à l'UMP qui sont restées lettre morte. Dans ces conditions, il était difficile d'organiser ce débat en sachant que Canal+ a très peu de programmes en clair et qu'il nous aurait fallu trouver un temps de parole équivalent pour l'UMP", explique Rodolphe Belmer, directeur général de Canal+, pour expliquer l'annulation du débat d'abord prévu sur son antenne. Jean-Pierre Elkabbach, PDG de Public Sénat, indique au Monde qu'il refuse de "jouer les dépanneurs". Le CSA nie toute pression. La chaîne localeTélé Lyon Métropole (TLM) d'une part, les hebdomadaires Marianne et La Vie d'autre part proposent d'organiser le débat.

8 heures : François Bayrou accuse Nicolas Sarkozy et son entourage d'être intervenus pour obtenir l'annulation du débat sur Canal+/i-télé et retransmis sur France Inter, évoquant des "intimidations" et des "menaces". "Je n'en ai pas la preuve, mais j'en ai la certitude", indique-t-il, disant s'appuyer sur des témoignages nombreux.

Jeudi 26 avril

21 heures. "Nicolas Sarkozy se comporte comme le Berlusconi français, considérant que les médias sont à sa botte", déclare Arnaud Montebourg (PS) à l'AFP.

18 h 50. Canal+ annonce qu'il n'organise pas le débat "en raison des règles d'égalité édictées par le Conseil supérieur de l'audiovisuel" (CSA). "C'est une atteinte intolérable à la liberté d'information. L'Etat Sarkozy se croit déjà tout permis", déclare Jack Lang dans un communiqué. "D'une manière ou d'une autre, il aura lieu", assure Julien Dray.

Le CSA publie un communiqué où il "dément être intervenu auprès de Canal+ au sujet de ce débat dont l'organisation relève de l'entière responsabilité éditoriale de la chaîne".

17 h 20. Claude Guéant, directeur de campagne de M. Sarkozy évoque un "problème de compensation des temps de parole".

14 heures. Jean-Louis Bianco, codirecteur de campagne de la candidate socialiste, annonce que le débat Royal-Bayrou aura lieu samedi en fin de matinée et sera retransmis sur i-télé, Canal+ et France Inter.

12 h 40. "Je pense que cet épisode est une tragicomédie un petit peu ridicule. Il y a un débat entre les deux candidats sélectionnés pour le second tour. Tout le reste, c'est de l'agitation politicienne", déclare M. Sarkozy à son QG de campagne.

12 h 10. "Ce n'est pas le président de la PQR qui, paraît-il, a été reçu par M. Sarkozy, qui va empêcher le moindre débat", réplique Mme Royal. Michel Comboul, président du SPQR, qui dément formellement toute rencontre, juge ces déclarations "inacceptables".

10 h 50. Le Syndicat de la presse quotidienne régionale, refuse d'organiser ce débat avec M. Bayrou. "Nous avions organisé depuis lundi deux débats vendredi matin, l'un avec M. Sarkozy à 9 heures, l'autre avec Mme Royal à 11 heures, nous ne voulions pas changer ce dispositif", explique Hubert Coudurier, directeur de l'information du Télégramme de Brest.

Premier contre-feu de l'équipe de M. Sarkozy : ce débat entre M. Bayrou et Mme Royal "est antidémocratique et même anticonstitutionnel", déclare André Santini, maire (UDF) d'Issy-les-Moulineaux sur Canal+.

Mercredi 25 avril

20 heures. Invité de France2, M. Bayrou donne son accord à ce débat à condition, précise-t-il, qu'il "ait lieu devant vous, à la télévision, que tous les Français puissent y accéder". "Si France 2 veut amener des caméras [au forum de la PQR], venez filmer", répond immédiatement Mme Royal, sur la même chaîne. Informé en direct, Nicolas Sarkozy écarte sur TF1 toute idée de "débat contradictoire" avec le président de l'UDF.

18 heures. Mme Royal, qui doit participer, vendredi 27 avril, à un forum de la presse quotidienne régionale (PQR) propose aussitôt à M. Bayrou "de partager ce temps de parole et de débat".

15 h 30. Au cours de sa conférence de presse, François Bayrou répond qu'il est "ouvert à toute discussion de bonne foi". "J'accepte d'avoir ce dialogue, sans arrière-pensées, par exemple à la télévision. Nicolas Sarkozy n'a pas proposé le même débat, mais s'il le faisait je l'accepterais aussi", précise-t-il.

Lundi 23 avril

A Valence, devant la presse, Ségolène Royal propose à François Bayrou "un débat public, en toute clarté, en toute transparence et devant tout le monde. J'attends une réponse. A M. Bayrou de dire s'il souhaite ce débat".



Services France et Médias
Partager cet article
Repost0

commentaires