on ne peut que saluer cet esprit de Ségolène Royal qui laissera donc la circonscription dont elle était députée sortante à Delphine Batho alors que tout le monde - ses proches au Parti socialiste, les commentateurs de la presse - lui conseillait de se représenter.
Elle tient parole, c'est assez rare pour le souligner et lui accorder plus qu'un bon point. Cela ne remet pas en cause le droit d'inventaire que nous devrons faire de cette campagne présidentielle.
FRED
conformément au principe de non-cumul des mandats qu'elle défend. Royal.
Vendredi matin, plusieurs médias, (dont Le Parisien, Le Figaro et la Check-List du Monde.fr) annonçaient pourtant qu'elle serait candidate dans sa circonscription. "Je reste fidèle à mon principe de choix personnel", a-t-elle ajouté, bien que la situation dans sa circonscription soit selon elle "assez compliquée", et qu'une "pétition de tous les élus circule" pour qu'elle se représente.
La présidente de la région Poitou-Charentes est élue dans la 2e circonscription des Deux-Sèvres depuis 1988. En juin 2006, avant sa candidature aux primaires socialiste, Mme Royal avait annoncé, dans un chat sur Le Monde.fr, sa volonté de "respecter avant l'heure le principe de non-cumul". Et de ne pas se présenter aux législatives, quelle que soit l'issue de la présidentielle. Dans sa circonscription, Mme Royal soutient la candidature de Delphine Batho, secrétaire nationale du PS, chargée de la sécurité, proche de Julien Dray.