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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

4 juin 2007 1 04 /06 /juin /2007 09:33
Un rapport accablant sur la police dans le "93" s'invite dans la campagne des législatives
 

clichypolice.jpga divulgation d'un rapport de l'Institut national des hautes études de sécurité (Inhes), qui dépend du ministère de l'intérieur, sur les relations police-population en Seine-Saint-Denis a suscité, ce week-end, de nombreuses réactions politiques. Cette enquête dresse un constat accablant des rapports entre la police et la population dans le "93" et évoque un "climat d'insécurité permanent" à même de s'envenimer. Les auteurs soulignent notamment un "décalage" entre la "suractivité permanente" de la police, en matière de lutte contre les stupéfiants et les clandestins, et les "réalités subies par la population", avec une "hausse considérable des violences" dans ce département, où les vols avec violences ont ainsi crû de 15,95% en 2006. Ce rapport inédit a été finalisé en décembre 2006 après 2 mois d'étude et de rencontres avec des acteurs municipaux, policiers et magistrats du "93", d'où sont parties les émeutes de 2005.

Si les Hauts-de-Seine ont "si bien évolué" et la Seine-Saint-Denis "si mal évolué", "c'est parce que l'un était géré par la droite, l'autre était géré par le Parti communiste", a estimé dimanche Patrick Devedjian, secrétaire général délégué de l'UMP, nouveau président du conseil général des Hauts-de-Seine et proche du président Nicolas Sarkozy, sur le "Forum Radio J". "Les communistes ont ancré les gens dans la misère parce que c'était aussi une manière pour eux d'asseoir leur pouvoir politique", a jugé M. Devedjian.

Qualifiant ces propos de "scandaleux" et de"déplacés", le président du conseil général de Seine-Saint-Denis, Hervé Bramy (PCF), a affirmé, dimanche soir, que "les communistes n'ont pas démérité en Seine-Saint-Denis". "Le conseil général, signataire de tous les contrats locaux de sécurité du département, agit tous les jours dans son domaine de compétence, celui des clubs prévention, dont le budget a été renforcé en 2007 de 2 millions d'euros", a indiqué M. Bramy. "Nous avons été les plus ardents défenseurs de la police de proximité", a poursuivi l'élu PCF, alors que, souligne le rapport de l'Inhes, cette dernière, abandonnée par Nicolas Sarkozy, a eu des "effets positifs incontestables". Et d'ajouter : "Il est facile pour M. Devedjian, président du conseil général le plus riche de France, de nous critiquer."

"DES VÉRITÉS QUI DÉRANGENT"
Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF et députée de Seine-Saint-Denis, a demandé "d'urgence, dès lundi, la réunion avec le préfet de Seine-Saint-Denis de tous les élus du département afin que nous soit donnée connaissance du rapport complet, et que soient débattues les mesures indispensables et immédiates qui s'imposent". "Je suis scandalisée d'apprendre qu'un rapport officiel établi dans le cadre des services du ministère de l'intérieur, et jusqu'à maintenant tenu secret, nous révèle qu'il y aurait en Seine-Saint-Denis un divorce complet entre la police et la population, a-t-elle affirmé. Il s'agit de faits d'une extrême gravité. Et il est scandaleux que l'ex-ministre de l'intérieur, aujourd'hui président de la République, ait dissimulé ce fait aux Françaises et aux Français alors qu'il est naturellement lui-même premier responsable de cette situation."

Jean-Pierre Raffarin a estimé, de son côté, au "Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI", que "le climat électoral" n'était "pas le meilleur climat pour traiter" d'un sujet "grave" comme les difficultés en Seine-Saint-Denis. Interrogé sur un échec éventuel de Nicolas Sarkozy en tant que ministre de l'intérieur sur ce dossier, M. Raffarin a affirmé : "Je pense qu'on ne peut pas réduire des sujets aussi difficiles par le manichéisme succès-échec. Ce sera un dossier très difficile et très, très long."  Selon lui, "un travail immense" est "mené, il devra être poursuivi", et le président de la République et le premier ministre "sont mobilisés". Il a regretté que Ségolène Royal (PS), qui déplorait samedi que ce rapport ait été "caché aussi longtemps", veuille "utiliser une situation aussi difficile pour des raisons politiques".

Samedi, Ségolène Royal s'était en effet insurgée contre le fait que ce rapport ait été "caché aussi longtemps", évoquant "des vérités qui dérangent". "Je demande au président de la République pourquoi ce rapport a été caché aussi longtemps et quelles décisions vont être prises sans tarder pour rétablir les moyens de fonctionnement de la police", a insisté la présidente de Poitou-Charentes. Et d'estimer : "Sans doute pendant la présidentielle ne fallait-il pas dire des vérités qui dérangent." Précisant que ce rapport a été sorti "grâce à quelqu'un qui a envie que la vérité se fasse jour", Mme Royal a affirmé que "maintenant il faut que l'on passe à l'action".

La direction générale de la police nationale a indiqué, samedi, que ce rapport de l'Inhes était un "document interne qui n'avait pas vocation à être diffusé".

Un rapport accablant sur la police en Seine-Saint-Denis aurait été "caché" pendant des mois

es conclusions d'un rapport inédit rédigé fin 2006 sur les relations entre police et population en Seine-Saint-Denis ont été révélées par l'AFP, samedi 2 juin. Le constat est accablant : évoquant un "climat d'insécurité permanent" , l'Institut national des hautes études de sécurité (INHES), auteur du rapport, souligne un "décalage" entre la "suractivité permamente" de la police et les "réalités subies par la population". A tel point que les auteurs parlent d'une "césure" entre la police et la population dans le département.

Le document a été commandé par le préfet de Seine-Saint-Denis à l'INHES, un organisme qui dépend du ministère de l'intérieur, mais jamais rendu public officiellement. En déplacement dans l'Essonne, Ségolène Royal s'est insurgée contre le fait que ce rapport ait été "caché aussi longtemps", évoquant "des vérités qui dérangent".

"DOCUMENT INTERNE"
Il s'agit d'un "document interne qui n'avait pas vocation à être diffusé", a réagi, samedi, la direction générale de la police nationale (DGPN) selon laquelle "beaucoup a été fait en Seine-Saint-Denis" depuis fin 2006, notamment pour le "renforcement des effectifs" ou "l'accueil dans les commissariats".

La "mission d'étude" de l'INHES s'est concentrée sur quatre communes du "93", département d'où sont parties les émeutes de novembre 2005. Parmi elles, Montfermeil ou Clichy-sous-Bois. Les chercheurs de l'INHES ont rencontré pendant deux mois des acteurs municipaux, policiers ou magistrats.
 
LA POLICE DE PROXIMITÉ A EU DES "EFFETS POSITIFS INCONTESTABLES"

Les auteurs évoquent une "déferlante de violence" avec un "nombre croissant de mineurs" mis en cause dans la délinquance, une "dégradation", voire "parfois une césure" entre la police et la population. La police se concentre trop sur la lutte contre les stupéfiants ou les clandestins, affirme encore l'étude, dénonçant une "hausse artificielle" de ses taux d'élucidation, qui lui donnent "une image agressive".  La Seine-Saint-Denis, soutient l'étude, est dans une situation de "marginalisation croissante" avec une "délinquance hors normes". Un "fossé se creuse avec les autres départements" notamment pour ce qui est des faits violents constatés.

Quelles sont les solutions ? Il faut "renouer les liens avec la population des quartiers", "réorganiser le travail de la police et de ses techniques d'intervention". Un train de mesures est préconisé comme l'accueil dans les commissariats, une "doctrine d'emploi" des policiers et particulièrement des CRS. La police de proximité, dit aussi l'étude, a eu des "effets positifs incontestables" dans certains secteurs.

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