13 juin 2007
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Le problème c'est que lorsque Barak fut premier ministre et patron du Parti travailliste il n'a pas cherché à redonner un projet clair aux travaillistes, qui pensaient en être exonérés pour avoir trouvé un nouvel "homme providentiel". On a vu où ça a mené, Barak finissant par sortir en pleine campagne électorale un débat sur la laïcité alors que c'était le processus de paix qui était en train de mourrir...
espèrons qu'il ait un peu réfléchi depuis.
Fred
C'est l'un des derniers pères fondateurs de l'Etat hébreu qui accède, à 83 ans, à la fonction suprême et au terme d'une carrière politique sinueuse. Par AFP LIBERATION.FR : mercredi 13 juin 2007
Shimon Peres, un des derniers pères fondateurs d’Israël, présent sur le devant de la scène politique depuis plus d’un demi-siècle, accède à 83 ans à la présidence, point d’orgue d’un destin hors du commun.
espèrons qu'il ait un peu réfléchi depuis.
Fred
Shimon Peres élu président d'Israël
(Reuters).
Shimon Peres, un des derniers pères fondateurs d’Israël, présent sur le devant de la scène politique depuis plus d’un demi-siècle, accède à 83 ans à la présidence, point d’orgue d’un destin hors du commun.
Toujours bon pied bon oeil, il est conscient qu’il apporte son «ultime contribution» au pays par cette fonction symbolique de rassembleur et d’autorité morale, alors qu’il se dit «fâché avec la mort».
Bien que sa nouvelle fonction soit essentiellement protocolaire, connaissant son tempérament, il est clair qu’il ne fera pas sien ce propos amer prêté à Haïm Weizman, premier président du pays: «Le seul endroit où on me laisse fourrer mon nez est mon mouchoir.»
Cet éternel battant à l’aura internationale, qui avait fêté ses 80 ans en présence d’un parterre impressionnant de personnalités dont l’ancien président américain Bill Clinton venu lui jouer un morceau de saxophone, a confié que le secret de sa longévité consistait à pratiquer quotidiennement la gymnastique, à manger peu et à boire un ou deux verres de bon vin.
Figure historique du parti travailliste, parti fondateur du pays, il n’hésitera pas à le quitter pour rallier le Kadima d’Ariel Sharon, un autre dinosaure de la politique israélienne, afin, selon lui, de promouvoir la paix, qu’il affirme être le but de sa vie. Ce faisant, il rendait hommage au passage à David Ben Gourion, le «vieux lion» fondateur de l’Etat juif, qui, en le prenant en auto-stop alors qu’il avait 25 ans, le propulsa vers son fabuleux destin.
«J’ai appris de mon maître, David Ben Gourion, à toujours préférer l’Etat au parti», avait-il affirmé. Ariel Sharon, dans le coma depuis janvier 2006, et Shimon Peres sont les derniers représentants d’une génération de dirigeants qui ont fait leurs premières armes lors de la création de l’Etat d’Israël en 1948.
Shimon Peres, actuellement numéro deux du gouvernement d’Ehud Olmert, a pratiquement exercé toutes les fonctions ministérielles au cours d’une impressionnante carrière politique: deux fois chef de gouvernement, ministre des Affaires étrangères, de la Défense, des Finances, de l’Information, des Transports, de l’Intégration... La fonction de président de l’Etat lui a échappé lorsqu’il a été battu par Moshé Katzav en 2000.
Sa carrière politique a suivi de sérieux méandres. Classé parmi les «faucons» travaillistes, il a cautionné, alors qu’il était ministre de la Défense dans les années 1970, les premières colonies juives en Cisjordanie occupée. Par la suite, il a acquis une réputation de «colombe» en jouant un rôle moteur dans les accords d’Oslo conclus avec Yasser Arafat en 1993, alors que Yitzhak Rabin, le Premier ministre de l’époque restait encore très sceptique.
En guise de reconnaissance, Shimon Peres, longtemps prophète d’un «nouveau Proche-Orient» censé devenir un havre de paix et de prospérité, a obtenu en 1994 le prix Nobel de la paix qu’il partagea avec Yitzhak Rabin et Yasser Arafat. Shimon Peres a également fait preuve d’une ténacité à toute épreuve.
Il détient sans doute un record des défaites après ses échecs aux législatives de 1977, 1981, 1984, 1988 et 1996, si bien qu’une image d’«éternel perdant» lui colle à la peau. Mais après chacun de ces KO, il s’est relevé pour reprendre le combat, et estime, «si Dieu me prête vie», être encore en mesure d’ajouter quelques chapitres à son destin hors du commun.
Né à Vichnev (alors en Pologne, maintenant au Bélarus) en 1923, il a onze ans lorsqu’il immigre en Palestine. A 29 ans, quatre ans après sa rencontre avec Ben Gourion, il est directeur général du ministère de la Défense. Israël lui doit ses puissantes entreprises d’armements, ses industries aéronautiques. Selon les experts étrangers, c’est également le «père» du programme nucléaire israélien qui a fait de l’Etat hébreu la sixième puissance atomique dans le monde.
Bien que sa nouvelle fonction soit essentiellement protocolaire, connaissant son tempérament, il est clair qu’il ne fera pas sien ce propos amer prêté à Haïm Weizman, premier président du pays: «Le seul endroit où on me laisse fourrer mon nez est mon mouchoir.»
Cet éternel battant à l’aura internationale, qui avait fêté ses 80 ans en présence d’un parterre impressionnant de personnalités dont l’ancien président américain Bill Clinton venu lui jouer un morceau de saxophone, a confié que le secret de sa longévité consistait à pratiquer quotidiennement la gymnastique, à manger peu et à boire un ou deux verres de bon vin.
Figure historique du parti travailliste, parti fondateur du pays, il n’hésitera pas à le quitter pour rallier le Kadima d’Ariel Sharon, un autre dinosaure de la politique israélienne, afin, selon lui, de promouvoir la paix, qu’il affirme être le but de sa vie. Ce faisant, il rendait hommage au passage à David Ben Gourion, le «vieux lion» fondateur de l’Etat juif, qui, en le prenant en auto-stop alors qu’il avait 25 ans, le propulsa vers son fabuleux destin.
«J’ai appris de mon maître, David Ben Gourion, à toujours préférer l’Etat au parti», avait-il affirmé. Ariel Sharon, dans le coma depuis janvier 2006, et Shimon Peres sont les derniers représentants d’une génération de dirigeants qui ont fait leurs premières armes lors de la création de l’Etat d’Israël en 1948.
Shimon Peres, actuellement numéro deux du gouvernement d’Ehud Olmert, a pratiquement exercé toutes les fonctions ministérielles au cours d’une impressionnante carrière politique: deux fois chef de gouvernement, ministre des Affaires étrangères, de la Défense, des Finances, de l’Information, des Transports, de l’Intégration... La fonction de président de l’Etat lui a échappé lorsqu’il a été battu par Moshé Katzav en 2000.
Sa carrière politique a suivi de sérieux méandres. Classé parmi les «faucons» travaillistes, il a cautionné, alors qu’il était ministre de la Défense dans les années 1970, les premières colonies juives en Cisjordanie occupée. Par la suite, il a acquis une réputation de «colombe» en jouant un rôle moteur dans les accords d’Oslo conclus avec Yasser Arafat en 1993, alors que Yitzhak Rabin, le Premier ministre de l’époque restait encore très sceptique.
En guise de reconnaissance, Shimon Peres, longtemps prophète d’un «nouveau Proche-Orient» censé devenir un havre de paix et de prospérité, a obtenu en 1994 le prix Nobel de la paix qu’il partagea avec Yitzhak Rabin et Yasser Arafat. Shimon Peres a également fait preuve d’une ténacité à toute épreuve.
Il détient sans doute un record des défaites après ses échecs aux législatives de 1977, 1981, 1984, 1988 et 1996, si bien qu’une image d’«éternel perdant» lui colle à la peau. Mais après chacun de ces KO, il s’est relevé pour reprendre le combat, et estime, «si Dieu me prête vie», être encore en mesure d’ajouter quelques chapitres à son destin hors du commun.
Né à Vichnev (alors en Pologne, maintenant au Bélarus) en 1923, il a onze ans lorsqu’il immigre en Palestine. A 29 ans, quatre ans après sa rencontre avec Ben Gourion, il est directeur général du ministère de la Défense. Israël lui doit ses puissantes entreprises d’armements, ses industries aéronautiques. Selon les experts étrangers, c’est également le «père» du programme nucléaire israélien qui a fait de l’Etat hébreu la sixième puissance atomique dans le monde.