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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

29 juin 2007 5 29 /06 /juin /2007 09:01
"Ah ben voilà un gars qui l'est bien !" se sont dits beaucoup de gens dans la campagne électorale, "le p'tit Nico il va baisser les impôts des riches, parce qu'ils en ont besoin pour nous augmenter, et pis il va pas remplacer un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite - car ça coûte cher ma bonne dame - mais sans supprimer de postes d'infirmières, de policiers, d'enseignants... tout ça ! et pis on fera mieux avec moins, et pis on réduira la dette, et pis on augmentera les fonctionnaires parce qu'ils travailleront mieux avec moins de collègues parasites..."
donc on vous l'avait pourtant dit que ce n'était pas possible de ne pas remplacer un départ sur deux dans la fonction publique sans toucher aux grands postes d'emplois ; donc les cadeaux fiscaux aux plus riches  vont naturellement être payés par la dégradation des conditions d'enseignement... CQFD...
Mais bon c'est Sarko maintenant le président...

 

Les syndicats d'enseignants dénoncent une "saignée"
NOUVELOBS.COM | 29.06.2007 | 08:59

L'annonce par le ministre Xavier Darcos de la suppression de 10.000 postes en 2008 provoque la colère des syndicats. L'Unsa-Education fustige un "pilotage par la seule approche budgétaire". La FSU prévient qu'elle va "organiser la riposte".

Une classe de lycée

Une classe de lycée (Sipa)

Le ministre de l'Education, Xavier Darcos, a annoncé jeudi 28 juin la suppression de 10.000 postes dans l'Education nationale en 2008. Un chiffre qui a provoqué, jeudi soir, la colère unanime des syndicats d'enseignants.
Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, principale fédération de l'Education, dénonce une "logique comptable à courte vue, qui sacrifie l'avenir, compromet l'objectif d'assurer la réussite de tous et laisse présager un nouveau creusement des inégalités".

"Organiser la riposte"

Il estime que les suppressions de postes vont provoquer "une dégradation des conditions de travail et des conditions d'enseignements." "Si ces annonces se confirment, la FSU fera tout pour organiser la riposte la plus unitaire possible", prévient Gérard Aschieri.
Le Snes-FSU, syndicat majoritaire dans les collèges et les lycées, rejette pour sa part ce qu'il qualifie de "saignée pour l'Education nationale", alors que "les effectifs à la rentrée 2008, tels qu'ils sont prévus par le ministère, augmentent de plus de 20.000 élèves (premier et second degrés confondus)".
"C'est le second degré qui va être frappé de plein fouet par ces nouvelles suppressions d'emplois", qui ne seront "possibles qu'en amputant fortement l'offre d'enseignement" et "en augmentant la charge de travail des personnels", ajoute le syndicat.

"Augmentation du nombre d'élèves par classe"

De son côté, l'Unsa-Education fustige "la dégradation brutale et programmée de l'emploi public" et "ce pilotage par la seule approche budgétaire".
"Ce ne sont donc pas les exigences d'un service public de qualité, au service de la réussite de tous les élèves qui priment mais bien la seule obsession comptable", estime la deuxième fédération du monde éducatif.
Enfin le président des lycéens de la Fidl, Tristan Rouquier, affirme qu'"alors que l'Education nationale manque déjà d'encadrement, et particulièrement dans les lycées, le ministre annonce une nouvelle réduction de postes pouvant mener à une inquiétante augmentation du nombre d'élèves par classe et à une dégradation des conditions de vie dans les lycées".

Emplois aidés

Le ministre de l'Education a estimé "aux alentours de 10.000" le nombre de postes supprimés dans l'Education nationale au budget 2008, lors d'une interview sur BFM TV, jeudi. Selon Xavier Darcos, 8.000 postes devraient disparaître dans le domaine "des emplois aidés et de tout ce qui concourt à la vie scolaire dans le second degré en ne remplaçant pas un emploi équivalent temps plein sur deux", a précisé le ministre à l'antenne. Le nombre exact des suppressions d'emplois à l'Education nationale est en discussion avec le ministère du Budget dans le cadre du projet de loi de finances pour 2008, précise-t-on au ministère de l'Education nationale.

Options

Le ministre a préconisé un certain nombre d'aménagements de l'offre scolaire, comme l'idée de "regrouper des options", "changer les programmes" et recourir aux heures supplémentaires pour les professeurs. "Si nous obtenons que des professeurs, dans le cadre de la réflexion sur leur métier, acceptent d'être moins nombreux mais d'avoir un temps de travail différent, volontaire, évidemment, grâce à des volants d'heures supplémentaires importants, nous pouvons sans doute trouver des ajustements", a-t-il expliqué. Xavier Darcos a aussi précisé que les arbitrages sur la répartition des non remplacements de 30 à 40.000 fonctionnaires, annoncés par Eric Woerth, seraient pris "au mois d'août". (avec Reuters)
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