En entrevue au journal Le Devoir, le président de ce club politique de quelque 200 membres, Marc Laviolette, rappelle que divers courants forment le PQ et que le sien a le droit d'exister, au même titre que les autres.
La toute récente tournée régionale de Mme Marois lui aurait fait réaliser que certains péquistes de diverses circonscriptions auraient critiqué le fait qu'il y a deux catégories de membres au PQ : ceux du SPQ libre, et les autres.
Les membres du SPQ libre ont participé à la saison des idées lancée par l'ancien chef, Bernard Landry, et l'impulsion à gauche donnée au programme du Parti québécois leur est attribuée. Compte tenu des résultats électoraux du 26 mars, qui ont relégué le PQ au troisième rang, cela soulève maintenant des critiques.
Toutefois, Marc Laviolette, un ancien président de la Confédéation Syndicale Nationale (CSN), estime que le pouvoir du SPQ libre n'est pas aussi considérable qu'on le dit, même si ce club politique a droit à deux délégués lors des réunions du conseil national et à un représentant au sein de la conférence régionale des présidents.
M. Laviolette estime que l'État plus efficace que propose Mme Marois n'est pas défini et que le PQ est au centre-gauche, ce qui est très bien comme ça, à son avis.
Il ajoute, cependant, qu'un changement de position du PQ en ce qui a trait au dégel des droits de scolarité ne passera pas comme une lettre à la poste et qu'un débat est à prévoir.
Lire les deux articles du Devoir : ici.