9 juillet 2007
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De quoi avons-nous parlé ce week-end ?
De l'augmentation d'un euro du tarif de la consultation médicale : 400 millions d'euros, alors que tout le monde sait très bien que la supercherie d'une médecine libérale payée par la collectivité ne permettra pas de soutenir une maîtrise médicalisée des dépenses de santé ?
Du paquet fiscal (plusieurs milliards d'euros) dans lequel le bouclier fiscal va passer de 60 à 50% alors que l'année dernière pour sa mise en oeuvre seuls 2 000 foyers fiscaux sont venus le réclamer, preuve s'il en était que la stratégie fiscale du gouvernement ne vise que les foyers les plus aisés de France, en maquillant tout cela d'une libération fiscale qui concernerait tout le monde ?
Du non remplacement de 17 000 fonctionnaires de l'éducation nationale à la rentrée, au lieu des 5 000 puis des 10 000 annoncés précédemment ?
Du projet de loi sur la récidive présenté par Rachida Dati, dont les seuls commentaires visent son apparence physique, alors que nous avons une situation carcérale délirante qui favorise la récidive, une politique de sécurité publique en échec ?
Non une fois de plus c'est l'omniprésence du président de la République qui monopolise l'attention des médias et des commentateurs, sa rupture en forme d'ouverture-débauchage avec l'épisode croisé de la direction générale du FMI (DSK ou Fabius) et la continuation d'une éventuelle commission institutionnelle présidée par Jack Lang. De quoi parlera le bureau national du Parti socialiste demain après-midi ? de ces questions justement... c'est à pleurer ! alors qu'ils auraient loisir de démonter la politique du gouvernement comme l'avait commencé à le faire François Hollande à la tribune de l'Assemblée nationale, nous confondons aujourd'hui la candidature putative à un poste international qui ne devrait pas faire l'objet d'un débat droite-gauche avec le fond politique du gouvernement Sarkozy-Fillon et nous nous payons le luxe au passage d'être traité de sectaires sur le cas Lang (pourtant indéfendable puisqu'hors des cadres parlementaires) alors qu'il eut suffi de réclamer une commission parlementaire. Désolant...
De l'augmentation d'un euro du tarif de la consultation médicale : 400 millions d'euros, alors que tout le monde sait très bien que la supercherie d'une médecine libérale payée par la collectivité ne permettra pas de soutenir une maîtrise médicalisée des dépenses de santé ?
Du paquet fiscal (plusieurs milliards d'euros) dans lequel le bouclier fiscal va passer de 60 à 50% alors que l'année dernière pour sa mise en oeuvre seuls 2 000 foyers fiscaux sont venus le réclamer, preuve s'il en était que la stratégie fiscale du gouvernement ne vise que les foyers les plus aisés de France, en maquillant tout cela d'une libération fiscale qui concernerait tout le monde ?
Du non remplacement de 17 000 fonctionnaires de l'éducation nationale à la rentrée, au lieu des 5 000 puis des 10 000 annoncés précédemment ?
Du projet de loi sur la récidive présenté par Rachida Dati, dont les seuls commentaires visent son apparence physique, alors que nous avons une situation carcérale délirante qui favorise la récidive, une politique de sécurité publique en échec ?
Non une fois de plus c'est l'omniprésence du président de la République qui monopolise l'attention des médias et des commentateurs, sa rupture en forme d'ouverture-débauchage avec l'épisode croisé de la direction générale du FMI (DSK ou Fabius) et la continuation d'une éventuelle commission institutionnelle présidée par Jack Lang. De quoi parlera le bureau national du Parti socialiste demain après-midi ? de ces questions justement... c'est à pleurer ! alors qu'ils auraient loisir de démonter la politique du gouvernement comme l'avait commencé à le faire François Hollande à la tribune de l'Assemblée nationale, nous confondons aujourd'hui la candidature putative à un poste international qui ne devrait pas faire l'objet d'un débat droite-gauche avec le fond politique du gouvernement Sarkozy-Fillon et nous nous payons le luxe au passage d'être traité de sectaires sur le cas Lang (pourtant indéfendable puisqu'hors des cadres parlementaires) alors qu'il eut suffi de réclamer une commission parlementaire. Désolant...
Frédéric