Messieurs les Présidents, Monsieur le Commissaire, Chers collègues,
En premier lieu je voudrais ouvrir une parenthèse au sujet de ce visiteur d'un soir évoqué à l'instant par M. Juncker. Je vous invite, M. Juncker, à ne pas vous laisser abuser par ce visiteur du soir. Si la France ne peux pas respecter ses engagements en matière de discipline budgétaire, ce n'est pas en raison d'un investissement massif en faveur de la recherche, de l'éduction et de l'innovation conformément aux engagements de la stratégie de Lisbonne c'est en raison d'une politique de réduction de 14 milliards d'euros d'impôts ciblée sur les ménages les plus aisés au moment même où cette politique fiscale voit ses vertus sur la croissance, contestées par la plupart des économistes. Je ferme cette parenthèse.
Lire la suite "rapport annuel 2006 sur la BCE"