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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

15 juillet 2007 7 15 /07 /juillet /2007 11:38
Ceux qui succombent à Sarkozy ont perdu la lucidité
Interview de B. Hamon dans le Journal du dimanche | 15 juillet 2007

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Propos recueillis par Pascale AMAUDRIC. Les observateurs le considèrent comme la valeur montante du Parti socialiste. Député européen et chargé des questions européennes au PS, Benoît Hamon se veut combatif dans la "période grise" que traverse la gauche. Dans son viseur, la politique de Nicolas Sarkozy bien sûr, mais également ceux qui, dans son camp, ont préféré "aller voir ailleurs". Jack Lang en tête...

Le PS est en train de "s’autodétruire", a dit Jack Lang, a-t-il raison ?

 

Ces sentences sont fatigantes. Certes, des doutes profonds à gauche sont nés de la défaite, mais ce genre de prophéties vient de ceux qui n’ont plus l’énergie de se remettre en cause, n’ont plus envie de se mobiliser, préfèrent aller voir ailleurs. A ceux-là, je demande de ne pas mettre des bâtons dans les roues de tous ceux, jeunes ou moins jeunes, ce n’est pas une affaire d’âge, qui pensent que la priorité est de remettre la gauche au travail. De la remettre en état de marche, en commençant par dialoguer avec tous ceux à gauche qui s’interrogent de la même manière que le PS sur les marges de manoeuvre de la gauche dans une économie de marché mondialisée, sur les restrictions à poser au libre-échange, sur la crise de l’Etat-providence et celle du projet européen, sur les instruments d’une redistribution efficace ou sur les thérapies globales à mettre en oeuvre contre la dégradation accélérée de l’environnement. Sur ces sujets, tout le monde est en recherche et il faut travailler collectivement.

 

Il est quand même étonnant que la politique d’ouverture de Nicolas Sarkozy provoque autant de dégâts au PS ? N’êtes-vous pas tombé un peu bêtement dans le piège ?

 

Les électeurs de gauche attendent de l’honnêteté dans les trajectoires de leurs dirigeants. Le rappel à nos règles était nécessaire. Sarkozy n’a pas proposé au PS de travailler à l’intérêt général en intégrant une commission, non, il a désigné le seul responsable à gauche favorable à l’hyper- présidentialisation du régime. En matière d’ouverture on a connu plus audacieux. La pratique du pouvoir de Nicolas Sarkozy est connue, elle mêle amitiés médiatiques, bienveillance des puissances de l’argent et obsession à tout contrôler. Il y a d’autres rôles plus utiles pour les socialistes que celui qui consiste à prendre la plume pour adapter nos institutions à cet appétit de pouvoir personnel.

 

Comment s’organise la relève ? Quelle est sa priorité ? Quelles valeurs porte-t-elle ?

 

La rénovation ne se résume pas au remplacement de deux quinquas par trois quadras. Il s’agit d’être plus représentatif de la diversité de notre électorat. Il n’y a pas de génération providentielle. Nos valeurs sont connues, et prendre le virage de la modernité, ce n’est pas nous convertir aux axiomes de l’adversaire. Il nous revient de proposer de bâtir, sans timidité ni hégémonie, un grand parti au carrefour des gauches politiques, sociales et intellectuelles.

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