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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

16 juillet 2007 1 16 /07 /juillet /2007 09:25
Bien que je ne partage pas le point de vue de Benjamin Stora sur la droitisation de la société française, une bonne partie de ses réflexions ainsi que celles des autres invités, mérite une écoute attentive.
Fred

Du grain à moudre
par Julie Clarini et Brice Couturier
du lundi au vendredi de 17h à 18h
  Du grain à moudre


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Podcast
 
  émission du vendredi 13 juillet 2007
Les Français sont-ils conservateurs ?
 
 
La France vire à droite ?

Traumatisée par sa troisième défaite consécutive aux élections présidentielles, la gauche s’interroge. Oh pas sur ses propres erreurs d’analyse et de stratégie, sur le caractère obsolète ou non du logiciel à l’aide duquel elle pense les mutations de la société française. Ces questions, on est parvenu, rue de Solférino, à les repousser aux lendemains des municipales. Non, ce qui f ait débat, à gauche, c’est de savoir si l’on n’aurait pas à faire à un renversement d’idéologie dominante. Une série de tribunes publiées ces dernières semaines par Libération s’interrogeait sur la douloureuse question : la France serait-elle «passée à droite» ? Les idéologies conservatrices, longtemps tenues en suspicion par une grande majorité de la population, seraient insensiblement devenues, d’après certains signataires découragés, sinon hégémoniques, du moins majoritaires. Et ce qui oppose les signataires, c’est la question de la stratégie à adopter face à cette mutation : l’accompagner tout en essayant de la tempérer, ou s’y opposer frontalement. Mais cette «hégémonie conservatrice» supposée correspond-elle à la réalité ?
Une chose est sure en tous cas : la campagne présidentielle s’est largement jouée sur la question des valeurs, ce qui est une nouveauté. Et il faut bien relever que celles qui ont fait mouche ne relevaient pas du registre de l’innovation, de l’émancipation, encore moins de la transgression, mais bien du champ de l’ordre, de la sécurité, de l’effort : discipline plutôt que liberté, principe de précaution plutôt que goût du risque, mérite personnel plutôt que droits collectifs, nation plutôt qu’Europe ou ouverture.
Une version alternative au «glissement à droite» du corps électoral prétend que c’est le paysage politique qui est en complet bouleversement. L’ouverture voulue par Sarkozy aurait provoqué un véritable séisme – à droite comme à gauche, car la grogne du groupe parlementaire UMP, si elle est plus discrète, vaut bien les procès en apostasie des «traîtres» organisés au PS contre les Kouchner, Hirsch, Amara, Besson, Bockel et bientôt Jack Lang. Les repères rassurants qui balisaient notre cartographie idéologique sont par terre et nos boussoles s’affolent. Les clivages réellement significatifs passent, désormais, au sein de chaque famille politique, comme on l’avait déjà vu lors du référendum sur le Traité constitutionnel. Sur les grandes questions chaudes du moment : laïcité, promotion des minorités, temps de travail et contrat de travail, dette publique, réforme de l’Etat, politique industrielle, etc. le débat a cessé d’opposer un camp de la droite et un autre de la gauche.
Toutes ces questions seront débattues aux rencontre de Pétrarque que FC organise à Montpellier la semaine prochaine, animées par Emmanuel Laurentin et Nicolas Weill, dont vous retrouverez le programme sur notre site.
  Invités

 
Benjamin Stora.  Historien, Enseignant à l'INALCO. Professeur des Universités.

 
François Huguenin.  Historien.

 
Joseph Macé-Scaron.  Directeur adjoint de Marianne. Producteur à France Culture.

 
Paul Clavier.  Maître de conférences et Directeur des études littéraires à Normale Sup.
 
 
           
les livres
 
 
 
 

 
Paul Clavier
La côe argus des valeurs morales : arnaques ou bonnes affaires ? : testez-les !
Presses de la Renaissance - mars 2007


Voir le site

L'auteur s'interroge sur un certain nombre de valeurs morales qui semblent périodiquement avoir plus "la cote" que d'autres. Avec de l'humour et aussi du sérieux, il propose des définitions, des mises en situation interactives, des anecdotes, des réflexions, voire des références cinématographiques, pour celles qu'il examine.
-présentation de l'éditeur-
 
 
 

 
François Huguenin
Le conservatisme impossible : libéralisme et réaction en France depuis 1789
La Table Ronde - Février 2006

 

1793, la Terreur obscurcit les Lumières. Début du XXIe siècle, la France demeure politiquement hémiplégique. Pourtant, dès l'origine, des voix dissidentes se sont levées pour contester l'idéologie du Progrès. Pour dire que la Révolution peut être totalitaire. Le culte démocratique, liberticide. Et la modernité, nihiliste. D'emblée, deux écoles se sont formées. Le courant libéral et le courant réactionnaire. Tocqueville, Constant, Guizot puis Aron, Jouvenel d'un côté, Maistre, Bonald, Maurras de l'autre. Sans oublier les inclassables, de Burke à Boutang. Deux mouvances qui ont lutté pour leurs idées. Deux mouvances, aussi, qui se sont ignorées, confrontées, évitées. Pour aboutir à un dialogue de sourds, souvent mené à fronts renversés. Pour aboutir à la même incapacité de fonder une commune résistance face au socialisme. Pour aboutir à un échec partagé. Voici, longtemps attendue, l'autre histoire des droites en France. L'histoire intellectuelle dont François Huguenin brosse ici, avec brio et clarté, la fresque, convoquant les hommes, les événements, les textes, les pensées, ainsi que les grands commentateurs étrangers, de Hannah Arendt à Leo Strauss. Une histoire qui explique pourquoi, contrairement aux autres grandes démocraties, un pôle conservateur n'a jamais surgi en France. Une histoire qui permet de penser avec acuité, et en toute liberté, les débats et les urgences d'aujourd'hui.
- Quatrième de couverture -
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