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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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23 juillet 2007 1 23 /07 /juillet /2007 15:25
Quand le futur Premier ministre [belge] confond "Brabançonne" et "Marseillaise"

NOUVELOBS.COM | 23.07.2007 | 15:29

En confondant l'hymne national belge avec l'hymne national français, Yves Leterme, le chrétien-démocrate flamand chargé de former le gouvernement belge, a déclenché un véritable scandale dans son pays.

Yves Leterme, le futur Premier ministre belge (Sipa)

Yves Leterme, le futur Premier ministre belge (Sipa)

Yves Leterme, le dirigeant du parti chrétien-démocrate flamand (CDV) chargé de former le gouvernement belge, a déclenché un scandale dans son pays en confondant, samedi 21 juillet, volontairement ou non l'hymne national belge, "La Brabançonne", avec "La Marseillaise".

Interrogé par la chaîne de télévision publique de langue française RTBF sur ce que commémorait la fête nationale belge célébrée le jour même, Yves Leterme a répondu : "la proclamation de la constitution".

"Allons enfants de la patrie"
La bonne réponse aurait dû être la prestation de serment de Léopold Ier comme roi des Belges le 21 juillet 1831. Mais 80% des Belges, et beaucoup d'hommes politiques, ne le savent pas non plus, selon un sondage.
L'affaire s'est cependant corsée lorsque la RTBF lui a ensuite demandé d'entonner l'hymne belge, et qu'Yves Leterme, a commencé avec "Allons enfants de la patrie", l'air révolutionnaire français.
Le reporter de la RTBF lui demandant s'il en était sûr, le futur Premier ministre belge a répondu: "Oh, je ne sais pas".

"Trop, c'est trop"
Yves Leterme a encore attisé l'affaire lorsque, devant l'insistance des médias francophones à revenir sur le sujet, il a lâché avec énervement : "J'ai autre chose à faire que ces foutaises. Je crois qu'ils me cherchent. Qui me cherche le paiera tôt ou tard".

Lundi 23 juillet, la presse belge se faisait largement écho de cette "bourde".
"Leterme chante faux" titre le quotidien francophone Le Soir, tandis que le quotidien La Dernière Heure affirme "Leterme : Trop, c'est trop", et publie un sondage selon lequel l'homme fort de la Flandre et ses alliés du petit parti indépendantiste flamand de la NVA "inquiètent les francophones".
Dans un commentaire, Le Soir estime que "ce n'était pas une blague belge", mais "on pourrait craindre que ce soit un message subliminal aux francophones".
Côté flamand, le grand journal de référence, De Standaard, qui parle de "bourde" et le plus fort tirage du pays, le populaire Het Laatste Nieeuws, en font également leurs grands titres.

L'actualité politique éclipsée
Après les élections du 10 juin où son parti le CDV, associé au petit parti indépendantiste de la NVA, a remporté 30 des 150 sièges de la Chambre des représentants, Yves Leterme a été chargé le 15 juillet par le roi Albert II de former le gouvernement.
Mais la polémique sur la Brabançonne a éclipsé largement lundi l'annonce faite dimanche soir par Yves Leterme qu'il avait réussi à mettre au point le document devant servir de base aux négociations en vue de constituer une coalition chrétienne-démocrate/libérale.
Interprétée comme une nouvelle provocation gratuite dans les secteurs francophones, la performance d'Yves Leterme ne va sans doute pas améliorer son image dans cette partie de l'opinion belge.
Cette image avait déjà été mise à mal par une interview accordée au journal français Libération avant les élections, dans laquelle il avait déclaré que "la Belgique n'est pas une valeur en soi" et que les francophones belges ne semblaient "pas en état intellectuel" d'apprendre le flamand.
Or, les négociations qu'Yves Leterme entame cette semaine risquent de buter sur les aspirations des néerlandophones à un nouveau transfert de pouvoirs en faveur de la Flandre (nord) auquel les francophones de Bruxelles et de Wallonie (sud) sont a priori hostiles.
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