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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 13:04

Rocard avait demandé à Royal de se retirer en sa faveur
NOUVELOBS.COM | 25.07.2007 | 18:53

"Il n'y avait plus rien à faire, elle était fichue, c'était visible. (…) C'était une possibilité d'éviter la défaite. Mais il était peu probable qu'elle dise oui", raconte l'ancien Premier ministre socialiste.

Michel Rocard et Ségolène Royal (Sipa)

Michel Rocard et Ségolène Royal (Sipa)

L'ancien Premier ministre Michel Rocard confirme, dans un entretien à Paris-Match à paraître jeudi 26 juillet, avoir demandé à Ségolène Royal de retirer sa candidature à l'élection présidentielle de 2007 pour prendre sa place, au motif qu'"elle était fichue".
Interrogé pour savoir si ces faits sont exacts, Michel Rocard répond : "Bien sûr! C'était à la veille du blocage des parrainages des maires pour la liste des candidats (en mars 2007, NDLR). Il n'y avait plus rien à faire, elle était fichue, c'était visible. Je savais que je restais toujours parmi les 5 ou 6 socialistes en tête des sondages... C'était une possibilité d'éviter la défaite. Mais il était peu probable qu'elle dise oui".
Selon lui, la candidate lui a répondu "que si elle se désistait, ce serait au profit du premier secrétaire" François Hollande. "Une sottise", ajoute-t-il.

 

"Le charme et l'innovation ne jouent en rien"
L'anecdote avait été rapportée dans un livre d'entretiens, avec le journaliste Gérard Leclerc, du député PS Claude Bartolone, paru fin juin ("une élection 'imperdable'", éditions de l'Archipel).
L'ex-Premier ministre de François Mitterrand dit ne pas vouloir "(s')exprimer sur Ségolène Royal".
Mais il glisse que "le charme et l'innovation ne jouent en rien (...) pour aider à la paix au Moyen-Orient ou à la stabilisation du dollar et de l'euro" et estime que si Dominique Strauss-Kahn avait été le candidat socialiste, "au moins, la défaite n'aurait pas été certaine".

 

La défaite n'était pas "une surprise"
Parlant de manière allusive du projet du PS pour la présidentielle et de celui de la candidate, l'eurodéputé, qui dit retrouver "une vie normale" après un accident vasculaire cérébral au début du mois, Michel Rocard déclare : "Compte tenu de ce que l'on a osé appeler un programme, je ne peux pas dire que la défaite ait été une surprise. Tout candidat appuyé sur un projet insortable aurait subi le même".
Selon lui, le PS "a produit un discours collectif inconséquent et disparate" car "la gauche française ne s'est toujours pas défaite de son rêve d'économie administrée". "Il faudra des années pour construire une pensée critique de l'économie de marché", ajoute-t-il.

 
 

"Effrayé" par la politique économique de Sarkozy
Dans ce même entretien, Michel Rocard se dit, par ailleurs, "très effrayé par la ligne économique et financière" du président Nicolas Sarkozy.

Le député socialiste européen se dit "plutôt rassuré par le nouveau style que donne le président Sarkozy - avec ses initiatives bizarres - à la politique politicienne (...)". "Mais je suis très effrayé par sa ligne économique et financière", ajoute-t-il.
"Nicolas Sarkozy a eu raison de rechercher quelque chose qui puisse déclencher un petit surplus de croissance. Mais sa technique, celle du dégagement de l'impôt pour les plus riches - qui sont ceux qui consomment le moins - n'est pas la bonne. Ce cadeau de 13 milliards d'euros n'aura pas le moindre effet sur la consommation. Je suis très inquiet".
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