La commission des affaires économiques de l'Assemblée Nationale auditionnait ce mercredi Christine Boutin, ministre du logement et de la ville et Fadela Amara, secrétaire d'Etat à la ville. Duo iconoclaste de ce gouvernement, même si les deux femmes affichent dans leurs domaines respectifs des intentions louables...
Cette audition a été l'occasion pour Jean-Louis Gagnaire et moi-même d'interpeller les deux ministres. Jean-Louis Gagnaire les a interrogé sur la question du logement. Je l'ai fait sur la question de l'ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine) crée en 2003 par Jean-Louis Borloo.
En prenant exemple sur les quartiers concernés à Saint-Etienne, Régis Juanico, député socialiste de la Loire, a dénonçé les lourdeurs, la complexité des procédures, le centralisme excessif des décisions qui rementent à Paris entraînant des retards et des lenteurs dans la mise en oeuvre des projets sur le terrain et suscitant un sceptiscisme grandissant chez les habitants, impatients que les chantiers se concrètisent enfin dans les quartiers.
Christine Boutin a répondu qu'elle avait conscience de ces carences relayées par de nombreux autres élus de terrain : sans remettre en cause l'ANRU, celle-ci souhaitent que ses procédures soient revus et une mission d'information parlementaire va d'ailleurs être mise en place à la rentrée. Fadela Amara a exprimé son souhait de se rendre à Saint-Etienne sur le terrain pour se rendre compte de l'avancée des chantiers.