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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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3 octobre 2007 3 03 /10 /octobre /2007 13:45
M. Obama redynamise sa campagne et critique vivement Mme Clinton
LE MONDE | 03.10.07 | 09h34  •  Mis à jour le 03.10.07 | 09h34
Washington, correspondante

clintonobama.jpgarack Obama repart à l'attaque. Devancé par Hillary Clinton dans la course à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle de 2008, le jeune sénateur de l'Illinois a entrepris de redynamiser sa campagne.

A l'occasion du 5ème anniversaire de son discours antiguerre du 2 octobre 2002, il a lancé une série d'interventions, mardi, destinées à montrer qu'il a le "jugement" nécessaire pour être président, même s'il n'a pas "l'expérience" de ses rivaux.

Depuis quelques semaines, la course à la nomination démocrate semblait s'installer dans "l'inévitabilité" d'une candidature Clinton. L'ancienne First Lady a été couverte de louanges pour son nouveau plan de réforme de l'assurance-santé, nettement moins directif que celui de 1993.
Le président George Bush lui-même a adoubé "Hillary", confiant en privé qu'elle était la meilleure candidate et la plus susceptible de poursuivre sa politique…

La presse, qui commençait à s'ennuyer, cherchait des angles d'attaque. Elle a trouvé le "gloussement", le rire auquel a recours Mme Clinton quand une question l'agace.

BATAILLE DES SONDAGES
Les derniers chiffres du fund-raising (collecte de fonds) ont relancé l'incertitude. Pour le 3ème trimestre, le bilan des contributions financières recueillies par les candidats, montre que Barack Obama et Hillary Clinton continuent à être au coude à coude pour ce qui est des "primaires de l'argent", avec 80 millions de dollars (environ 56 millions d'euros) chacun depuis le début de l'année.

Mais pour la 1ère fois, la sénatrice de New York a recueilli davantage que son homologue de l'Illinois : 22 millions en 3 mois contre 19 millions.

Dans les sondages nationaux, Mme Clinton arrive largement en tête (de 15 à 20 points). Mais l'entourage de M. Obama fait remarquer que ce type de sondages n'a guère de pertinence dans une élection qui est décidée Etat par Etat, et où les premiers dans l'ordre du calendrier (Iowa, New Hamsphire, Caroline du Sud) ont un effet d'entraînement important.

Si, dans le New Hamsphire, Mme Clinton est en tête, un sondage de Newsweek montre que M. Obama la devance dans l'Iowa auprès des démocrates ayant l'intention d'aller voter le 14 janvier.

Dans un discours à Chicago, mardi 2 octobre, M. Obama a lancé ses critiques les plus virulentes à ce jour contre Mme Clinton, sans toutefois prononcer son nom, et contre l'establishment – Congrès, médias, spécialistes de politique étrangère – qui ont voté ou "chargé la barque pour aller en guerre".

Il a affirmé que le même conformisme est toujours à l'œuvre dans la capitale. "C'est cette pensée toute faite qui mesure l'expérience seulement par le nombre d'années que vous avez passées à Washington, non pas par le temps que vous avez passé à servir dans le vaste monde."

Il a indiqué qu'il proposerait au reste du monde une élimination des armements nucléaires – y compris américains – s'il était élu. Et, a-t-il ajouté, "que cela ne fasse aucun doute : je mettrai fin à cette guerre".

La mise au point n'était pas inutile. Dans le dernier débat démocrate, le 26 septembre, aucun des principaux candidats n'a accepté de prendre l'engagement de rapatrier toutes les troupes américaines d'Irak avant 2013.

Corine Lesnes
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