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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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3 octobre 2007 3 03 /10 /octobre /2007 14:10
Une deuxième chance est donnée au Flamand Yves Leterme de former le gouvernement belge
LE MONDE | 01.10.07 | 15h34  •  Mis à jour le 01.10.07 | 15h34
BRUXELLES CORRESPONDANT


e roi Albert II a de nouveau chargé le leader flamand Yves Leterme, samedi 29 septembre, de former le gouvernement belge. Après avoir échoué, au mois d'août, M. Leterme, qui dirige une alliance entre les chrétiens-démocrates flamands et le petit parti séparatiste NVA (Nouvelle alliance flamande), doit tenter une seconde fois de rassembler dans une coalition dite "orange bleue" les partis chrétiens démocrates et libéraux, flamands et francophones. Depuis les élections législatives du 10 juin, les affaires courantes sont gérées par la coalition sortante du premier ministre libéral, Guy Verhofstadt.

Cette nouvelle tentative s'annonce un peu moins difficile que la précédente même si la personnalité et les exigences du formateur en matière de réformes institutionnelles suscitent toujours une grande méfiance du côté francophone. Si M. Leterme se voit offrir une deuxième - et dernière - chance de devenir premier ministre, c'est parce qu'un membre de son parti, Herman Van Rompuy, président de la chambre des députés, a réussi une tâche présentée comme impossible. Celle de rassembler les quatre partis de l'"orange bleue" autour d'une note évoquant une réforme de l'Etat.

Le texte est minimaliste. Il a provisoirement évacué les questions les plus sensibles - parmi lesquelles les demandes flamandes concernant la régionalisation des allocations familiales, de l'emploi ou de l'impôt des sociétés ainsi que la scission immédiate de l'arrondissement bilingue de Bruxelles-Hal-Vilvorde (dit "BHV"), qui comprend actuellement la capitale et sa périphérie à majorité néerlandophone.

CALMER LES ESPRITS
Dans son rapport au roi, M. Van Rompuy a proposé un scénario en plusieurs phases, ponctué par la création d'un comité de sages chargé d'étudier des réformes institutionnelles. La question de "BHV" serait renvoyée à la fin des négociations pour réduire les risques d'échec : si les ultras du parti de M. Leterme oublient leur revendication d'une scission immédiate de "BHV", les francophones oublieront une de leurs exigences, à savoir l'extension des limites de la région bilingue de Bruxelles. Cet agrandissement se traduirait par un empiétement de la capitale sur le sol flamand, hypothèse rejetée par les partis néerlandophones.

Pour calmer les esprits, M. Van Rompuy a évoqué une solution pour l'un des problèmes-clés de la scission de l'arrondissement "BHV" : les 150 000 francophones vivant à la périphérie de Bruxelles pourraient voter dans un autre arrondissement électoral. On permettrait à tous les Belges, où qu'ils résident, de voter dans l'arrondissement de leur choix.

Yves Leterme, mais surtout ses alliés séparatistes de NVA reprendront-ils à leur compte le schéma ébauché par M. Van Rompuy ? Ils savent que celui-ci marque un recul par rapport aux exigences qu'ils ont formulées avant et après les élections, mais n'ignorent pas qu'un maintien intégral de leurs demandes dans le domaine institutionnel entraînerait un nouvel échec.

Les amis de M. Leterme devront choisir entre une perte de popularité, sans doute au profit des populistes et de l'extrême droite flamande, et la réalisation, partielle, de leur programme avec les partis francophones.

Ce sont eux, en tout cas, qui décideront si la Belgique s'enfoncera davantage dans la crise ou en reviendra aux règles du consensus, comme l'y appelle désormais une bonne partie de l'opinion, le monde économique et les capitales voisines, inquiètes de l'avenir de l'Etat belge. "La Belgique est un facteur de stabilité dans le monde", a déclaré récemment Nicolas Sarkozy, interrogé, à New York, par la RTBF.

Jean-Pierre Stroobants
Article paru dans l'édition du 02.10.07
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