Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
Me contacter

en savoir plus

 

Trouve

Gauche Républicaine & Socialiste

16 octobre 2007 2 16 /10 /octobre /2007 15:45
André Boisclair se retire
La Presse - lundi 15 oct 2007 - Québec - Denis Lessard

Chef du Parti québécois aux dernières élections générales, André Boisclair a confirmé lundi dans un communiqué qu'il quitte la politique. Il démissionnera de son poste de député de Pointe-aux-Trembles, le 15 novembre prochain, comme l'a appris La Presse dimanche.

Plusieurs sources ont confirmé hier que M. Boisclair avait pris sa décision il y a un bon moment. Il ne réapparaîtra pas à l'Assemblée nationale, ayant eu tous les hommages imaginables lors de l'annonce de sa démission, en mai dernier, explique-t-on.

Le 15 novembre 2005, André Boisclair a été élu chef du Parti québécois, devançant de loin sa plus proche rivale, Pauline Marois, qui est devenue à son tour chef du PQ, sans course à la succession, à la fin juin. M.

Boisclair avait obtenu 54% des suffrages auprès des militants péquistes appelés à voter par téléphone, sa rivale avait obtenu 30% des suffrages.

Aux élections du 26 mars dernier, le PQ dirigé par André Boisclair avait récolté 28% des suffrages, son plus faible score depuis 1970. Le chef péquiste avait, avant et après la campagne, été durement critiqué par l'aile orthodoxe de son parti et les membres du SPQ libre, les éléments plus gauchisants du PQ. Les centrales syndicales avaient aussi critiqué le chef péquiste. Après les élections, la grogne avait atteint le caucus des députés.

M. Boisclair avait été élu la première fois à l'Assemblée nationale dans Gouin, en 1989. Il avait occupé plusieurs ministères (Emploi, Affaires municipales, Environnement) sous la direction de Lucien Bouchard et de Bernard Landry. Il avait été aussi leader parlementaire du gouvernement, puis de l'opposition à l'Assemblée nationale. Il avait quitté ses fonctions pour aller faire une maîtrise en administration publique à Harvard avant de revenir au Québec, en juin 2005, après la démission surprise de Bernard Landry.

M. Boisclair a annoncé ses intentions à Mme Marois hier. Ils avaient eu, au cours des dernières semaines, deux brefs entretiens lors desquels la nouvelle députée de Charlevoix avait souligné au député de Pointe-aux-Trembles qu¹elle souhaitait le voir rester à l¹Assemblée nationale.

M. Boisclair s'était contenté de lui faire savoir qu'elle serait fixée sur ses intentions avant la reprise des travaux à l'Assemblée nationale, demain.

Avant de revenir en politique M. Boisclair avait laissé tomber un emploi prestigieux chez MacKenzie, le bureau torontois d'une firme multinationale de consultation. Cette fois, il annonce son départ sans connaître exactement ce que sera son prochain emploi.

M. Boisclair démissionne de son poste de député de Pointe-aux-Trembles où il avait été élu à l'été 2006. Celle qui l¹avait précédé, Nicole Léger a déjà indiqué qu'elle faisait l'objet de pressions pour revenir en politique; elle avait été l'une des rares députés péquistes à appuyer Mme Marois. Parmi les députés péquistes actuels, aucun n'avait appuyé Mme Marois lors de la course qui l'avait opposée à André Boisclair entre juin et novembre 2005.

Partager cet article
Repost0

commentaires