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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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22 octobre 2007 1 22 /10 /octobre /2007 14:06

Marois oriente son discours sur le débat identitaire
La Presse - Québec - mercredi 17 oct 2007 - Tommy Chouinard

Pauline Marois tente de s'approprier le débat identitaire que Mario Dumont a monopolisé au cours de la dernière année. À cette première intervention à l'Assemblée nationale hier, la chef du Parti québécois a demandé aux nouveaux arrivants de respecter une série de «valeurs» et aux Québécois de ne pas renier leur «identité» pour accommoder «l'autre».

«Celles et ceux qui choisissent de se joindre à nous doivent savoir qu'ils viennent habiter un jardin qui porte déjà des fruits», a affirmé Pauline Marois au cours de son premier discours en Chambre.

Selon elle, les nouveaux arrivants doivent respecter des valeurs chères à la société québécoise. «Notre langue commune est le français, et nous avons le droit et le devoir de la faire respecter. La liberté d'expression, l'égalité des hommes et des femmes, les droits des enfants, le caractère laïque des règles de fonctionnement de notre société sont des valeurs que doivent accepter les nouveaux arrivants pour être membres de notre famille», a-t-elle affirmé.
La «nation québécoise» doit «défendre son identité» et refuser de remettre en question ses valeurs pour répondre aux demandes d'accommodements de nouveaux arrivants. «Cette nation a une identité. Je crois profondément que ce n'est pas en s'effaçant ou en se reniant nous-mêmes qu'on respecte l'autre», a-t-elle dit.
Pauline Marois a tenu à souligner que «les Québécois ne sont pas portés à la violence». Ils veulent éviter de reproduire ici «les multiples conflits qui existent entre les nations, les religions, les cultures».
La chef du PQ trouve cependant important d'«assainir le débat qui a cours actuellement». «Il faudra très rapidement envoyer à tous et à toutes les bons signaux avec sérénité, ouverture et fermeté», a-t-elle lancé.

Cette sortie sur le débat identitaire a marqué le premier discours en Chambre de la nouvelle chef péquiste. Autrement, Mme Marois a voulu envoyer des signaux aux membres de son parti, au moment où elle se penche sur une refonte du programme. «Le parti que je dirige veut construire une société plus juste, plus solidaire, mais notre ambition est de redistribuer la richesse, pas la pauvreté. Pour défendre les valeurs de justice qui nous habitent, il faut créer la richesse.» Le PQ doit selon elle «ajuster» sa «vision du rôle de l'État». Elle a également fait un plaidoyer en faveur de la souveraineté, reprochant au passage à Mario Dumont de manquer de «transparence» au sujet de son option.

Contrairement à ce qui était attendu, Pauline Marois n'a pas abordé la crise forestière au moment de poser sa première question au premier ministre Jean Charest. Grâce à son statut de chef de l'opposition officielle, Mario Dumont lui avait coupé l'herbe sous le pied en interrogeant le premier le gouvernement sur cette question.

Mme Marois a plutôt choisi de demander au premier ministre quelles étaient ses attentes face au discours du Trône de Stephen Harper. Jean Charest a indiqué qu'il allait «se battre bec et ongles» si Ottawa annonçait un projet de commission nationale des valeurs mobilières.

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