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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

23 octobre 2007 2 23 /10 /octobre /2007 13:13
Denis Gautier-Sauvagnac quittera la présidence de l'UIMM en novembre
LE MONDE | 23.10.07 | 10h35  •  Mis à jour le 23.10.07 | 11h49

enis Gautier-Sauvagnac a annoncé, mardi 23 octobre, devant quelques journalistes qu'il allait démissionner en novembre de la présidence de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM). Sur l'affaire des 17 millions d'euros de retraits en espèces des comptes de l'organisation patronale, "DGS" assume les faits : "Ce système, j'en ai hérité, je suis le septième délégué général depuis 1901, ça tombe sur le septième, ce n'est pas de chance, mon devoir est d'assumer. Mon erreur est de ne pas avoir arrêté le système en 1994 quand je suis devenu délégué général." 

"Sur le fond de l'affaire, nous travaillons avec les pouvoirs publics et les parlementaires de façon officielle. Il n'y a jamais eu de corruption, de financement politique, d'achat de parlementaires ou de signatures lors d'un accord syndical, jamais", a insisté "DGS".

Il a confirmé qu'une "caisse de secours mutuel", baptisée EPIM (entraide professionnelle des industries de la métallurgie), alimentée par les chefs d'entreprise, a été constituée, au moins depuis 1972, conformément à la loi de 1884 sur les syndicats.

En 1972, 1800 entreprises qui employaient 1,2 million de salariés ont décidé de cotiser à EPIM en plus de leurs cotisations syndicales annuelles. Cette cotisation supplémentaire était de 0,2 pour 1 000 de la masse salariale. Elle est passée à 0,4 pour 1 000 à partir de 2001. Au total, 290 millions d'euros ont ainsi été encaissés par l'UIMM depuis 1972.

"IL FAUT QUE LES TÊTES CHANGENT"

"Ces fonds ont servi à indemniser les entreprises qui sollicitaient notre secours après un conflit", a indiqué M. Gautier-Sauvagnac. Ainsi, 170 millions ont été sortis depuis trente-cinq ans. Restent 120 millions qui, "bien placés", valent aujourd'hui 600 millions. "Sur cette caisse, nous avons effectué des opérations de retrait en espèces, environ 2 millions d'euros par an, a confirmé "DGS", pour participer au financement de diverses organisations de notre vie sociale." Le président de l'UIMM se refuse à indiquer à qui allaient les fonds.

Le président a enfin confirmé qu'il existait des "primes de cabinet", versées en liquide à des salariés de l'UIMM, environ 10 000 euros par an en moyenne. "Toutes ont été supprimées progressivement, tardivement pour les dernières, au 31 décembre 2006." Pour ce qui est de sa propre situation, il a précisé que si le poste de président était bénévole, il percevait en tant que délégué général 240 000 euros net par an.

"Il faut que les têtes changent, la mienne en tout cas", a ajouté celui qui est aussi l'un des dirigeants du Medef, chargé des négociations sociales. "DGS", qui cumulait deux postes à la tête de l'UIMM, restera délégué général. "Pour que l'UIMM rebondisse, il faut qu'elle ait un nouveau président à sa tête, dégagé de cette affaire", a encore expliqué M. Gautier-Sauvagnac.

Il a annoncé une "opération de clarification et de rénovation exemplaire" sur le plan comptable, en appliquant des règles de droit commun à partir du 1er janvier 2008 et en faisant certifier les comptes de son organisation, même si la loi ne l'y oblige pas. Il a annoncé aussi une réforme des statuts de l'UIMM, en prévoyant notamment le non-cumul des fonctions de président et de délégué général.

Franck Johannès
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commentaires

J
Des "syndicats maisons" ont existé, et existent certainement encore.  Ils ont effectivement été financés par le patronat. Comme illustration, on peut voir un  reportage télévisé sur ce qui se passait chez Citroën à Aulnay en 1983.Mais à mon avis, c'est surtout de l'histoire ancienne. Par contre, j'ai de plus en plus tendance à penser que les cotisations, qui sortaient de la comptabilité des entreprises, revenaient au moins en partie dans la poche des dirigeants de ces entreprises.Bref, cette affaire a peut-être plus à voir avec l'évasion fiscale qu'avec la corruption.
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F
ben alors?