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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

30 octobre 2007 2 30 /10 /octobre /2007 10:40
Le programme du SPD est réorienté pour renforcer son profil social
LE MONDE | 29.10.07 | 13h48  •  Mis à jour le 29.10.07 | 13h48
HAMBOURG ENVOYÉE SPÉCIALE

e parti social-démocrate allemand (SPD) s'est doté, dimanche 28 octobre, à l'issue d'un congrès de 3 jours à Hambourg, d'un nouveau programme qui renforce son profil social et atteste d'une réorientation à l'égard de la politique menée par l'ex-chancelier Gerhard Schröder. Intitulé "Démocratie sociale au XXIe siècle", ce texte de 36 pages remplace le programme de Berlin adopté par le parti en décembre 1989, quelques semaines après la chute du mur.

A 2 ans des prochaines élections, le SPD, qui gouverne en coalition avec son principal adversaire, le parti chrétien-démocrate de la chancelière Angela Merkel, émet ainsi un signal en direction de son électorat tenté par le nouveau parti La Gauche d'Oskar Lafontaine. "Il s'agit d'un changement de cap, nous prenons désormais davantage en compte les intérêts des salariés", affirme Ottmar Schreiner, député SPD de l'aile gauche du parti.

Ce courant gagne en influence, comme le prouve la controverse autour du projet de privatisation partielle de Deutsche Bahn, la société allemande des chemins de fer. Le président du parti, Kurt Beck, a dû batailler ferme au congrès pour imposer, contre l'avis du ministre des finances Peer Steinbrück, une résolution demandant d'introduire un système d'actions préférentielles pour protéger Deutsche Bahn contre l'influence d'investisseurs extérieurs. Ce compromis n'allait pourtant pas assez loin pour un grand nombre de sociaux-démocrates, qui refusent toute idée de privatisation.

Le programme du SPD met l'accent sur le "socialisme démocratique" qui "reste pour nous la vision d'une société solidaire, libre et équitable, dont la réalisation constitue pour nous un devoir permanent". Le président du SPD s'était engagé sur ce point contre l'avis de plusieurs représentants de l'aile pragmatique, qui réclamaient le remplacement de cette référence par le terme de "démocratie sociale". En même temps, le capitalisme est critiqué à plusieurs endroits du texte.

Le principe d'un "état social prévoyant" est considéré par de nombreux sociaux-démocrates comme la principale innovation du nouveau programme. Pour le SPD, l'Etat doit non seulement couvrir les risques sociaux, mais aussi agir en amont en garantissant l'égalité des chances grâce à une politique d'éducation : "La politique d'éducation est un élément central de la politique sociale." Le programme se prononce pour la multiplication des écoles ouvertes toute la journée (Ganztagschulen) et une meilleure prise en charge des enfants âgés de moins de 3 ans.

La protection de l'environnement, déjà l'un des points forts du texte de 1989, devient un enjeu de la politique étrangère sociale-démocrate. "La protection du climat et l'accès à l'énergie, aux ressources (...) sont devenus une question éminente de la sécurité internationale". Le texte réaffirme l'objectif de sortie du nucléaire et se distingue ainsi des unions chrétiennes CDU-CSU, qui plaident pour un allongement de la durée d'activité des centrales atomiques.

L'amélioration des conditions de travail et du pouvoir d'achat constitue un autre axe. Le SPD souhaite instaurer des salaires minimums en Allemagne et en Europe, et aller plus loin que l'accord obtenu en juin dernier avec les chrétiens-démocrates, qui prévoit l'extension d'une législation sur le salaire minimum à une dizaine de branches. Par ailleurs, le programme réclame des augmentations de salaires en fonction de la hausse de la productivité et du niveau de l'inflation.

 

Cécile Calla
Article paru dans l'édition du 30.10.07
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