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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

13 novembre 2007 2 13 /11 /novembre /2007 15:34
Rudolph Giuliani et Hillary Clinton affaiblis par des "affaires" dans la course à la Maison Blanche
LE MONDE | 13.11.07 | 14h40  •  Mis à jour le 13.11.07 | 14h40
NEW YORK CORRESPONDANT

7 semaines du lancement de la bataille pour l'investiture des candidats à l'élection présidentielle américaine de 2008, le 3 janvier par les caucus de l'Iowa, le républicain Rudolph Giuliani et la démocrate Hillary Clinton, qui font la course en tête dans les sondages, sont chacun confrontés à une "affaire".

 

M. Giuliani avait deux amis proches : "Mike" et "Bernie". Le premier, Michael Mukasey, est devenu, le 8 novembre, ministre de la justice. L'autre, Bernard Kerik, a été mis en examen le lendemain. Il est accusé d'évasion fiscale et de perception de pots-de-vin d'origine mafieuse. Il plaide non coupable. Alors maire de New York, M. Giuliani avait fait en 2000 de M. Kerik, son ex-garde du corps, le chef de la police. Il a d'abord refusé de se démarquer de son protégé. Réaction de John McCain, un de ses adversaires à l'investiture républicaine : un homme qui "place la fidélité privée au-dessus des faits" est disqualifié pour occuper la magistrature suprême. M. Giuliani a finalement admis avoir commis "l'erreur de ne pas assez vérifier". Depuis, les noms d'autres de ses proches ayant eu affaire à la justice ont été révélés et la presse met en cause son "rapport à l'éthique".

Mme Clinton, elle, ne se dépêtre pas de l'"affaire Hsu". Homme d'affaires d'origine chinoise véreux et mythomane, Norman Hsu, important collecteur de fonds du Parti démocrate, est soupçonné de faillites frauduleuses et d'escroquerie. La candidate démocrate n'est pas seule à avoir bénéficié de ses largesses. Mais lorsque, comme c'est encore arrivé lundi 12 novembre, le Wall Street Journal fait sa "une" sur le financier déchu, c'est elle que cela embarrasse. Car le quotidien économique touche un point qui pourrait devenir sensible : son intégrité. Un sondage récent indique que Mme Clinton est perçue comme la démocrate la plus "expérimentée". Quant à "l'honnêteté", elle reçoit 34% d'opinions favorables, et 43% de défavorables.

 

UN IMPACT DIFFICILE À MESURER
"L'affaire Kerik est en soi plus grave pour M. Giuliani", estime le lobbyiste Frederick Fucci. Mais, ajoute-t-il, il est difficile de mesurer l'impact de ces affaires dans le recul des intentions de vote enregistré par les deux candidats. Un recul plus rude pour Mme Clinton, mais qui bénéficiait d'une avance au sein de son camp plus prononcée que M. Giuliani dans le sien.

Ses adversaires démocrates axent leur offensive sur le "flou" et le soupçon d'alignement sur les républicains des positions de Mme Clinton sur tous les sujets : Irak, Iran, protection sociale, environnement. "La peur d'être impopulaire ne marchera pas", s'est exclamé dimanche le candidat démocrate Barack Obama. La victoire, a-t-il ajouté, réside "dans la conviction, pas dans les calculs". Mme Clinton devance toujours le sénateur de l'Illinois de 10 à 15 points. Mais elle en possédait entre 20 et 25 il y a peu. Et dans l'Iowa, Barack Obama et John Edwards la talonnent.

Cet Etat rural a cependant rarement promu le candidat final. M. Giuliani le sait. Il y serait d'ailleurs devancé par Mitt Romney. Tous deux font feu de tous bois pour récupérer l'électorat le plus belliqueux envers l'Iran et les chrétiens fondamentalistes, en plein désarroi par manque de candidat incarnant leurs "valeurs".

Sur ce plan, le divorcé Rudy Giuliani, très critiqué par les évangélistes pour ses opinions libérales sur le divorce, l'avortement et l'homosexualité, a récemment marqué des points. Pat Robertson, ex-dirigeant charismatique de la Christian Coalition of America, et Gary Bauer, célèbre chantre conservateur chrétien, lui ont apporté leur soutien, l'un et l'autre au nom de la défense des "valeurs de la civilisation occidentale" face au "péril islamique".

Sylvain Cypel
Article paru dans l'édition du 14.11.07
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