11 décembre 2007
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Ce sont les bonnes paroles du président de l'Assemblée Nationale, Bernard Accoyer, ce matin dans les Quatre Vérités sur France2, à propos de la Libye dont le dirigeant totalitaire est en visite en France. Le cynisme qui semble avoir pris la prédominance à l'Elysée semble s'être décliné en pure crétinerie à l'UMP, entre Patrick Ollier qui jugeait les propos de Rama Yade "scandaleux", Poniatowski qui lui conseillait de se taire, et maintenant le mec qu'on a hissé sur le perchoir pour le remercier d'avoir assuré la transition chiraco-sarkozienne dans le groupe UMP qui considère que la Libye semble avoir fait suffisamment de pas pour donner les gages d'un chemin vers la démocratie.
Donc la Libye est "un pays qui a à un moment tourné le dos à la démocratie" : je ne savais pas que la Libye avant Kadhafi et sous sa férule avait à un moment antérieur envisagé de se tourner vers la démocratie, puis avait changé d'avis en préférant le totalitarisme et le terrorisme... Et un bon conseil, Messieurs les autocrates, libérer vos otages après les avoir bien torturés, donner quelques gages sur la lutte contre le terrorisme, et on considérera que vous êtes suffisamment en route vers la démocratie pour vous proposer une centrale nucléaire et des Rafales : toutes choses qui mériteraient au minimum une société civile et une démocratie qui garantissent la non dérive dans l'utilisation.
Frédéric FARAVEL
Donc la Libye est "un pays qui a à un moment tourné le dos à la démocratie" : je ne savais pas que la Libye avant Kadhafi et sous sa férule avait à un moment antérieur envisagé de se tourner vers la démocratie, puis avait changé d'avis en préférant le totalitarisme et le terrorisme... Et un bon conseil, Messieurs les autocrates, libérer vos otages après les avoir bien torturés, donner quelques gages sur la lutte contre le terrorisme, et on considérera que vous êtes suffisamment en route vers la démocratie pour vous proposer une centrale nucléaire et des Rafales : toutes choses qui mériteraient au minimum une société civile et une démocratie qui garantissent la non dérive dans l'utilisation.
Frédéric FARAVEL