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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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15 février 2008 5 15 /02 /février /2008 18:21
Mémoire de la Shoah : Simone Veil juge "insoutenable" la proposition de Nicolas Sarkozy
LEMONDE.FR avec AFP | 15.02.08 | 16h59  •  Mis à jour le 15.02.08 | 17h17

la seconde, mon sang s'est glacé." Simone Veil, présidente d'honneur de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et ancienne déportée, était présente mercredi 13 février, au dîner du CRIF, quand Nicolas Sarkozy a proposé d'associer chaque élève de CM2 à un enfant victime des persécutions nazies. 

Interrogée par L'Express.fr, elle juge, vendredi 15 février, que cette proposition est"inimaginable, insoutenable, dramatique et surtout, injuste". "On ne peut pas infliger ça à des petits de 10 ans, on ne peut pas demander à un enfant de s'identifier à un enfant mort, souligne-t-elle, cette mémoire est beaucoup trop lourde à porter." La suggestion de M. Sarkozy risque d'attiser les antagonismes religieux, dit-elle encore : "Comment réagira une famille très catholique ou musulmane quand on demandera à leur fils ou à leur fille d'incarner le souvenir d'un petit juif ?"

Déportée à l'âge de 16 ans, elle témoigne : "Nous mêmes, anciens déportés, avons eu beaucoup de difficultés, après la guerre, à parler de ce que nous avions vécu, même avec nos proches. Et, aujourd'hui encore, nous essayons d'épargner nos enfants et nos petits-enfants."

UNE DÉMARCHE "NÉCESSAIRE", POUR M. SARKOZY
Un peu plus tôt, en déplacement à Périgueux pour annoncer un plan de réforme de l'école primaire, Nicolas Sarkozy avait défendu à nouveau sa proposition très critiquée : "On ne traumatise pas les enfants en leur faisant ce cadeau de la mémoire d'un pays, pour leur dire un jour, c'est vous qui écrirez l'histoire de ce pays. Nous, nous en sommes la mémoire, ne refaites pas les mêmes erreurs que les autres."

Et le chef de l'Etat de poursuivre : "Il s'agit d'une démarche contre tous les racismes, contre toutes les discriminations, contre toutes les barbaries, à partir de ce qui touche les enfants, c'est-à-dire une histoire d'enfants qui avaient leur âge." "C'est d'autant plus nécessaire que les survivants de cette époque tragique de notre histoire vont disparaître (...), ce sont nos propres enfants qui, de génération en génération, se transmettront ce souvenir", avait-il déclaré.
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