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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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17 avril 2008 4 17 /04 /avril /2008 16:00
Aimé Césaire est mort

Aimé Césaire en janvier 2007. (Reuters)
Le poète martiniquais Aimé Césaire est mort ce jeudi à l'âge de 94 ans. Il était hospitalisé depuis le 9 avril.
LIBERATION.FR : jeudi 17 avril 2008

Le poète martiniquais Aimé Césaire, 94 ans, chantre de la «négritude», est décédé jeudi matin au CHU de Fort-de-France (Martinique), où il était hospitalisé depuis le 9 avril, a-t-on appris jeudi de source gouvernementale.

Depuis son hospitalisation, pour des affections «de nature cardiologique», à l’hôpital Pierre Zobda-Quitman de Fort-de-France, des rumeurs alarmistes circulaient sur son état de santé, qualifié de «préoccupant» par ses médecins.

Aimé Césaire fut, avec le Sénégalais Léopold Sédar Senghor et le Guyanais Léon-Gontran Damas, l’un des chantres du courant de la «Négritude».

L’auteur du «Cahier d’un retour au pays natal» avait consacré sa vie à la poésie et à la politique. Principale figure des Antilles françaises, il fut depuis les années 1930 de tous les combats contre le colonialisme et le racisme.

Les Martiniquais attendaient ces derniers jours avec sérénité et dans la discrétion l’évolution de l’état de santé d’Aimé Césaire, notamment à Fort-de-France, la ville dont il fut le maire pendant 56 ans, de 1945 à 2001.

Le président Nicolas Sarkozy avait salué le 26 juin dernier en Aimé Césaire le poète et «homme d’action», «porteur d’un message de paix, de tolérance et d’ouverture», à l’occasion du 94e anniversaire de l’écrivain, dans une lettre rendue publique par l’Elysée.

Après avoir refusé de rencontrer M. Sarkozy lors d’un voyage prévu, puis annulé, aux Antilles en 2005, le poète martiniquais avait finalement reçu en mars 2006 celui qui était alors ministre de l’Intérieur.

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