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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 12:23
éclatante démonstration dans cet article : les 3 motions issues de la majorité sortante du Parti socialiste seront incapables de répondre aux enjeux de la crise en cours, et donc de restaurer la confiance avec les citoyens et de ramener la gauche au pouvoir.
FRED

Les gauches européennes victimes collatérales de la crise financière
LEMONDE.FR | 06.10.08 | 14h54

a social-démocratie européenne n'était déjà pas en forme. Il y a 10 ans à peine, elle était au pouvoir à Londres, Paris, Berlin et Rome. Le mini-sommet de crise réuni par Nicolas Sarkozy à l'Elysée samedi 4 octobre donne la mesure du reflux : seul Gordon Brown y représentait encore un travaillisme affaibli par l'usure du pouvoir. Avec l'Espagne et le Portugal, la Grande-Bretagne est la dernière survivante de l'"Europe rose".

Or le séisme qui ébranle le capitalisme financier et l'économie mondiale risque fort d'aggraver la panne dont souffre le socialisme européen. Le paradoxe est complet : cette crise du libéralisme mondialisé devrait offrir à la gauche l'occasion de sortir de son blues et de relever la tête. Ne plaide-t-elle pas depuis toujours pour la défense de l'Etat-providence, pour le retour de l'Etat, pour la régulation des marchés financiers, pour une politique européenne plus volontariste et pour une gouvernance mondiale plus rigoureuse. Elle devrait triompher ; elle apparaît encore plus inaudible, comme tétanisée. Pour trois raisons.

Primo, la crise asphyxie chaque jour un peu plus la croissance européenne, déjà molle depuis des années. Les politiques de redistribution et de solidarité (retraites, sécurité sociale, assurance-chômage, etc.) qui sont au cœur du modèle social-démocrate vont être encore plus menacées.

Secundo, une droite décomplexée est à l'offensive dans la plupart des pays européens. Depuis quelques jours, qui sont les procureurs les plus virulents de la folie des marchés et les avocats les plus énergiques du retour de la puissance publique ? Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi, pourtant chantres, il y a peu, du libéralisme le plus débridé !

Enfin, et c'est l'essentiel, la gauche ne propose pas de modèle alternatif. Ecartelée entre la défense du modèle d'hier qui apparaît conservatrice et le renoncement idéologique qui est vécu par beaucoup de ses électeurs comme un reniement, elle ne parvient pas à inventer la social-démocratie du XXIe siècle. D'autant plus incapable d'engager cette bataille intellectuelle qu'elle est minée par des querelles de chefs (et pas seulement en France), elle risque de laisser le champ libre à une gauche radicale et anti-capitaliste, mais qui a renoncé depuis belle lurette à l'exercice du pouvoir.

Pour les citoyens européens qui n'ont pas renoncé aux valeurs progressistes d'égalité, de solidarité et de justice, les temps sont durs.

 

Gérard Courtois
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