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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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24 octobre 2008 5 24 /10 /octobre /2008 11:11

Hamon se voit figurer dans le tiercé de tête des motions

Nicolas Barotte, notre envoyé spécial à Lille - Le Figaro - 23/10/2008
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Le contexte de crise économique semble favorable à Benoît Hamon, ici en compagnie de Martine Aubry, lors de l'assemblée générale de présentation des motions, le 16 octobre dernier.Le contexte de crise économique semble favorable à Benoît Hamon, ici en compagnie de Martine Aubry, lors de l'assemblée générale de présentation des motions, le 16 octobre dernier. Crédits photo : AFP

Le député européen a participé, jeudi, à un débat à Lille avec Martine Aubry, Vincent Peillon et Bernard Roman.

Dans le camp de Bertrand Delanoë et François Hollande, on s'est penché sur le cas Benoît Hamon. «J'ai voulu savoir s'il y avait vraiment une dynamique en sa faveur», raconte un des experts pointeurs de l'équipe. Le contexte de crise économique internationale semble favorable au député européen de 41 ans, qui a réussi à fédérer la gauche du PS derrière lui. Sa motion est la plus dure contre le libéralisme des six motions en lice pour le congrès de Reims. Durant les réunions, il rencontre le succès à l'applaudimètre, comme à Paris le 7 octobre par exemple. Mais la main sur le cœur, l'expert delanoïste assure : «Il n'y a pas d'effet, sauf à la margeA priori, il devrait rester en quatrième position, derrière Delanoë, Royal et Aubry : sa candidature au poste de premier secrétaire n'est pas jugée suffisamment crédible.

Benoît Hamon veut croire le contraire. «Je postule au tiercé et au podium. Je pense qu'un des 3 gros textes sera derrière nous», a-t-il lancé la semaine dernière à Marseille. Il s'en donne les moyens en enchaînant déplacement sur déplacement. S'il s'est entouré d'une équipe de jeunes responsables pour mener campagne avec lui, ses soutiens les plus significatifs, mais aussi les plus marqués politiquement, veillent à rester discrets. Difficile d'incarner le renouvellement si l'on s'affiche avec Henri Emmanuelli, Jean-Luc Mélenchon, Paul Quilès ou Marie-Noëlle Lienemann, quelles que soient leurs qualités.

 

Une rude concurrence

Jeudi soir, il était à Lille pour un débat entre les représentants de chaque camp, devant quelque 200 militants. Face à lui, il y avait la maire, Martine Aubry, pour défendre son texte, le président du conseil général du Nord Bernard Roman, l'un des opposants les plus farouches à Aubry, pour le texte de Delanoë, et Vincent Peillon, bras droit de Ségolène Royal. La fédération du Nord est l'une des plus importantes du PS et l'une des plus surveillées aussi.

Entre Hamon et Aubry, la concurrence est rude : l'ancienne ministre et le député européen nagent dans les mêmes eaux. Plus de régulation, plus d'État… La maire de Lille refuse seulement de le suivre sur le terrain du protectionnisme. Hamon assume : «Il faut mettre des restrictions au libre-échange quand le libre-échange porte atteinte à nos systèmes sociaux

Entre Hamon et Peillon, c'est un jeu de chien et chat. Les deux hommes étaient alliés, il y a un peu plus de 2 ans. En 2002, ils avaient fondé le Nouveau Parti socialiste, un courant de gauche au PS. Mais quand Vincent Peillon a décidé de soutenir la candidature de Ségolène Royal à la présidentielle en 2006, la rupture a été consommée. Dans le train qui les emmène là-bas, les deux hommes échangent impressions et estimations. «Et dans cette fédération, tu nous mets à combien ?» Benoît Hamon s'interroge aussi : Ségolène Royal sera à Toulouse le même jour que lui la semaine prochaine. «On peut peut-être essayer de se voir ?» Au bout du compte, tout le monde va devoir parler avec tout le monde.

À deux semaines du vote des militants, Benoît Hamon joue sur du velours. «Il est sûr de faire un bon congrès», estime-t-on au PS. C'est-à-dire obtenir un résultat qui lui permette de peser. Avec lui, il n'y a pas «de contentieux», explique-t-on chez Delanoë, Aubry, voire Royal. Il est courtisé. Pas de quoi en faire un premier secrétaire, pense Vincent Peillon.

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