Grenelle des ondes :
un projet de rapport demande plus de transparence et un nouvel élan de recherche - Reportage vidéo à Pantin
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C. Almodovar/Fedephoto
Une plus grande transparence et un nouvel élan de recherche sont nécessaires sur les radiofréquences, selon un document de travail du "Grenelle des ondes" qui ne prend pas position sur des sujets sensibles tels que les seuils d'exposition aux antennes-relais.
"Quelle que soit l'appréciation portée sur la dangerosité des équipements de la téléphonie mobile, la diffusion de la controverse est devenue un problème de politique publique", notent d'entrée les auteurs du "projet de rapport" qui doit encore être débattu le 20 mai avant d'être présenté le 25 mai 2009 au gouvernement.
"La transparence la plus totale doit être la règle sur ce dossier", est-il demandé dans ce texte, le rétablissement de la confiance étant selon eux à ce prix, que ce soit pour les projets d'implantation d'antennes-relais ou de modification des installations, les études d'impact ou les données de mesure.
Préconisant la mise à disposition d'informations "fiables, accessibles et ciblées", ils suggèrent en outre de donner "un élan supplémentaire" aux programmes de recherche dans le secteur des radiofréquences.
Parmi les propositions concrètes, les auteurs du rapport mentionnent une "limitation" de l'usage des téléphones mobiles par les enfants et les adolescents. Ils évoquent une série de propositions comme la possibilité pour les messages publicitaires dans le domaine de la téléphonie d'être assortis de mentions recommandant un usage modéré ou encore l'idée de faire figurer sur les appareils des messages relatifs aux risques éventuels pour la santé.
"Une ribambelle de vœux pieux"
Pour les associations Agir pour l'environnement et Priartém, ce document exprime "assez fidèlement les avancées qui se sont manifestées au cours du débat" et il peut constituer une base de travail, même s'l demande encore à être "enrichi, précisé, voire amendé".
Nettement plus critique, l'association Robin des toits a dénoncé, par la voix de son porte-parole, Etienne Cendrier, "une ribambelle de vœux pieux". Qualifiant ce document de "mou", Etienne Cendrier a considéré que "cela ne va pas déranger les opérateurs et cela va nous obliger à retourner en justice".
L'association a notamment proposé au cours des débats de tester, dans plusieurs villes pilotes, le seuil de 0,6 V/m d'exposition qu'elle préconise pour les antennes de téléphonie mobile. L'Association française des opérateurs mobiles (Afom), qui juge cette demande "irréaliste", affirme qu'elle signifierait "tout bonnement la fin des moyens de communication modernes".
Reconnaissant que cette proposition "cristallise les oppositions", les auteurs du document de travail ne prennent pas position et plaide pour un "protocole scientifique rigoureux" de façon à bâtir "un dispositif pragmatique".
A Pantin, en région parisienne, la mairie tente de contrôler les installations d'antennes-relais, mais ses moyens sont limités, comme le déplorent élus et agents de la commune. Reportage
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