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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

4 octobre 2006 3 04 /10 /octobre /2006 10:39
Les différences entre les trois candidats
Voici les principales propositions des trois candidats à l'investiture socialiste pour la présidentielle, Laurent Fabius, Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn.

LAURENT FABIUS, qui se présente comme "clairement à gauche", prône une augmentation immédiate du Smic de 100 euros (objectif : un Smic à au moins 1.500€ d'ici 2012). Les exonérations de cotisations sociales des grandes entreprises seront "progressivement supprimées" au profit des emplois-jeunes, de la recherche et du soutien aux investissements des PME.
L'Etat se substituera aux maires qui refusent les 20% de logements sociaux (seuil légal).
Une loi-programme fixera sur 5 ans les objectifs à atteindre en matière de développement durable, domaine confié à un ministre d'Etat ou à un vice-premier ministre.
Une nouvelle république parlementaire devra être mise en place, par un référendum à l'automne 2007. Outre ce que prévoit le projet socialiste, Laurent Fabius préconise la parité au sein du gouvernement.

SEGOLENE ROYAL, qui se veut proche des problèmes des gens, met surtout en avant des valeurs ("la République du respect", "l'ordre juste", "la politique par la preuve"). Plus concrètement, elle est favorable à l'encadrement militaire des jeunes délinquants, la mise sous tutelle des allocations familiales de parents de jeunes délinquants, l'assouplissement de la carte scolaire, la révision des 35 heures, une "vraie" décentralisation, la rénovation des relations sociales (grâce au "syndicalisme de masse"). Elle défend aussi le "co-développement" avec les pays d'émigration, la coopération décentralisée, et la régularisation des sans-papiers "au cas par cas".

DOMINIQUE STRAUSS-KAHN, qui se revendique social-démocrate, propose que l'on passe, pour l'école, "de l'égalité formelle à l'égalité réelle", avec une concentration des moyens pédagogiques pour les élèves qui en ont le plus besoin, la création de filières professionnelles longues, la démocratisation de l'enseignement supérieur (50% d'une classe d'âge à Bac +3).
Il veut attaquer les inégalités à la racine et propose notamment une "régulation des licenciements économiques" et "la sécurisation des parcours professionnels".
Il faut "bâtir l'Europe sociale du XXIe siècle", avec un revenu minimum européen et une sécurité sociale professionnelle.
En politique de la ville, il faut lutter contre la ségrégation territoriale, avec financement des services publics locaux, interdiction (le projet dit "contrôle") des ventes à la découpe.

Leurs déclarations de candidature

Ségolène Royal : "Le social et le national marchent ensemble"

Plus les insécurités sociales quotidiennes et la précarité gagnent du terrain, plus les Français ont mal à la France. Et plus ils s'inquiètent de la pérennité de la nation, moins ils sont portés à la vouloir généreuse avec les siens et hospitalière aux autres. Car, chez nous, on le sait, le social et le national marchent ensemble, et c'est l'Etat qui est le garant de leur alliance. Ce pacte républicain est aujourd'hui malmené, affaibli, parfois même frontalement remis en cause. Or les Français y sont attachés mais se demandent s'il est encore viable, et si oui, comment l'actualiser. Au nom de quelles valeurs, pour quelles sécurités nouvelles, en vue de quels équilibres ?

Je vous le dis : la campagne des élections présidentielles va permettre de refonder ce pacte républicain et d'apporter la preuve que la parole sera tenue. (…)

Laurent Fabius : "Vers une république parlementaire nouvelle"

Le projet socialiste que je porterai comprendra d'abord l'amélioration du pouvoir d'achat, en particulier par l'augmentation du smic, des salaires et des retraites. J'engagerai un effort massif pour l'emploi, qui implique des entreprises dynamiques; un effort pour l'éducation, la formation et la recherche; un effort pour le logement et la santé.

Avec le nouveau gouvernement qui sera constitué et qui sera composé à égalité de femmes et d'hommes, j'avancerai vers une république parlementaire nouvelle, organisant une vraie responsabilité politique, défendant les services publics et tenant bon sur le terrain de la laïcité.

Enfin, je me mobiliserai pour relancer et réorienter la construction européenne sur le plan social, économique, écologique, en tenant compte évidemment des résultats du référendum ; (…)

Dominique Strauss-Kahn : "Priorité à la question économique et sociale"

Je partage beaucoup de choses avec Ségolène Royal. Mais il y a des différences. D'abord, je ne crois pas que ce débat [au PS] soit une "machine à perdre". Je ne crois pas que dans la mondialisation, avec les emplois qui disparaissent, il y ait une autre priorité que la question économique et la question sociale. Il me semble qu'elle met l'accent sur d'autres sujets. Et nous n'avons pas la même conception de la présidence de la République.

Moi, je ne veux plus d'un président arbitre. Je veux un président qui met la main à la pâte. (…) Les pays qui nous entourent ont tous des exécutifs qui conduisent la vie politique du pays. Il faut que nous sortions de ce président monarque, que l'on a connu, à droite comme à gauche d'ailleurs, et qui ne correspond plus aux temps de demain. Je suis le seul au PS à avoir cette conception de la présidence.

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