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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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11 octobre 2006 3 11 /10 /octobre /2006 15:38
Le Parti démocrate espère reconquérir le Congrès américain

i l'on en croit les instituts de sondage, une "tempête parfaite""Perfect Storm") s'annonce sur le paysage politique américain. Toutes les conditions sont réunies pour une déroute du Parti républicain du président George Bush aux élections de mi-mandat. Le 7 novembre, les électeurs doivent renouveler la totalité de la Chambre des représentants (465 sièges) et un tiers du Sénat. Les démocrates espèrent renouveler l'exploit historique des républicains qui, en 1994, avaient reconquis les 2 chambres, mettant fin à 40 ans de domination démocrate.

De leur propre aveu, les républicains s'apprêtent à perdre de 10 à 30 sièges à la Chambre des représentants. Il en faut 15 aux démocrates pour obtenir la majorité. La situation est plus incertaine au Sénat : 8 sièges républicains seulement sont vulnérables. Les démocrates doivent en gagner 6 s'ils veulent remporter la majorité.

Selon un sondage paru dans Newsweek, 53% des Américains souhaitent maintenant la victoire des démocrates. L'écart entre les 2 partis s'est creusé : 23 points dans les intentions de vote, soit l'avance la plus importante pour les démocrates depuis 1978. Le Parti républicain apparaît comme un mouvement en bout de course, affaibli par les scandales et la guerre en Irak. Un parti "en état de siège", estime Thomas Mann, de la Brookings Institution.

Les démocrates se gardent de pavoiser. Les intentions de vote sont mesurées au plan national alors que les électeurs se déterminent dans leurs circonscriptions. Si elle est omniprésente dans la "psyché" nationale, comme le notait George Bush le 21 août, la guerre est largement absente des débats locaux.

Qu'ils parlent de prestations sociales, d'éducation ou de l'Irak, les démocrates n'ont qu'un slogan : le changement. Les conservateurs se concentrent sur les attaques négatives. "On a vu certains républicains remonter grâce à ces publicités, explique Amy Walter, du Cook Report. Il faudra voir où les électeurs se situent fin octobre."

Plusieurs phénomènes alimentent l'optimisme de l'opposition. Il y a tout d'abord l'apparition d'une nouvelle génération de démocrates. L'exemple le plus significatif est celui de Bob Casey en Pennsylvanie. Candidat au Sénat, il est en train de mettre en difficulté l'une des vedettes de la fraction religieuse conservatrice, Rick Santorum, un proche de M. Bush.

Bob Casey est opposé à l'avortement. A lui seul, il symbolise l'évolution du Parti démocrate sur cette question. Son père, un ancien gouverneur, avait été interdit de parole à la Convention de 1992 parce qu'il n'était pas assez "pro-choix" (favorable à l'avortement). Les démocrates sont aussi en train de remettre un pied dans le Sud, avec Harold Ford, dans le Tennessee. Il serait le 4ème Africain-Américain élu au Sénat.

Par ailleurs, les femmes retournent chez les démocrates. En 2004, les femmes avaient voté pour George Bush à 56%. Les politologues les avaient appelées les "security moms" ("mères sécuritaires"). Une étude du Pew Research Center montre qu'elles préfèrent aujourd'hui les démocrates (12 points d'écart). La même tendance est observée dans le Nord-Est, dans les Etats fortement marqués par les attentats du 11 septembre 2001, où les républicains sont en recul. La peur joue moins à sens unique. Pour la première fois, les démocrates sont même jugés plus compétents sur le terrorisme que les républicains, selon un sondage USA Today-Gallup (46% contre 41%).

Enfin, les républicains se croyaient protégés par le redécoupage électoral qui privilégie les sortants. C'était sans compter sur les scandales de corruption et de moeurs qui ont compromis leurs chances dans plusieurs circonscriptions "faciles" : au Texas (Tom DeLay), dans le Montana (Conrad Burns), dans l'Ohio (Bob Ney), et bien sûr en Floride où le représentant Mark Foley a été contraint de démissionner après avoir envoyé des courriels déplacés à de jeunes stagiaires du Capitole. La grande inconnue, de ce côté, est l'attitude des évangéliques. Le Parti républicain a tenté de susciter des référendums locaux sur le mariage gay ou l'avortement pour mobiliser la base mais, là aussi, la tactique a peut-être trouvé ses limites...

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