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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

10 novembre 2006 5 10 /11 /novembre /2006 15:50
Les difficultés des socialistes wallons
font le jeu de la droite flamande

a Wallonie vient d'enregistrer le taux de chômage le plus élevé de son histoire : 19% de la population active. La situation a incité les patrons wallons, mardi 7 novembre, à mettre en cause le système éducatif de la région francophone belge : la moitié des chômeurs n'ont pas de diplôme de l'enseignement secondaire et des milliers de postes restent vacants, faute de qualification suffisante des candidats.

Ces chiffres sont une mauvaise nouvelle pour les socialistes wallons, qui dirigent la région et dont la formation est secouée par une série de scandales mettant en cause la gestion de ses équipes dans plusieurs grandes villes. Les maires de Charleroi, première ville de Wallonie, et de Namur, siège des institutions politiques régionales, ont été mis en examen pour fraudes à la mi-octobre. Le premier, Jacques Van Gompel, est détenu depuis lors. Un autre maire PS, à Fontaine-l'Evêque, est derrière les barreaux pour détournement.

Ces affaires handicapent le président du PS, Elio Di Rupo, ministre-président de la région. Il avait affirmé, lors de son accession à la tête du parti, en 1999, sa volonté de le réformer, et soulignait la nécessité d'opérer une relance forte de sa région.

M. Di Rupo est en train d'échouer sur les deux plans alors qu'il se profilait comme possible successeur de Guy Verhofstadt, premier ministre fédéral, aux élections législatives de 2007. Ce scrutin devrait, en principe, mettre un terme au mandat du dirigeant libéral flamand dont le parti, le VLD, a été sanctionné lors des municipales du 8 octobre.

Fort des succès électoraux quasi ininterrompus de son parti (36,4% en 2003), M. Di Rupo espérait devenir le premier ministre francophone depuis 35 ans. Il aurait pu incarner la défense d'une communauté francophone qui craint les velléités autonomistes, voire séparatistes flamandes.

Une conférence institutionnelle devrait suivre ce scrutin. Les partis flamands y formuleront des revendications concernant Bruxelles, sa périphérie flamande - où vivent 100 000 francophones - et certains volets de la sécurité sociale que la Flandre voudrait régionaliser, au détriment de la Wallonie dont les problèmes économiques se trouveraient ainsi aggravés.

"BAVURES"

Les difficultés de son parti compromettent les ambitions de M. Di Rupo et relancent celles du président de la région flamande, Yves Leterme, leader du parti chrétien démocrate CD&V. Or ce dernier fait figure d'épouvantail pour les francophones, qu'il a décrits récemment, dans une interview à Libération, comme ne disposant peut-être pas des "capacités intellectuelles" requises pour apprendre la langue néerlandaise. Au-delà, M. Leterme réclame une plus grande autonomie pour sa région.

Le PS vit également un débat interne difficile à Bruxelles. Une polémique est née sur la composition de la liste pour les municipales à Schaerbeek, l'une des principales communes formant la capitale.

Laurette Onkelinx, ministre de la justice et n°2 du parti, espérait la conquérir lors du scrutin du 8 octobre en glanant notamment les voix de l'importante communauté musulmane. Son échec a entraîné une discussion autour de 2 "bavures" : la présence sur sa liste d'un militant turc d'extrême droite et d'un Marocain proche des courants religieux.

Mme Bouarfa, sénatrice d'origine marocaine, est menacée d'être sanctionnée pour s'être étonnée de cette situation, contraire, selon elle, aux valeurs de tolérance dont son parti se dit porteur.

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