Le rapport 2006 de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles (ONZUS), adressé vendredi 10 novembre aux parlementaires, révèle un creusement d'écarts entre 2003 et 2005 entre les quartiers classés en zones urbaines sensibles (ZUS) et les autres quartiers des agglomérations auxquels ils appartiennent. "Le processus de décrochage entamé depuis des années dans les zones urbaines sensibles n'est pas enrayé", qu'il s'agisse des domaines de l'emploi, de la réussite scolaire, des revenus, de la santé ou de l'insécurité ressentie par les habitants, souligne l'ONZUS.
"On constate même le creusement d'écarts entre les quartiers classés en ZUS et les autres quartiers des agglomérations auxquels ils appartiennent", ajoute le rapport qui précise que les indicateurs recueillis portent pour la plupart sur la situation en 2005, ne tenant pas compte de ce fait des mesures mises en œuvre depuis les émeutes de l'automne 2005.