21 novembre 2006
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10:48
Pour l'exclusion de Georges Frèche du Parti Socialiste
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Le 15 novembre 2006, Georges Frèche, membre du Parti socialiste, président du conseil régional de Languedoc-Roussillon et président de la communauté d'agglomération de Montpellier, a tenu des propos racistes intolérables concernant le nombre de joueurs noirs en équipe de France de football.
Georges Frèche est un spécialiste de ce type de dérapages puisque ce dernier intervient neuf mois après sa sortie inacceptable sur les harkis traités de "sous-hommes".
Nous, militants, mesurons la valeur de notre engagement au sein du PS et n'avons pas vocation à rester dans un parti qui accueille dans ses rangs des caciques tenant des propos racistes. Nous nous battons au quotidien contre cette atteinte fondamentale aux valeurs de la gauche et de la République, ce n'est pas pour supporter qu'elle s'épanouisse au sein même de nos rangs.
Nous estimons en conséquence que Georges Frèche n'a plus sa place au Parti socialiste, et demandons aux instances compétentes de l'exclure du PS dans les délais les plus prompts.
Georges Frèche est un spécialiste de ce type de dérapages puisque ce dernier intervient neuf mois après sa sortie inacceptable sur les harkis traités de "sous-hommes".
Nous, militants, mesurons la valeur de notre engagement au sein du PS et n'avons pas vocation à rester dans un parti qui accueille dans ses rangs des caciques tenant des propos racistes. Nous nous battons au quotidien contre cette atteinte fondamentale aux valeurs de la gauche et de la République, ce n'est pas pour supporter qu'elle s'épanouisse au sein même de nos rangs.
Nous estimons en conséquence que Georges Frèche n'a plus sa place au Parti socialiste, et demandons aux instances compétentes de l'exclure du PS dans les délais les plus prompts.
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Les élus communistes lâchent Frêche
Jean-Claude Gayssot a démissionné de la vice-présidence du conseil régional du Languedoc-Roussillon.Le président de région, soutenu par les socialistes locaux, risque d'être exclu du PS par le bureau national.
La crise est montée d'un cran. Hier après-midi, l'ancien ministre communiste Jean-Claude Gayssot a déposé sur le bureau de Georges Frêche sa lettre de démission de la vice-présidence du conseil régional du Languedoc- Roussillon. L'auteur de la loi Gayssot de 1990 contre le racisme donne ainsi un début de réponse aux «graves questions soulevées par les déclarations» de son président de région, qui a considéré que la proportion de Blacks dans l'équipe nationale de football constituait «une honte pour la France». Dans la soirée, Frêche a annoncé qu'il refusait cette démission dans l'attente d'une réunion de tous les groupes de gauche qui doit se tenir ce matin.
Autre courrier reçu par le président de la région: celui de Jean-Louis Bousquet, chef de file des élus PCF, qui demande un report de la prochaine séance du conseil régional prévue le 29 novembre, tant qu'une «solution» ne sera pas trouvée. Le responsable communiste s'étonne aussi du «silence total» des élus socialistes.
«Mais ils ne m'ont jamais appelé directement», se défend Robert Navarro, président du groupe PS à la région, qui promet cependant d'accepter de rencontrer ses «amis» de la majorité (10 communistes et 7 Verts, qui renforcent les 26 socialistes, sur 67 élus au total). La réunion risque de tourner court, puisque les socialistes ont déjà publiquement affirmé leur «soutien unanime et entier au président Georges Frêche», victime innocente d'une «tempête médiatique». À Libération, Robert Navarro a même affirmé que «Georges Frêche n'a pas tenu les propos parus dans la presse», alors que l'intéressé les a lui-même confirmés devant un large parterre de journalistes jeudi.
De son côté, Georges Frêche a battu le rappel en vue de préparer sa défense. Une majorité des conseillers municipaux de l'agglomération de Montpellier (PS, UMP et non inscrits) se sont eux aussi fendus d'un communiqué de «soutien massif» à Georges Frêche. «Ils n'ont pas eu le choix, analyse Jacques Domergue, député UMP de l'Hérault. Ils dépendent trop des subventions de l'Agglo. S'ils parlent, on leur coupe les vivres.» Les ennuis de l'«empereur de Septimanie» ne se limitent pas à sa région. Aujourd'hui, lors du bureau national du PS se réunit à Paris, François Hollande devrait saisir lui-même la commission des conflits. Très discret lors de l'affaire des «sous-hommes» harkis en février, le PS s'était contenté à l'époque de suspendre Frêche du bureau national pour deux ans. Cette fois, l'incontrôlable cacique d'une fédération de 6000 adhérents qui s'était déclaré en faveur de Royal, risque l'exclusion du parti.