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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 12:23
Le président de la région wallonne accuse les Flamands de vouloir "la division du pays"

écriés dans un premier temps par le monde politique, les auteurs de l'émission de fiction qui a annoncé, mercredi 13 décembre, l'éclatement de la Belgique vont peut-être réussir leur pari : sensibiliser l'opinion francophone aux risques d'une éventuelle sécession flamande.

Les dirigeants des partis francophones avaient tous vivement critiqué la RTBF, mais, désormais, seul le parti libéral exige encore des sanctions. Constatant qu'une fois passée la surprise, les Belges semblaient plutôt favorables à l'initiative spectaculaire de la chaîne, les autres dirigeants tentent de reprendre le contrôle de la situation en invoquant le principal enseignement du canular : la force de l'attachement d'une majorité de francophones à l'existence du pays.

Elio Di Rupo, président de la région wallonne et du Parti Socialiste, 1ère formation francophone, a indiqué, samedi 16 décembre, qu'il rencontrerait les dirigeants des 3 autres partis démocratiques du sud de la Belgique avant Noël. Estimant, dans Le Soir, que les Flamands veulent "conduire vers la division du pays", le dirigeant socialiste a appelé ses collègues à l'union.

LIER BRUXELLES À LA WALLONIE

Répondant à la revendication des partis flamands qui entendent régionaliser la politique de l'emploi et, pour certains, de la santé, M. Di Rupo juge qu'il faut refuser toute remise en question du caractère unitaire de la sécurité sociale.

Selon des économistes, une telle scission entraînerait une perte de revenus de 20% pour les Wallons, qui verraient augmenter les cotisations et les charges sur le travail. Ce qui aurait des effets dramatiques dans une région où le chômage est déjà largement supérieur à la moyenne nationale et où le revenu annuel des ménages est inférieur de 3 000 € à la moyenne belge.

M. Di Rupo énonce à son tour une idée inacceptable pour les partis flamands : l'extension des limites de Bruxelles - région officiellement bilingue, en fait francophone à 90% - afin d'établir un lien territorial avec la Wallonie.

Cet appel à une union des francophones n'est pas le premier du genre. Il pourrait se heurter aux hésitations des autres formations, peu enclines à appuyer un Parti Socialiste qui tente aussi de faire oublier les récents scandales qui l'ont éclaboussé, et peu désireuses d'envenimer le climat alors que les 2 partis flamands du gouvernement actuel (libéraux et socialistes) jouent la carte de la modération.

Présentant, samedi, le nouveau programme de son parti, le Premier ministre libéral, Guy Verhofstadt, n'a rien dit des questions institutionnelles.

MAIS PEUT-ON DEPASSER LES INCOHERENCES DE LA BELGIQUE ?
L'addition des difficultés rencontrées par la fédération belge pourraient bien cependant renverser toutes les architectures possibles.
La Belgique est entrée depuis 40 ans dans une logique où chaque recul de l'unité du pays porte en germe le suivant. Les formations politiques flamandes de tout bord n'ont cessé de décrédibiliser auprès de leurs populations les notions de solidarité nationale en vantant les mérites de la solidarité linguistique plus évidente à leurs yeux, tout cela sur fond de revanche sociale contre la bourgeoisie francophone. Pensant acheter la paix civile en multipliant les subsidiarité régionale, la droite wallone a encouragé la fin de la solidarité, objectif politique que les droites européennes poursuivent par ailleurs depuis 30 ans.
Aujourd'hui, on assiste au mariage de la carpe et du lapin, avec un gouvernement libéralo-écolo-socialiste, excluant les 2 plus grands partis flamands, le démocrate-chrétien et le néo-fasciste, signe de l'impossibilité de maintenir une fédération viable en écartant d'office la représentation politique flamande qui n'en veut pas non plus puisque les démocrates-chrétiens courent après le Vlaams belang.
La Belgique aura vécu dès que les Wallons auront compris que les Flamands ont décidé de ne plus laisser de marge de manoeuvre à la fédération ; il n'y a pas de réelle raison qui permettrait d'éviter la mise en cause d'une sécurité sociale fédérale sous la pression à la fois des néo-libéraux européens et des nationalismes flamands.
Alors Bruxelles comme Capitale communautaire de l'Union européenne, un DC à l'européenne, et le rattachement d'ici 10 ou 15 ans de la Wallonie à la France, est-ce vraiment de la politique fiction ?
Frédéric FARAVEL

 

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