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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

22 décembre 2006 5 22 /12 /décembre /2006 14:24
Pour le président de la région flamande, "le terreau du séparatisme, c'est l'immobilisme"
 

e faux journal télévisé de la RTBF, diffusé mercredi 13 décembre et qui annonçait la fin de l'Etat belge après une sécession flamande, n'a pas fini de faire ressentir ses effets. Une semaine après le canular, jugé salutaire par beaucoup, les dirigeants des 4 partis de gouvernement du sud de la Belgique (socialiste, libéral, chrétien-démocrate et écologiste) se sont réunis, à Bruxelles, pour tenter d'ébaucher un "front commun" face aux formations politiques flamandes.

Il semble, en effet, entendu que les prochaines élections législatives - prévues en mai ou juin 2007 - seront précédées, et suivies, d'une âpre discussion sur une nouvelle réforme de l'Etat. A des degrés divers, les leaders flamands réclament de nouveaux transferts de compétences aux régions afin que la Flandre puisse mener une politique plus autonome dans le domaine de l'emploi, de la santé, voire des télécommunications ou de la justice.

Les 4 partis francophones se disent, eux, partisans d'un statu quo, craignant que l'Etat fédéral ne soit bientôt réduit à une coquille vide et que l'unité nationale soit mise à mal par un début de démantèlement de la Sécurité sociale.

La réunion des présidents francophones, convoquée alors que le climat est très tendu entre socialistes et libéraux - alliés au sein du gouvernement fédéral, adversaires en Wallonie -, a été présentée comme une simple "réunion de travail". Elle a confirmé qu'ils étaient au moins d'accord sur une formule : "nous ne sommes demandeurs de rien sur le plan institutionnel", ont-ils répété. Ils contestent toutefois l'expression de "front du refus", se disant ouverts au dialogue avec les Flamands, à condition que ne soient pas remises en question l'unité du pays et la défense des francophones.

Quelques heures plus tard, Yves Leterme, le président chrétien démocrate de la région flamande, titillé par l'extrême droite xénophobe qui lui reprochait la "mollesse" de ses réactions face aux "caricatures" de la RTBF, a répondu aux leaders wallons. "Le véritable terreau du séparatisme, c'est l'immobilisme de ces dernières années sur le plan de la réforme de l'Etat ; si une telle situation se poursuit, cela engendrera effectivement le chaos", a déclaré M. Leterme, ajoutant : "Je ne veux pas la fin de la Belgique."

Alors que l'opinion - et les partis eux-mêmes, souvent - réclame qu'on en revienne à "l'essentiel", à savoir l'économie, l'emploi, ou l'environnement, il semble que la campagne électorale se concentrera donc, une fois de plus, sur les thèmes institutionnels. "Leterme et Di Rupo (le président du PS francophone) sont obligés de transformer la réforme de l'Etat en enjeu du scrutin : un radicalement pour, un radicalement contre, même s'ils savent qu'après les élections ils ne pourront rien faire d'autre que se parler. A moins que le scénario de la RTBF devienne la réalité"De Morgen. écrivait, mercredi 20 décembre, le quotidien

Un autre homme compte tirer parti de la situation : Guy Verhofstadt, premier ministre fédéral, a dénoncé, mercredi, ces "petits jeux électoraux". Appelant au bon sens et à la négociation, le chef des libéraux flamands - parti en perte de vitesse - va s'appuyer sur l'opinion publique pour s'incarner en arbitre impartial et tenter de prolonger son bail à la tête du gouvernement.

 

LES DIVISIONS

LA POPULATION :

la région flamande compte 6,1 millions d'habitants.

La Wallonie en dénombre 3,4 millions.

Et la région bilingue de Bruxelles-Capitale affiche 1 million d'habitants.

LA "FRONTIÈRE LINGUISTIQUE"

qui sépare la Belgique de l'ouest à l'est a été entérinée par des lois de 1962 et 1963 qui ont instauré l'unilinguisme en Flandre et en Wallonie, le bilinguisme à Bruxelles. Cette homogénéisation s'est parfois opérée par le transfert de certaines communes ou quartiers d'une région à l'autre. La législation a consacré des "facilités linguistiques" pour des communes de la frontière, dont six de la périphérie de Bruxelles dotées de fortes minorités, voire de majorités, francophones.
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