8 janvier 2007
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11:39
Une fois n'est pas forcément coutume, je prend le clavier pour dénoncer un faux procès fait à Ségolène Royal. Non pas sur le néologisme quelque peu déroutant de "bravitude", qui permet aujourd'hui d'ouvrir la voie à quelques autres néologismes comme "langicule" qui décrit un propos ridicule prononcé par l'inénarable Jack Lang (propos qui on tendance à se multiplier depuis que ce dernier s'ennuie hors du ministère de la culture, et qui donc logiquement devraient ne faire que s'accroître avec les années)... Mais pour corriger la fâcheuse tendance de la droite française et de son organce de presse quotidienne officiel, Le Figaro, à chercher des poux virtuels dans les cheveux des représentants de la gauche, quand ils n'ont rien à se mettre sous la dent.
Donc selon la presse bourgeoise, la dernière et grave incartade de Ségolène Royal aurait été de prononcer en Chine l'expression "DROITS HUMAINS" plutôt que "DROITS DE L'HOMME", expression qui selon une vision autocentrées sur le département de la Seine serait beaucoup plus signifiante que la première.
Je voudrai à ce propos simplement rappeler à nos amis de la droite conservatrice franchouillarde et populaire de Neuilly-sur-Seine que dans le monde entier, il est vrai regrettablement dominé par les expressions anglo-saxonnes, c'est l'expression "HUMAN RIGHTS" - détestablement traduite en langue française par "DROITS HUMAINS" - qui est la plus signifiante et répandue, et qui donc permet à tous de comprendre ce dont on parle. Donc parler de "Droits de l'Homme" permet éventuellement de se faire bien comprendre à l'intérieur de l'hexagone et de ses dépendances d'outre-mer, ce qui est déjà pas mal (vu qu'il y a sans doute quelques efforts à faire en bien des endroits du territoire national, comme les prisons, les centres de rétentions administratives, certaines communes dirigées par la droite extrême ou l'extrême droite - on ne sait d'ailleurs pas très bien au sein de quel parti de droite commence la limite avec la droite dite "républicaine" - ou plus généralement dans bien des départements ou des territoires d'outre-mer où la République française continue de fonctionner comme si c'était le bon vieux temps des colonies, du caïdat et des citoyens de seconde zone...), mais on se l'avouera largement insuffisant quand on veut avoir une parole à l'international.
DROITS HUMAINS prononcé en Chine par Ségolène Royal comme candidate c'est déjà bien mieux que Jacques Chirac pendant tous ces voyages dans l'empire du milieu quelque soit son statut, encore mieux que les Américains de chez qui l'expression est originaire et qui ne la prononcent jamais quand ils vont là-bas.
Enfin, je rappelerai que la tendance générale en vocabulaire "politiquement correct international" est à l'asexuation... ainsi depuis quelques années, nos amis anglophones ne disent plus "chairman" pour désigner le président du conseil d'administration ou de surveillance mais "chairperson". On pourra considérer cela ridicule ou langicule mais c'est ainsi... L'emprise anglosaxonne encerclante sur le Québec étant ce qu'elle est - n'en déplaise à mes amis canadiens français - la contagion de ce snobisme oral est depuis longtemps consommé chez eux, où l'on parle de DROITS HUMAINS pour défendre les DROITS DE L'HOMME, et où il est impossible de dire et d'écrire "québécois" sans avoir dit ou écrit "québécoises" auparavant. Les gars de l'UMP qui ont choisi régulièrement l'exil à Montréal - une fois que la dépression nerveuse ou judiciaire les a atteints - devraient en parler au Figaro.
Je terminerai en rappelant que toutes les grandes associations internationales de défense des droits de l'Homme (Amnesty International, FIDH, HUMAN RIGHTS WATCH...) parlent depuis des lustres de DROITS HUMAINS : je propose donc que Le Figaro organise au plus vite une autodafé de leurs lâches publications.
Donc selon la presse bourgeoise, la dernière et grave incartade de Ségolène Royal aurait été de prononcer en Chine l'expression "DROITS HUMAINS" plutôt que "DROITS DE L'HOMME", expression qui selon une vision autocentrées sur le département de la Seine serait beaucoup plus signifiante que la première.
Je voudrai à ce propos simplement rappeler à nos amis de la droite conservatrice franchouillarde et populaire de Neuilly-sur-Seine que dans le monde entier, il est vrai regrettablement dominé par les expressions anglo-saxonnes, c'est l'expression "HUMAN RIGHTS" - détestablement traduite en langue française par "DROITS HUMAINS" - qui est la plus signifiante et répandue, et qui donc permet à tous de comprendre ce dont on parle. Donc parler de "Droits de l'Homme" permet éventuellement de se faire bien comprendre à l'intérieur de l'hexagone et de ses dépendances d'outre-mer, ce qui est déjà pas mal (vu qu'il y a sans doute quelques efforts à faire en bien des endroits du territoire national, comme les prisons, les centres de rétentions administratives, certaines communes dirigées par la droite extrême ou l'extrême droite - on ne sait d'ailleurs pas très bien au sein de quel parti de droite commence la limite avec la droite dite "républicaine" - ou plus généralement dans bien des départements ou des territoires d'outre-mer où la République française continue de fonctionner comme si c'était le bon vieux temps des colonies, du caïdat et des citoyens de seconde zone...), mais on se l'avouera largement insuffisant quand on veut avoir une parole à l'international.
DROITS HUMAINS prononcé en Chine par Ségolène Royal comme candidate c'est déjà bien mieux que Jacques Chirac pendant tous ces voyages dans l'empire du milieu quelque soit son statut, encore mieux que les Américains de chez qui l'expression est originaire et qui ne la prononcent jamais quand ils vont là-bas.
Enfin, je rappelerai que la tendance générale en vocabulaire "politiquement correct international" est à l'asexuation... ainsi depuis quelques années, nos amis anglophones ne disent plus "chairman" pour désigner le président du conseil d'administration ou de surveillance mais "chairperson". On pourra considérer cela ridicule ou langicule mais c'est ainsi... L'emprise anglosaxonne encerclante sur le Québec étant ce qu'elle est - n'en déplaise à mes amis canadiens français - la contagion de ce snobisme oral est depuis longtemps consommé chez eux, où l'on parle de DROITS HUMAINS pour défendre les DROITS DE L'HOMME, et où il est impossible de dire et d'écrire "québécois" sans avoir dit ou écrit "québécoises" auparavant. Les gars de l'UMP qui ont choisi régulièrement l'exil à Montréal - une fois que la dépression nerveuse ou judiciaire les a atteints - devraient en parler au Figaro.
Je terminerai en rappelant que toutes les grandes associations internationales de défense des droits de l'Homme (Amnesty International, FIDH, HUMAN RIGHTS WATCH...) parlent depuis des lustres de DROITS HUMAINS : je propose donc que Le Figaro organise au plus vite une autodafé de leurs lâches publications.
Frédéric FARAVEL