Car Regardons y de plus près : le Parti Québécois est membre associé de l'Internationale socialiste et il est normal que la candidate socialiste à l'élection présidentielle soutienne son alter-ego québécois venu visiter la France.
Le combat des Péquistes - et André Boisclair typiquement représentatif de sa génération en est une preuve - n'est pas un combat bêtement nationaliste et d'arrière-garde.
Les jeunes leaders du PQ ont plus fait leurs études en Amérique que leurs prédécesseurs qui venaient poursuivre 2nd et 3ème cycle en France ; ils sont accrochés à leur continent et pleinement conscients des enjeux politiques qui les dépassent ; ils sont alter-mondialistes, et souhaitent participer à une véritable intégration continentale qui prennent en compte les intérêts des peuples et pas seulement du libre-échange et des multinationales, en cela ils regardent plus volontiers vers leurs cousins latins et progressistes d'Amériques du sud que chez leurs voisins immédiats conservateurs ou libéraux de la fédération canadienne et des Etats-Unis.
Car les Péquistes sont bien des sociaux-démocrates et c'est pitié de regarder le Canada - qui est régi par une constitution fédérale rejetée par l'ensemble des institutions québécoises (donc quelque part une constitution illégale) - passer de Charybde en Scylla, de Libéraux en Conservateurs (qui osent se camoufler du terme de "progressistes"). Ainsi Stephen Harper, premier ministre canadien conservateur, est un odieux personnage qui applique une politique d'inféodation à George W. Bush, tant sur la politique étrangère que sur le protocole de Kyoto, et peu m'importe qu'il puisse être choquée par les propos de notre candidate. Qu'il soit Canadien, Français, Américain ou Européen, un conservateur reste un adversaire !
Et son complice, premier ministre dit "libéral" du Québec, Jean Charest, pantin ridicule et lamentable, n'est rien que l'ancien président fédéral du parti de Monsieur Harper, dont la politique depuis 4 ans abime la Belle Province.
Il est temps que les Québécois puissent enfin, et sans ingérence, donner un coup de balais à toute cette clique qui est l'héritière de ceux qui l'ont mise sous état d'urgence et état de guerre en 1970 et se satisfaisait fort bien du statut de société semi colonisée qui s'appliquait au Québec francophone avant l'arrivée au pouvoir de René Levesque et du PQ en 1976.
Sans ingérence, donc ! et la première des ingérences à mettre à bas, c'est celle des trucages électoraux à l'occasion des deux référendums de 1980 et 1995 pour éviter que le Québec puissent proclamer son indépendance, tout cela soutenu par une campagne de peur, financée à millions de dollars par le gouvernement canadien et les multinationales. La dernière fois il a manqué 50 000 voix. La prochaine fois sera la bonne. Ce ne sont pas les déclarations des responsables politiques français qui détournent le vote, mais les magouilleurs d'Ottawa.
Ségolène Royal affiche ses sympathies souverainistes
Christian Rioux – Le Devoir - Édition du mardi 23 janvier 2007 - Correspondant du Devoir à Paris - avec Antoine Robitaille à Québec
Le courant passait hier à Paris entre la candidate socialiste et André Boisclair
Paris - La candidate socialiste à la présidence française, Ségolène Royal, n'a pas caché sa sympathie hier à l'égard de la souveraineté du Québec. Sortant d'un entretien de 15 minutes avec le chef de l'opposition, André Boisclair, elle a déclaré que l'objectif des souverainistes était «conforme aux valeurs qui nous sont communes, c'est-à-dire la souveraineté et la liberté du Québec. Et je pense que le rayonnement du Québec et la place qu'il occupe dans le coeur des Français vont dans ce sens».
Lire la suite de l'article : Réactions Le Devoir
Ségolène Royal favorable à la souveraineté du QuébecMichel Dolbec - Paris - Cyberpresse.ca - lundi 22 janvier 2007
La socialiste a évoqué le sujet au siège de son parti, rue de Solferino, après un entretien d'une quinzaine de minutes avec le chef péquiste André Boisclair, en visite à Paris.
Après le départ du chef de l'Opposition et de son équipe, attendus à l'Hôtel Matignon pour un rendez-vous avec le premier ministre français, Mme Royal a pris quelques minutes pour s'entretenir avec la presse québécoise.
«Quelles sont vos affinités avec la souveraineté du Québec ?» lui a-t-on demandé.
«Elles sont conformes aux valeurs qui nous sont communes, c'est-à-dire la souveraineté et la liberté du Québec», a-t-elle répondu d'un ton assuré, avant d'ajouter : «je pense que le rayonnement du Québec et la place qu'il occupe dans le cœur des Français vont dans ce sens».
Le chef du Parti québécois à Paris pour consolider les liens de coopération
LE MONDE | 22.01.07 | 15h19 • Mis à jour le 22.01.07 | 15h19
MONTRÉAL CORRESPONDANTE
ndré Boisclair, chef du Parti québécois (PQ, souverainiste), a commencé, lundi 22 janvier, une visite de 5 jours en France, placée sous le signe de la tradition. Points forts de sa mission, à quelques semaines d'élections provinciales : un entretien, lundi, avec le premier ministre, Dominique de Villepin ; des rencontres avec plusieurs ministres, dont le chef de la diplomatie française Philippe Douste-Blazy ; au Parti socialiste, avec François Hollande et au Mouvement républicain et citoyen, avec Jean-Pierre Chevènement.
Lire la suite de l'article : BoiclairenFrance