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de transparence financière
Mardi soir 6 février, la sénatrice a réuni ses sponsors à l'occasion d'une soirée donnée, à son domicile de Washington, en l'honneur de Terry McAuliffe, l'un des "poids lourds" du Parti démocrate sous la présidence de Bill Clinton. Selon la presse, 70 figures de la finance et de l'industrie du spectacle ont assisté à la réception, parmi lesquels le milliardaire de Beverly Hills Haïm Saban, l'avocat d'affaires de Chicago Kevin O'Keefe ou l'investisseur new-yorkais Alan Patricof.
Les participants se sont engagés à collecter 250 000 $ (environ 194 000 €) chacun pour la candidate d'ici à novembre 2008. Certains se sont fixé l'objectif de 1M$ D'autres ont promis 50 000 $ avant la fin du mois pour gonfler la recette du 1er trimestre, que les candidats doivent rendre publique fin mars. Mme Clinton entend montrer, dès cette première échéance, qu'elle est en tête des soutiens financiers. Elle espère réunir au moins 10M$.
Au lendemain de ce dîner hollywoodien, Mme Clinton a réuni un club plus large de donateurs plus modestes (25 000 $ "seulement") dans un grand hôtel de Washington. En 2006, Mme Clinton a été la candidate au Sénat qui a recueilli le plus d'argent (39,8M$). Elle en a beaucoup redistribué à d'autres candidats démocrates, ce qui lui permet maintenant d'espérer leur soutien. Selon la loi, les donations sont limitées à 2 300 $ par personne par candidat pour les primaires et autant pour l'élection générale. Les "fund-raisers" (collecteurs de fonds) doivent donc organiser un certain nombre de réunions avec des amis ou associés - voire des clients - pour amasser des sommes aussi importantes.
FONDS PUBLICS ET FONDS PRIVÉS
Qui sont les super-contributeurs à la campagne de Mme Clinton ? Contrairement à Barack Obama, l'un de ses rivaux démocrates, ou au républicain John McCain, ou même à George Bush en 2004, la candidate a refusé de s'engager à publier leurs noms. Dans un éditorial, le Washington Post a sévèrement critiqué, jeudi 8 février, cette attitude, estimant que les électeurs "ont toutes les raisons de se méfier de ceux qui voudraient être présidents mais ne veulent pas garantir la transparence sur la manière dont ils vont collecter l'argent leur permettant d'atteindre la Maison Blanche".
Mme Clinton a pris la décision de ne pas solliciter les fonds publics, ce qui permet d'accepter les dons privés. Barack Obama, qui n'est pas dépourvu d'appuis financiers mais qui a lié son nom à un discours de moralisation de la vie publique, a pris une initiative originale. Il souhaiterait pouvoir bénéficier des fonds privés pour les primaires, mais recourir seulement au financement public s'il remporte la nomination du Parti démocrate. Le sénateur doit annoncer sa candidature samedi 10 février dans l'Illinois.
La campagne pour l'élection présidentielle de 2008, très ouverte des 2 côtés, s'annonce déjà comme la plus coûteuse de l'histoire du pays. En 2004, George Bush et John Kerry avaient réuni à eux deux 500M$ en fonds privés. Ils avaient aussi bénéficié, chacun, de 74,6M$ en fonds publics, après avoir été désignés par leur parti.