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sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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Gauche Républicaine & Socialiste

26 février 2007 1 26 /02 /février /2007 12:02
Au bout d'un moment quand on bluffe ça finit par se voir... François Bayrou est quelqu'un sympathique, sa personnalité, sa personne, les obstacles qu'il dit avoir franchi dans sa vie intime pour se faire accepter, le rendent éminemment humain. Sa dénonciation des puissances de l'argent, de la confusion entre le pouvoir industriel et le pouvoir médiatico-politique lui ont fait croiser aussi le raisonnement d'une partie de la gauche, que désarçonne sans doute le profil atypique et dérangeant de Ségolène Royal. Sa dénonciation du danger sarkoziste et de son projet réactionnaire a achevé de piéger dans la confusion une partie des électeurs de gauche.
Mais voilà outre la grosse ficelle un peu lâche du groupe Spartacus, François Bayrou a dévoilé son programme économique : c'est programme de droite, libéral plus même que celui de Tony Blair. Rien sur les retraites, la fiscalité, l'entreprise ne peut plus désormais prêter à illusion.
Il est temps de mettre fin à une supercherie et que plutôt que de lancer des appels à l'union nationale autour de sa personne au-delà de l'UMP et du PS, François Bayrou explique comment on peut faire une politique d'union avec un programme économique aussi tranché, comment on peut travailler avec des élus UDF qui ne manquent jamais de faire des campagnes électorales de droite et qui travaillent constamment avec l'UMP et parfois d'autres élus de droite plus réactionnaires encore.
On en reprochera pas à François Bayrou d'avoir mis un peu de complexité dans le paysage politique de la droite française qui a largement sombré dans le confusionnisme avec Sarkozy et son mélange de libéralisme-communautarisme-réaction-bonapartisme.
Mais on ne peut prétendre être un pivot politique en ayant constamment privilégié un partenaire - la droite conservatrice - et une clientèle - la petite et moyenne bourgeoisie de province. En 2007, le combat est clair entre une gauche qui a fait sa synthèse et une droite sarkoziste qui veut briser les Français ; il n'y a pas d'alternative car le discours de Bayrou sonne creux de toutes les preuves qu'il a accumulées dans ses actes contre ses discours.
Pour être crédible, il devra donner des gages au soir du 22 avril : appeler à voter Ségolène Royal au 2nd tour, faire élire quelques députés UDF contre l'UMP, venir soutenir des majorités d'idées au parlement sans participer à un gouvernement de gauche, arrêter son obstruction systématique dans les villes, départements et régions socialistes.
Une clarification de cet ordre s'impose avant qu'il n'ose se comparer à Prodi, la situation pourrait alors permettre de laisser un espace politique au reste de la gauche française qui peine aujourd'hui à créer une dynamique dont Ségolène Royal aura fortement besoin le 6 mai.
Frédéric FARAVEL

Derrière le vote Bayrou, Sarkozy - Par Benoît HAMON, député européen, secrétaire national à l'Europe du Parti socialiste.

Libération - vendredi 23 février 2007

Toute voix de gauche pour le candidat UDF sera comptabilisée comme un soutien à droite.

François Bayrou se propose de nommer un Premier ministre de gauche. Encore faudrait-il qu'un dirigeant de gauche veuille conduire une politique de droite ! Car il faut dissiper l'illusion de cette campagne présidentielle : la troisième voie centriste et libérale.

François Bayrou défie désormais Sarkozy et ses protecteurs. Sa pugnacité récente à débusquer la main invisible des puissances de l'argent derrière les actes de Sarkozy plaît à quiconque s'inquiète de la confusion des genres entre les intérêts privés et l'intérêt public. Il pose ingénument deux questions aux Français : pourquoi le gouvernement idéal ne naîtrait-il pas de l'addition des talents les plus remarquables de la gauche et de la droite ? La gravité de la situation ne commande-t-elle pas de combiner les bonnes idées de droite et les bonnes idées de gauche ? Et, suivez son regard, l'incarnation française de ce solide bon sens politique, c'est sa candidature... De cette posture, serait né, lit-on, un mouvement d'adhésion d'électeurs de gauche à la candidature Bayrou (1).

Or, à l'heure des bilans, François Bayrou propose pourtant un solide CV de ministre et de député de droite. Inspirateur de la révision de la loi Falloux et de la remise en cause de l'école publique, il parle désormais de la laïcité comme d'un «trésor national». François Bayrou a voté la réforme Fillon des retraites, la jugeant cependant trop timide car ne remettant pas en cause les régimes spéciaux. Il a soutenu toutes les politiques de réduction des cotisations sociales patronales, proposant même aujourd'hui la possibilité pour les entreprises de créer des emplois «sans charge». Il y a deux mois, les députés européens UDF, membres du groupe politique des libéraux européens, ont tous voté la directive Bolkestein qui accélère la dérégulation du modèle social français et la remise en cause des services publics.

François Bayrou a donc changé. C'est amusant, Sarkozy nous dit la même chose...

Pour étayer sa démonstration, François Bayrou vante l'exemple allemand. Il exalte le peuple allemand qui a «forcé» la CDU et le SPD à gouverner ensemble. L'imposture est totale. Ceux qui ont voté social-démocrate en Allemagne n'ont jamais souhaité cette alliance, pas davantage que ceux qui avaient voté conservateur pour ne plus voir Schröder au pouvoir. Les peuples sont étrangers à cette alliance. Ses seuls responsables appartiennent aux appareils respectifs de la CDU et du SPD. La grande coalition procède d'un accord négocié au cours de longues nuits, au terme d'un de ces marchandages de postes et d'attributions, au SPD le social, à la CDU la chancellerie, qui nourrit la défiance à l'égard de la démocratie.

Là où Bayrou voit la volonté des peuples de dépasser le clivage droite-gauche, il n'y a, en réalité, qu'un traditionnel jeu de donnant-donnant entre deux partis rivaux pour sortir d'une impasse politique et institutionnelle. Le 14 février, le magazine Stern publiait le verdict du peuple allemand : 57% des sondés ne sont pas satisfaits du travail de leur gouvernement.

Tout juste peut-on observer qu'un vainqueur semble se détacher de ce deal. Les enquêtes montrent que le SPD accuse désormais un retard de dix points sur la CDU dans les intentions de vote, alors que les deux formations étaient au coude à coude en novembre 2005 à la naissance de la coalition (source institut Forsa).

Sans s'arrêter sur le fait de savoir si ce modèle est souhaitable, est-il simplement transposable dans notre pays ? Non. Quoi qu'en dise Bayrou, le choix pour son parti n'existe pas. Il n'a d'ailleurs jamais existé. Cette solution est impossible en France, là où les députés UDF sont tous élus grâce à un accord de désistement avec l'UMP. Inversement, propose-t-on sérieusement aux électeurs socialistes d'élire demain un député de ce parti qui célèbre encore ses glorieux anciens Giscard, Poniatowski ou Lecanuet ?

Une fois le vent rebelle évanoui, il demeure une réalité incontournable : Bayrou appartient et doit tout à un seul camp. Toute voix de gauche qui se portera sur le candidat Bayrou sera immédiatement comptabilisée comme un soutien à une politique de droite. Pis, si, par conséquent, la droite venait à l'emporter, toute voix de gauche qui se sera portée sur Bayrou viendra grandir la légitimité électorale de la droite à, par exemple, remettre en cause le droit de grève ou augmenter le tribut payé par les salariés à la flexibilité du marché du travail.

Electeurs de gauche qui seraient tentés, exigez deux engagements de François Bayrou avant de valider votre choix : premièrement, s'il est éliminé du premier tour, François Bayrou doit appeler à voter Ségolène Royal en cas de duel avec Nicolas Sarkozy ; deuxièmement, lors des élections législatives, l'UDF ne passera pas d'accord de désistement réciproque avec l'UMP en faveur du candidat de droite le mieux placé au premier tour.

J'ai mon idée sur sa (non-) réponse...

François Bayrou est incontestablement un homme respectable. Mais ça n'est pas le sujet ici. Ce qui est en cause, c'est la clarté de son projet politique, la réalité de ses marges de manoeuvre et le chemin pour notre pays demain. Dès lors que le doute existe, le 21 avril 2002 vient rappeler aux électeurs de gauche que toutes les voix sont nécessaires dès le premier tour pour l'emporter et changer la donne. Ségolène Royal est le bon choix.

(1) Voir, entre autres, Libération du 22 février 2007, «Nous, spécialistes et Français de gauche...» p. 28.


François Bayrou n'est pas Casimir

LE MONDE | 23.02.07 | 14h09  •  Mis à jour le 23.02.07 | 14h09


es déçus de la gauche ne manquent pas. Il ne faudrait pas qu'ils manquent bêtement à la gauche... Ne trouvant pas leur compte avec Ségolène Royal ou avec les autres candidatures de gauche, certains d'entre eux semblent prêts à toutes les infidélités. S'il en est une qu'il faut ramener à ce qu'elle est - un vote de droite -, c'est bien la tentation du vote François Bayrou. Or le leader centriste, qui fait un tabac dans les sondages, rogne allègrement sur les suffrages de la gauche.

"L'effet Bayrou" marche notamment chez les trentenaires, qui trouvent peut-être là l'expression d'une revanche sur la génération de Mai-68. Dans le livre le plus jouissif écrit sur notre génération, Souffrances du jeune trentenaire (Fayard, 2005), Mara Goyet décrit la scène où son jeune personnage vote François Bayrou : "Jamais il n'avait eu idée plus folle, plus osée, plus inavouable. Plutôt que de voter blanc, voter mou. Franchir la ligne blanche, voter à droite, rien qu'un petit peu mais quand même... Ce fut une expérience incroyable, un cocktail de sensation, un vrai trip de l'underground civique. Il avait l'impression d'avoir fumé du colza à l'état pur." François Bayrou, un vote subversif ?

A nos camarades de génération et aux autres, nous voulons dire "halte à la supercherie !". François Bayrou n'est pas Casimir, l'UDF n'est pas "L'île aux enfants" et la présidentielle n'a rien à voir avec le monde sucré de "Croque-vacances". Le vote Bayrou n'est pas un vote sans saveur ni conséquence. La posture du candidat, pétri de bons sentiments, en phase avec la colère du peuple contre les élites, c'est pour la télé mais pas dans l'Hémicycle.

La carrière politique du candidat UDF est déjà longue et ne se limite pas au complexe d'Astérix qu'il joue avec un certain succès depuis la mise sur rails de l'UMP. On fait toujours grand cas des déclarations d'indépendance et des critiques assassines que M. Bayrou lance à la face de l'UMP et de son candidat officiel. Il est, plus discrètement, un député discipliné : depuis 1986, il a voté de façon quasi systématique avec la droite et a participé à des gouvernements de droite libérale, dont celui d'Edouard Balladur qui le fit ministre de l'éducation nationale, et dont il fut l'un des tout premiers à réclamer la candidature à la présidentielle en 1995.

Quant aux principales propositions du candidat, elles ne traduisent vraiment pas un virage à gauche : nouveaux allégements de charges pour les entreprises (la pente naturelle du libéralisme économique), mise en place d'un "service garanti" dans les transports publics (dit autrement, c'est la remise en question du droit de grève), mise sous tutelle des allocations familiales (ce qui revient à pénaliser un peu plus les familles des classes populaires), création de nouvelles structures fermées pour les jeunes en difficulté (comme ça fleure bon le parfum sécuritaire !), abolition des régimes spéciaux de retraite (traduction : alignement par le bas des droits sociaux), libéralisation des heures supplémentaires (adieu les 35 heures et le code du travail ?), etc. Si le candidat Bayrou a récemment dénoncé le manque de "bienveillance" de l'Etat à l'égard des banlieues, il ne faut pas oublier que le député Bayrou a voté, fin 2005, la prolongation de l'état d'urgence.

Bref ! Une bonne dose d'économie libérale et une poignée de contrôle social, c'est l'UMP à visage humain. Alors, bien sûr, demeure la tentation du centre, ce grand fantasme des politologues français : existerait-il une terre bénie, un espace politique vierge et vertueux, composé d'hommes et de femmes raisonnables, libres de toute attache partisane, et dont la liberté absolue de parole irait de pair avec un attachement aveugle et exclusif à l'intérêt général, des politiques aux mains propres et aux idées larges ? Toutes les familles politiques se rattachent à l'un ou l'autre bord, ainsi va la vie démocratique qui a besoin de cette confrontation idéologique. Le centre, depuis quarante ans, a toujours gouverné avec la droite.

Le brouillage des identités droite-gauche mène à une compétition des personnalités, dont M. Bayrou espère sortir vainqueur. La politique mérite mieux que ça. Et la gauche n'a rien à y gagner : au lieu de laver à la machine le clivage droite-gauche, en espérant grappiller sur l'électorat du centre-droit, elle ferait mieux de défendre un projet de transformation sociale qui s'oppose, point par point, à la cohérence libérale-autoritaire de Nicolas Sarkozy.

Qu'une hésitation entre François Bayrou et Ségolène Royal soit possible traduit le déplacement du PS vers la droite - c'en est même l'un des tristes symptômes. Nous pouvons concevoir que certains de nos camarades de génération et d'autres, désireux de casser par leur vote une routine mortifère entre une droite de régression et une gauche de renoncement, puissent croire une seconde que le vote François Bayrou permette de s'évader. Nous voulons leur rappeler que, pour l'évasion, d'autres candidatures clairement positionnées à gauche - antilibérales, écolos... - sont possibles (et souhaitables !).

La tentation du vote François Bayrou ne peut donc s'habiller de l'excuse d'une absence de choix sur l'échiquier politique à gauche. M. Bayrou n'est ni un monstre gentil, ni le bon Charles Ingalls de "La Petite Maison dans la prairie". Il est (encore) temps de revenir à la réalité.


Clémentine Autain est adjointe (app. PCF) au maire de Paris; Anne Le Strat est conseillère de Paris (Verts).
Elles sont membres de la Fondation Copernic.

Article paru dans l'édition du 24.02.07


 
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commentaires

F
Moi je lis "il votera pour le candidat de gauche le mieux placé au secodn tour", libre à toi de lire dans l'avenir et d'y voir d'ores et déjà la présence de Royal, moi je me concentre sur le premier tour, on verra ensuite...En 1937 j'avais à peu près -40 ans, mes parents n'étaient pas nés et la moitié de mes grands parents n'étaient pas en france, ce qu'ont fait les communistes à cette époque ne m'engage pas et je ne me positionne pas par rapport au passé mais par rapport à l'avenir, je soutiens le fumeur de pipe par défaut de mieux, que MGB fasse des calculs politicards c'est son problème (et sa honte), je ne le cautionne pas, c'est pour ça que j'ai décidé de ne pas faire campagne pour elle.Et toi au fait, tu voteras pour qui au premier tour ? et si au second y'a pas Royal, tu resteras jouer à la console ou tu voteras pour le moins pire ? Et cautionnes-tu l'attitude des grands partis qui cherchent à empêcher les "petites candidatures" (à ce propos je note bien l'égo des politiques, il y a des grandes candidatures, porteuses de projets importants, et les petites, dont les idéaux sont inférieurs, c'est beau comme un acte manqué ça) ? Et sinon, tu finis toujours pas à 19h le vendredi ? Allez, bons tractages, moi je file essayer de convaincre les gens de voter "inutile"
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F
José Bové votera pour Ségolène Royal au 2è tour<br /> NOUVELOBS.COM | 28.02.2007 | 12:16<br /> Le leader altermondialiste a confirmé son intention de voter pour le candidat "de gauche le mieux placé" au second tour.<br />  <br /> <br /> José Bové (Reuters)<br /> <br /> José Bové a affirmé mardi 27 février sur Radio-Classique qu'il voterait "sans état d'âme" au 2nd tour "pour le candidat de gauche le mieux placé", c'est-à-dire pour la candidate socialiste Ségolène Royal, selon les sondages. Le candidat altermondialiste à la présidentielle a précisé que, même s'il n'était pas en accord avec le projet socialiste, il "votera pour le candidat de gauche le mieux placé au second tour parce que je fais la différence entre la droite et gauche". "Aucun état d'âme" "Face à un danger éminent comme la possibilité de voir Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, eh bien, pour moi je n'ai aucun état d'âme", a-t-il dit. Le leader altermondialiste qui ne dispose encore que de 350 parrainages sur les 500 requis, a, à plusieurs reprises, accusé le PS et l'UMP d'empêcher les élus sans étiquette de lui accorder leur signature. Trois de ses partisans, les philosophes Michel Onfray, Miguel Benassayag et Yannis Youlountas, ont menacé lundi, dans un communiqué, de voter nul au 2nd tour si leur champion n'arrivait pas à réunir les parrainages.
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F
Tout à fait le genre d'attitude qui va aider au report des voix...Quand aux perfusions, cher ami, si ça continue dans ce sens on en aura tous les joies, et on pourra se battre pour garder les régions, en espérant que la droite sera assez bête pour ne pas chercher à nous les reprendre...
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F
ouh il est touché à vif... et ça doit bien culpabiliser du massacre des anarcho-syndicalistes catalans par les communistes en 1937 pour soutenir l'anarcho-paysan-syndicaliste... lol...remarque je crois que MGB elle a déjà fait le calcul sur Blanc-Mesnil et les environs donc on verra bien de quel côté du manche elle se situera
F
Faut croire que pour moi, comme pour pas mal d\\\'autres, le projet socialiste c'est encore loin d'être le minimum requis pour aborder la question d'un projet commun...Quand au refrain de la participation au gouvernement on a déjà eu les joies de la gauche plurielle, je préfère un parti fort à l'assemblée et dénué de strapontins ministériels, ça permet d'éviter de s'enfermer dans le "raisonnable" et de peser pour de vrai sur les décisions, en opposant un éventuel véto à certaines actions, c'est peut-être ça être écolo ou coco "intelligent" : ne pas se laisser manipuler au nom d'une unité de gauche qui ne profite qu'à un seul parti politique...
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F
Mais enfin comment tu veux que ça tienne ton truc !Une majorité de gauche, y a que deux choses qui lui donnent éventuellement une consistance : la participation commune à un gouvernement, le vote sans participation a minima des bugets de la nation et de la sécurité sociale...alors le concept du coco intelligent dans tout ça - que j'ai eu sans doute l'erreur de théoriser dans une précédente réponse - ça va pas chercher loin. Buffet veut pas gouverner ? Braouzec non plus ? Gérin et Bocquet non plus ? Ben y a fort à penser qu'ils ne seront pas assez nombreux en juin 2007 pour être indispensables à une majorité de gauche dans l'hypothèse d'une victoire de Ségolène Royal... donc on verra ce qu'il y aura comme verts, radicaux et nationaux-républicains... et puis s'ils commencent à trop nous courrir y a pas de raison non plus qu'on continue à les maintenir sous perfusion dans les dernières municipalités qu'ils leurs restent (je pense que dans le nord et l'est de la Seine-Saint-Denis, y en a 2 ou 3 à commencer par MGB qui devraient se montrer raisonnables...).Enfin concernant les anarcho-syndicalistes, on leur a pas repris la CGT en 1908 pour qu'ils nous fassent chier avec des députés qu'ils ne seront même pas capables de faire élire en 2007. et toc !
F
Eh ben c'est pas avec des phrases comme ça qu'on la trouvera cette dynamique, donc le projet socialiste c'est le minimum de gauche point barre, pas le droit de revenir dessus, les grands gourous ont parlé et les autres n'ont qu'à suivre...
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F
non mais tu vas arrêter d'être de mauvaise foi. Le projet socialiste c'est effectif un minimum... Ségolène Royal n'a pu faire l'impasse pour son pacte présidentiel, elle a à peine amender un document auquel elle n'avait fait que semblant de prendre part. si la gauche gagne et que Ségolène Royal devient présidente (parce qu'on a pas mieux comme choix, désolé), l'important reste de savoir quelle type de majorité parlementaire on envoie au Palais Bourbon. C'est pour ça que NPS s'est battu bec et ongle pour les investitures ; parce que je ne crois pas qu'on fera avaler n'importe quoi à n'importe quelle majorité parlementaire. S'il y a un peu plus d'écolos, et de communistes intelligents qui veulent vraiment gouverner (pas comme Buffet ou Gérin), on pourra peser, empêcher les encadrements militaires en rappelant qu'au-delà du pacte présidentiel la vraie référence politique pour les socialistes restent leur projet ; et pousser un peu plus loin sur la 6e république, la construction européenne, la culture, les médias, qui ne sont pas aujourd'hui des petits sujets.FRED