7 mars 2007
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J'ai passé un moment surréaliste hier au volant de la bagnole à écouter Du Grain à Moudre... Non seulement Georges De Menil et Sophie de Menthon ont fait preuve d'une mauvaise foi effroyable, mais leurs arguments politiques et économiques tenaient de la folie pure... à enfermer, j'vous dis.
à écouter à titre d'antidote radical à l'envie de devenir libéral ou social-libéral, et par compassion pour Eric Heyer, directeur adjoint du département analyse & prévision de l'OFCE, appelé pour remplacer des intervenants, qui a dû se demander toute une partie de l'émission si on ne l'avait pas placé dans un HP.
à écouter à titre d'antidote radical à l'envie de devenir libéral ou social-libéral, et par compassion pour Eric Heyer, directeur adjoint du département analyse & prévision de l'OFCE, appelé pour remplacer des intervenants, qui a dû se demander toute une partie de l'émission si on ne l'avait pas placé dans un HP.
Fred
du lundi au vendredi de 17h à 18h |
émission du mardi 6 mars 2007 Comment enrayer le déclin de la France ? |
Electrochoc ou thérapie douce ? Après l’avalanche de livres, d’études et de notes mettant en garde les Français contre le déclin de leur pays, les éditeurs ont pris pitié de nous. Conscients de leur responsabilité dans la dépression collective ambiante, les voilà lancés dans une contre-offensive destinée à nous remonter le moral en cette veillée électorale. Depuis quelques jours, le patient, angoissé de se savoir si endetté, si déphasé par rapport à l’évolution du monde, si empêtré dans les contradictions de son fameux modèle social, se voit administrer les fameuses pastilles du docteur Feelgood. Non, tout ne va pas si mal en Hexagone, nous avons encore des ressources, des atouts et du talent, répondent les anti-déclinistes aux prophètes du malheur français. Et les N’enterrez pas la France de Jean-Pierre Jouyet ou encore le Il n’y a pas de malheur français de Philippe Delmas répondent manifestement à Nicolas Baverez. Plus profondément, il semble que s’opposent deux écoles sur le meilleur moyen de remettre la France dans le courant porteur. L’une, qui réclame la rupture avec 25 ans de politiques qui auraient échoué. L’autre qui recommande plus modestement la poursuite des réformes entamées. L’intéressant est bien que ces deux écoles traversent la gauche comme la droite. Les héritiers de Pierre Bérégovoy et les admirateurs de Dominique de Villepin, d’un côté, s’appuient sur les acquis pour réclamer la poursuite tranquille des réformes d’adaptation déjà entamées, plaident pour la progressivité et le bon sens. En face, une école qui réclame, au contraire, un électrochoc pour réveiller un pays anesthésié par sa classe dirigeante et qui compte autant d’économistes de gauche que d’autres, estampillés à droite.
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