16 mars 2007
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Début de polémique entre Simone Veil et Nicolas Sarkozy
REUTERS
Simone Veil critique le projet d'un «ministère de l'immigration et de l'identité nationale». «Chacun a le droit d'avoir sa propre opinion», répond Sarkozy.
vendredi 16 mars 2007
Simone Veil, qui a exprimé son soutien à Nicolas Sarkozy, critique le projet du candidat de l'UMP de créer un ministère de l'immigration et de l'identité nationale, dans une interview à l'hebdomadaire Marianne à paraître cette semaine.
«Je n'ai pas du tout aimé cette formule très ambiguë. J'aurais préféré parler d'un ministère de l'immigration et de l'intégration», explique Simone Veil à propos de ce projet très controversé, selon le texte diffusé par Marianne.
A la question de savoir si elle a fait part de son désaccord à Nicolas Sarkozy, Simone Veil répond: «Il est très difficile à joindre en ce moment. Mais je compte bien lui en parler. Je lui ai toujours dit ce que j'en pensais».
Interrogé par la presse en marge d'une visite dans les Alpes de Haute-Provence et les Hautes-Alpes, Nicolas Sarkozy lui a aussitôt répondu que «chacun a le droit d'avoir sa propre opinion, ce n'est pas un problème. Chacun a le droit d'avoir sa propre sensibilité».
«Simone Veil est quelqu'un qui m'apporte un soutien engagé et formidable. Toutes les enquêtes d'opinion montrent que les deux tiers des Français pensent que j'ai eu raison de parler "d'identité nationale". On aura l'occasion d'en parler avec Simone Veil», a ajouté Sarkozy.
«Je n'ai pas du tout aimé cette formule très ambiguë. J'aurais préféré parler d'un ministère de l'immigration et de l'intégration», explique Simone Veil à propos de ce projet très controversé, selon le texte diffusé par Marianne.
A la question de savoir si elle a fait part de son désaccord à Nicolas Sarkozy, Simone Veil répond: «Il est très difficile à joindre en ce moment. Mais je compte bien lui en parler. Je lui ai toujours dit ce que j'en pensais».
Interrogé par la presse en marge d'une visite dans les Alpes de Haute-Provence et les Hautes-Alpes, Nicolas Sarkozy lui a aussitôt répondu que «chacun a le droit d'avoir sa propre opinion, ce n'est pas un problème. Chacun a le droit d'avoir sa propre sensibilité».
«Simone Veil est quelqu'un qui m'apporte un soutien engagé et formidable. Toutes les enquêtes d'opinion montrent que les deux tiers des Français pensent que j'ai eu raison de parler "d'identité nationale". On aura l'occasion d'en parler avec Simone Veil», a ajouté Sarkozy.