Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

sur l'auteur

Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
Me contacter

en savoir plus

 

Trouve

Gauche Républicaine & Socialiste

7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 09:58

Competitivite.jpgLe gouvernement a repris la presque intégralité du rapport Gallois, sinon à la lettre au moins dans son esprit. Le rejet de la reprise de l'exploitation des gaz de schistes apparaît comme une concession cosmétique pour faire passer tout le reste, l'éditorial du Figaro et la joie de Laurence Parisot suffisant à démontrer qui vient de remporter une bataille politique dans ce domaine.

Je défends pour ma part que le problème de compétitivité en France n'est pas issu du "prix du travail", mais bien du position stratégique des entreprises françaises sur le marché européen et mondial, de la qualité des produits, du manque d'innovation dans nos industries.

Si les cadeaux fiscaux et les ristournes sociales avaient permis de créer des emplois et de dynamiser la compétitivité économique, la France serait depuis longtemps au plein emploi et ultra excédentaire dans la balance extérieure.

Ce n'est pas le prix du travail qui pèse sur la compétitivité mais le coût, la distribution et l'utilisation du capital. Les détenteurs de capital français ont beau jeu de dénoncer l'assistanat social, ils se comportent de manière outrageusement caricaturale comme des assistés vis-à-vis de l'Etat, incapable de réaliser les bons choix stratégiques et exigeant de l'Etat qu'il assure leur fonds de roulement.

Enfin la réorientation de la construction européenne ne peut faire l'impasse sur la nécessité d'un protectionnisme européen intelligent : cela suffit que l'Europe soit le "ravi de la crèche" du commerce international, s'ouvrant à tous les vents quand les autres se protègent, tolérant au nom du "marché libre" que des biens de mauvaise qualité, produits dans des conditions environnementales et sociales lamentables entre sur notre territoire comme dans une vespasienne. Il faut en finir avec la logique stupide du renard libre dans le poulailler libre !

On ne peut pas non plus expliquer nos partenaires européens conservateurs, libéraux ou sociaux-démocrates que la construction européenne doit changer de cours si l'on met en oeuvre dans notre pays la même politique que l'on fait mine de dénoncer au niveau européen !

Le gouvernement fait fausse route dans cette affaire, pire il tourne le dos aux engagements de la campagne présidentielle et au pacte passé avec les Français. Nous paierons cher dans les urnes et en dégradation économique et sociale les décisions du mardi 6 novembre.

Je vous mets ci-dessous le commiqué de presse très correct de "Maintenant la Gauche" sur cette erreur gouvernementale.

Frédéric FARAVEL

"Compétitivité" - Communiqué de Presse de Maintenant la Gauche et Emmanuel Maurel

fond_foule_MLG_v2.jpgLe gouvernement vient d’annoncer une série de mesures susceptibles de « relancer la compétitivité », au lendemain de la présentation du rapport de Louis Gallois. La gravité du bilan de 10 années de droite exige un sursaut. La réussite du changement demande un soutien populaire réel.

Signataires de la motion « Maintenant la Gauche », nous regrettons le caractère précipité de ces annonces et l’absence de négociations préalables avec les organisations syndicales.

C’est pourquoi nous estimons que les annonces faites aujourd’hui doivent désormais faire l’objet d’une concertation avec les partenaires sociaux et un débat approfondi avec l’ensemble des forces de gauche et écologistes. Ce qui vaut pour la loi contre les licenciements boursiers, retardée pour laisser la place à une négociation sociale, doit aussi valoir pour une démarche visant à accorder près de 20 milliards de crédit d’impôts pour les entreprises. Clairement, la question des contreparties en termes d’emplois et d’investissements doit être posée.

Face à cette crise sans précédent, nous soutenons avec force l’action de redressement productif, le soutien à la croissance et à la création d’emploi, et l’amélioration de la compétitivité. Améliorer la compétitivité c’est investir dans la recherche et dans la formation. C’est relancer l’investissement et la production industrielle.

De ce point de vue, le lancement d’une stratégie industrielle de filières, la création d’une banque publique d’investissement ou l’accès des PME aux marchés publics constituent des avancées importantes.

Mais nous réitérons notre désaccord sur l’augmentation de la TVA, impôt particulièrement injuste qui, de surcroit, va pénaliser de près de 7 Milliards le pouvoir d’achat des Français. Nous estimons que les arguments développés pendant la campagne électorale contre la hausse de la TVA sont toujours valables et que la compétitivité des entreprises françaises comme la relance des exportations passent par d’autres dispositions que la baisse généralisée du «Coût» du travail.

Nous souhaitons en particulier que soient engagées rapidement des démarches au sein de l’UE pour une politique monétaire et douanière favorable aux exportations, et une lutte effective contre le dumping social et fiscal.

C’est un enjeu majeur pour notre compétitivité.

Partager cet article
Repost0

commentaires