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Je m'appelle Frédéric Faravel. Je suis né le 11 février 1974 à Sarcelles dans le Val-d'Oise. Je vis à Bezons dans le Val-d'Oise. Militant socialiste au sein de la Gauche Républicaine & Socialiste. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne YouTube. J'anime aussi le groupe d'opposition municipale de gauche "Vivons Bezons" et je suis membre du groupe d'opposition de gauche ACES à la communauté d'agglomération Saint-Germain/Boucle-de-Seine.
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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 08:43

Florange: le compromis passé avec Mittal divise les socialistes

Libération - 5 décembre 2012

flormittal.jpgLe dossier Florange et le compromis passé avec l’industriel Mittal divisent les socialistes, entre partisans de la solution Montebourg de nationalisation temporaire, déçus de la solution trouvée, et soutiens du gouvernement.

Depuis vendredi, les critiques des syndicats et de bon nombre de responsables politiques au sujet de l’accord signé avec l’industriel Lakshmi Mittal sur le site de Florange ont aussi gagné les socialistes.

Premier exemple, au sein même du gouvernement: se défendant de parler en tant que ministre, “mais en tant qu’(ex)-élue mosellane”, Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture, a dit sa “préférence nette pour une solution de portage public temporaire de l’entreprise”.

Ce n’est pas la solution qui a été retenue”, a-t-elle noté, ajoutant: “Si les engagements n’étaient pas tenus par Mittal, je considère qu’il faudrait en revenir à cette solution-là”.

Il y a un accord, il n’y a pas de confiance”, a déclaré dimanche la ministre de l’Ecologie Delphine Batho, soulignant que “jamais Mittal n’a tenu ses promesses dans le passé”.

Jean-Marc Ayrault avait écarté vendredi soir la nationalisation, expliquant qu’elle “n’est pas efficace face à un problème de débouchés pour une entreprise ou face à un problème de compétitivité.”

Mardi, lors de la réunion de groupe PS à l’Assemblée, à laquelle ont assisté le Premier ministre, Arnaud Montebourg et Michel Sapin, plusieurs députés socialistes ont affirmé, en sortant, que l’atmosphère était assez “glaciale”.

Une dissension dans les rangs de l’exécutif, que la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem s’est employée à nier mercredi, assurant que “la solidarité gouvernementale est entière” sur le sujet.

Qu’il y ait des différends, c’est normal, car on a des sensibilités de gauche différentes dans ce gouvernement”, commente, pour sa part, un ministre. “Mais ça ne peut se faire sous les regards de la représentation nationale”, estime ce membre.

Au Parti socialiste, qui se réunissait en Bureau national mardi soir, les partisans de l’aile gauche, qui depuis le Congrès de Toulouse (fin octobre), défendent l’idée de nationalisation, “n’ont pas voté” le communiqué sur Florange proposé par la direction, a expliqué à l’AFP Emmanuel Maurel, l’un de ses représentants.

Nous voulions qu’apparaisse”, dans le texte, entre autres, l’idée de “recours à la +nationalisation temporaire+ si les engagements de Mittal n’étaient pas tenus. Harlem Désir n’a pas souhaité que figurent ces termes”, a-t-il ajouté.

En pleine “contradiction”, note-t-il, “déçu”, avec une prise de position du PS du 26 novembre, signée d’Harlem Désir, qui disait que “si le groupe Mittal (…) ne prenait pas ses responsabilités”, le PS soutenait “la solution d’une prise de contrôle public temporaire de l’Etat”.

On est sur une position qui est celle du soutien de la position du gouvernement, on l’assume”, a confié un proche de M. Désir.

Oui, c’est une question qui nous divise, y compris au sein du gouvernement. Mais derrière cette question”, note un autre proche du patron du PS, “il y a la question de savoir si on considère que la nationalisation est un outil dans la négociation, à utiliser en dernier recours, ou si c’est un changement de paradigme dans la politique industrielle qui est menée. La majorité pense que c’est la première solution”.

Tout le monde est acquis à l’idée que la nationalisation temporaire était un moyen de faire pression, un moyen et non une fin”, affirme le député Olivier Faure, ancien conseiller de M. Ayrault.

Le sénateur Gérard Longuet (UMP), ancien ministre de l’Industrie, a estimé que c’était “le silence du président qui (avait) rendu l’équivoque entre (Jean-Marc) Ayrault et (Arnaud) Montebourg possible”.

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