Je veux porter à votre connaissance cette action que je juge scandaleuse : alors que le parquet a réclamé un non-lieu pour les policiers qui ont procédé à une interpellation particulièrement violente ayant entraîné la mort de ce sexagénaire en juin 2009, la Préfecture a exigé et opéré au retrait de la plaque qui avait été déposée le samedi 14 janvier 2012 en présence de la population, du collectif "Justice & Vérité" pour Ali Ziri, des associations, des partis de gauche et des élus. La préfecture cède ainsi à la pression corporatiste d'une partie des représentants des policiers nationaux.
Une nouvelle manière d'illustrer la volonté de couvrir des bavures policières et un racisme institutionnel rampant.
Frédéric Faravel
Le Parisien - édition du Val-d'Oise du 26 janvier 2012
Le Parisien - édition du Val-d'Oise du 1er février 2012