Quelle incroyable mauvaise foi des élus valdoisiens de droite ! (voir ici le reportage complaisant de VOnews)
Depuis des années, les élus et les collectivités de gauche ont dénoncé une situation ubuesque qui fragilise les finances des collectivités locales, à force de désengagements successifs de l'Etat, de recul des services publics, de transferts de compétences sans transferts financiers suffisants, de gel des dotations d'Etat et de mauvaise gestion des dispositifs de solidarité financière entre communes...
Sur ce sujet, la majorité parlementaire UMP a fait voter en décembre 2011 une réforme du Fonds de Solidarité de l'Île-de-France (FSRIF), qui fonde ce dispositif uniquement sur le potentiel financier d'une commune et ne prend plus en compte la réalité sociale de ses habitants. Mais ils ont décidé aussi de plafonner la participation des anciens contributeurs (villes économiques riches avec des populations aisées - leurs amis politiques, de fait). Résultat : ce sont les villes économiquement "riches" mais avec des populations pauvres qui produisent l'effort pour aider financièrement les communes très pauvres !?!
Le coup de pied de l'âne de Sarkozy et de sa majorité contre les communes avant d'être virés...
Pendant 10 ans, les élus UMP et NC du Val-d'Oise ont refusé de parler de ce problème, ils l'ont même contesté, accusant la gauche valdoisienne d'être catastrophiste et incompétente... et maintenant qu'ils sont nationalement dans l'opposition, ils font semblant de le découvrir et de manifester leur inquiétude... C'est une véritable supercherie et de la désinformation des citoyens ! Honte à eux !
Par contre, il faut que les élus de gauche restent exigeant avec l'Etat et le nouveau pouvoir pour obtenir un système plus juste et plus équitable de financement et de solidarité (voir ici des propositions portées par des communes de différentes obédiences politiques) !
Frédéric FARAVEL
membre du bureau fédéral du PS Val-d'Oise
Mandataire fédéral de la motion 3 "Maintenant la Gauche"